Ce livre de la collection "Bouquins" chez Robert Laffont tombe bien à l'heure où est posé la question de l'entrée d'Albert Camus au Pantheon. Je viens d'acheter ce livre et je me régale déjà à parcourir les différentes entrées. C'est un dictionnaire que l'on ne lit pas , en principe , à la suite, mais il est du genre des
"Dictionnaires amoureux" que l'on peut lire en entier. C'est ce que j'ai fait, par exemple, pour le "Dictionnaire amoureux de Venise". J'ai donc devant moi quelques belles semaines de lecture qui me feront connaître encore mieux Albert Camus et une entrée consacrée" à "Réflexions sur la guillotine" va me servir pour ma prochaine conférence.
Ps Lisez avant toute chose ce texte du philosophe Michel Onfray
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/11/24/monsieur-le-president-devenez-camusien-par-michel-onfray_1271343_3232.html
Ce blog est consacré à mes coups de coeur dans l'actualité, dans la littérature et dans mes voyages
lundi 23 novembre 2009
jeudi 19 novembre 2009
Camus au Panthéon
Les lecteurs de ce blog savent que je suis rarement d'accord avec Sarkozy et que je pense qu'il est un mauvais Président, mais la lecture du Monde d'aujourd'hui m'apporte une nouvelle qui me remplit de satisfaction.
Le Président songe au transfert des cendres de Camus au Pantheon.
Voici le lien avec cet article:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/11/19/sarkozy-souhaite-faire-entrer-albert-camus-au-pantheon_1269540_823448.html
et le lien vers le nouvel Observateur!
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091119/15991/michel-onfray-albert-camus-est-un-libertaire-irrecuperable
Il ne reste plus qu' à suivre les réactions que cette nouvelle ne va pas manquer d'entraîner.Le Nouvel Observateur lui consacre un dossier très intéréssant.
http://bibliobs.nouvelobs.com/special-camus
Le Président songe au transfert des cendres de Camus au Pantheon.
Voici le lien avec cet article:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/11/19/sarkozy-souhaite-faire-entrer-albert-camus-au-pantheon_1269540_823448.html
et le lien vers le nouvel Observateur!
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091119/15991/michel-onfray-albert-camus-est-un-libertaire-irrecuperable
Il ne reste plus qu' à suivre les réactions que cette nouvelle ne va pas manquer d'entraîner.Le Nouvel Observateur lui consacre un dossier très intéréssant.
http://bibliobs.nouvelobs.com/special-camus
mercredi 18 novembre 2009
Mémoires d'Hadrien
A la question, un peu artificielle : quel est le livre que vous emporteriez sur une île déserte ? Ma réponse, malgré l’évidente difficulté du choix est : « Les mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar. Il faut que j’essaye de m’en expliquer.
Ce choix est d’abord dicté par le style de Marguerite Yourcenar, style classique, agréable à lire et dont la musique est reconnaissable. Quand on a entendu cet écrivain s’exprimer, par exemple, interrogée par Bernard Pivot, on constate une manière, bien à elle, de dire les choses, avec l’emploi du mot juste, quelques fois une certaine préciosité du langage et des phrases qui se finissent comme une musique. Eh bien cette façon de s’exprimer on la retrouve dans ses écrits. Quand je lis à haute voix certains passages, comme j’aime à le faire, je retrouve dans son texte cette manière inimitable de s’exprimer.
Le style donc mais aussi le fond de ce livre qui permet une réflexion sur la vie, ici celle d’un empereur romain, mais aussi celle des hommes en général. Dans ce livre qui est une lettre de plus de quatre cent pages adressée, par Hadrien finissant sa vie, à son fils adoptif, le futur empereur Marc Aurèle l’homme public et privé réfléchit sur ce qu’a été sa vie.
Tout ce qui concerne l’homme public, l’homme politique, est passionnant. Hadrien a été un homme de guerre, mais un homme qui faisait la guerre sans l’aimer et qui nous entraîne dans ces réflexions sur les nécessités et les buts de la guerre. Ce fut, aussi, un administrateur soucieux du bien public, un juge soucieux d’équité et un législateur connaissant les limites des hommes de pouvoir.
Il ya une phrase qui est magnifique et qui me parait devoir être toujours méditée par les hommes politiques : La pléiade p. 373
« Quand on aura allégé le plus possible les servitudes inutiles, éviter les malheurs non nécessaires, il restera toujours, pour tenir en haleine les vertus héroïques de l’homme, la longue série de maux véritables, la mort, la vieillesse, les maladies non guérissables, l’amour non partagé, l’amitié rejetée ou trahie, la médiocrité d’une vie moins vaste que nos projets et plus terne que nos songes ; tous les malheurs causés par la divine nature des choses. »
Mais à côté de cet homme d’état, cette longue lettre nous apprend aussi à connaître l’homme privé que fut Hadrien : un homme cultivé connaisseur des livres du théâtre de la musique, un esthète amoureux de la Grèce qui lui semblait plus subtile que Rome. Un amoureux enfin qui aima les garçons et qui vécut une belle histoire d’amour, entrée dans la légende des amants. Quoi ne connaît, en effet, l’amour d’Hadrien et d’Antinoüs ?
Ce fut une histoire tragique et cette lettre nous fait vivre cet amour et le drame qui s’en suivit. Le désespoir d’Hadrien, se sentant coupable de pas avoir vu arriver le drame et de n’avoir pu l’empêcher. Hadrien empereur , cela nous a permis d’avoir, à cause de son immense chagrin, de merveilleuses œuvres d’art, des portraits nombreux, des statues, de toute sorte, du jeune Antinoüs, que l’on retrouve, de nos jours, dans tous les grands musées.
Enfin cette longue lettre nous conduit à vivre avec Hadrien sa vieillesse jusqu’aux portes de la mort et ce sont les dernières lignes émouvantes du livre :
« Ils m’ont emmené à Baies ; par ces chaleurs de juillet, le trajet a été pénible, mais je respire mieux au bord de la mer. La vague fait sur le rivage son murmure de soie froissée et de caresse ; je jouis encore des longs soirs roses. Mais je ne tiens plus ces tablettes que pour occuper mes mains, qui s’agitent malgré moi. J’ai envoyé chercher Antonin ; un courrier lancé à fond de train est parti pour Rome. Bruits des sabots de Borysthénes, galop du cavalier thrace… Le petit groupe des intimes se presse à mon chevet. Chabrias me fait pitié : les larmes conviennent mal aux rides des vieillards. Le beau visage de Celer est comme toujours étrangement calme ; il s’applique à me soigner sans rien laisser voir de ce qui pourrait ajouter à l’inquiétude ou à la fatigue d’un malade. Mais Diotime sanglote, la tête enfouie dans les coussins. J’’ai assuré son avenir ; il n’aime pas l’Italie ; il pourra réaliser son rêve, qui est de retourner à Gadara et d’y ouvrir avec un ami une école d’éloquence ; il n’a rien à perdre à ma mort. Et pourtant, la mince épaule s’agite convulsivement sous les plis de la tunique ; je sens sous mes doigts des pleurs délicieux. Hadrien jusqu’au bout aura été humainement aimé.
Petite âme, âme tendre et flottante, compagne de mon corps, qui fut ton hôte, tu vas descendre dans ces lieux pâles, durs et nus, où tu devras renoncer aux jeux d’autrefois. Un instant encore, regardons ensemble les rives familières, les objets que sans doute nous ne reverrons plus…Tâchons d’entrer dans la mort les yeux ouverts…
Voilà comment se termine ce beau livre auquel Marguerite Yourcenar a pensé pendant des années et dans lequel elle s’est beaucoup investi, au point comme elle le raconte dans ses carnets, de vivre, par moment, comme si elle était Hadrien.
Et voici une vue de la villa d'Hadrien a quelques kilométres de Rome
Ce choix est d’abord dicté par le style de Marguerite Yourcenar, style classique, agréable à lire et dont la musique est reconnaissable. Quand on a entendu cet écrivain s’exprimer, par exemple, interrogée par Bernard Pivot, on constate une manière, bien à elle, de dire les choses, avec l’emploi du mot juste, quelques fois une certaine préciosité du langage et des phrases qui se finissent comme une musique. Eh bien cette façon de s’exprimer on la retrouve dans ses écrits. Quand je lis à haute voix certains passages, comme j’aime à le faire, je retrouve dans son texte cette manière inimitable de s’exprimer.
Le style donc mais aussi le fond de ce livre qui permet une réflexion sur la vie, ici celle d’un empereur romain, mais aussi celle des hommes en général. Dans ce livre qui est une lettre de plus de quatre cent pages adressée, par Hadrien finissant sa vie, à son fils adoptif, le futur empereur Marc Aurèle l’homme public et privé réfléchit sur ce qu’a été sa vie.
Tout ce qui concerne l’homme public, l’homme politique, est passionnant. Hadrien a été un homme de guerre, mais un homme qui faisait la guerre sans l’aimer et qui nous entraîne dans ces réflexions sur les nécessités et les buts de la guerre. Ce fut, aussi, un administrateur soucieux du bien public, un juge soucieux d’équité et un législateur connaissant les limites des hommes de pouvoir.
Il ya une phrase qui est magnifique et qui me parait devoir être toujours méditée par les hommes politiques : La pléiade p. 373
« Quand on aura allégé le plus possible les servitudes inutiles, éviter les malheurs non nécessaires, il restera toujours, pour tenir en haleine les vertus héroïques de l’homme, la longue série de maux véritables, la mort, la vieillesse, les maladies non guérissables, l’amour non partagé, l’amitié rejetée ou trahie, la médiocrité d’une vie moins vaste que nos projets et plus terne que nos songes ; tous les malheurs causés par la divine nature des choses. »
Mais à côté de cet homme d’état, cette longue lettre nous apprend aussi à connaître l’homme privé que fut Hadrien : un homme cultivé connaisseur des livres du théâtre de la musique, un esthète amoureux de la Grèce qui lui semblait plus subtile que Rome. Un amoureux enfin qui aima les garçons et qui vécut une belle histoire d’amour, entrée dans la légende des amants. Quoi ne connaît, en effet, l’amour d’Hadrien et d’Antinoüs ?
Ce fut une histoire tragique et cette lettre nous fait vivre cet amour et le drame qui s’en suivit. Le désespoir d’Hadrien, se sentant coupable de pas avoir vu arriver le drame et de n’avoir pu l’empêcher. Hadrien empereur , cela nous a permis d’avoir, à cause de son immense chagrin, de merveilleuses œuvres d’art, des portraits nombreux, des statues, de toute sorte, du jeune Antinoüs, que l’on retrouve, de nos jours, dans tous les grands musées.
Enfin cette longue lettre nous conduit à vivre avec Hadrien sa vieillesse jusqu’aux portes de la mort et ce sont les dernières lignes émouvantes du livre :
« Ils m’ont emmené à Baies ; par ces chaleurs de juillet, le trajet a été pénible, mais je respire mieux au bord de la mer. La vague fait sur le rivage son murmure de soie froissée et de caresse ; je jouis encore des longs soirs roses. Mais je ne tiens plus ces tablettes que pour occuper mes mains, qui s’agitent malgré moi. J’ai envoyé chercher Antonin ; un courrier lancé à fond de train est parti pour Rome. Bruits des sabots de Borysthénes, galop du cavalier thrace… Le petit groupe des intimes se presse à mon chevet. Chabrias me fait pitié : les larmes conviennent mal aux rides des vieillards. Le beau visage de Celer est comme toujours étrangement calme ; il s’applique à me soigner sans rien laisser voir de ce qui pourrait ajouter à l’inquiétude ou à la fatigue d’un malade. Mais Diotime sanglote, la tête enfouie dans les coussins. J’’ai assuré son avenir ; il n’aime pas l’Italie ; il pourra réaliser son rêve, qui est de retourner à Gadara et d’y ouvrir avec un ami une école d’éloquence ; il n’a rien à perdre à ma mort. Et pourtant, la mince épaule s’agite convulsivement sous les plis de la tunique ; je sens sous mes doigts des pleurs délicieux. Hadrien jusqu’au bout aura été humainement aimé.
Petite âme, âme tendre et flottante, compagne de mon corps, qui fut ton hôte, tu vas descendre dans ces lieux pâles, durs et nus, où tu devras renoncer aux jeux d’autrefois. Un instant encore, regardons ensemble les rives familières, les objets que sans doute nous ne reverrons plus…Tâchons d’entrer dans la mort les yeux ouverts…
Voilà comment se termine ce beau livre auquel Marguerite Yourcenar a pensé pendant des années et dans lequel elle s’est beaucoup investi, au point comme elle le raconte dans ses carnets, de vivre, par moment, comme si elle était Hadrien.
Et voici une vue de la villa d'Hadrien a quelques kilométres de Rome
jeudi 12 novembre 2009
Fayçal Karoui
J’ai assisté, ce matin, au Palais Beaumont à la réception de Fayçal Karoui le chef de l’Orchestre de Pau et des Pays du Béarn, en qualité de membre d’honneur de l’Académie de Béarn. La réception proprement dite était précédée d’une répétition de l’Orchestre qui a donc joué une pièce de Mendelssohn.
Je retiendrai surtout de cette cérémonie le discours de Fayçal Karoui qui, sans note, semblant improviser, nous a donné une leçon de vie et a montré que ce chef avait du fond.
Il a commencé par rappeler que s’il était là il le devait à sa rencontre avec André Labarrére auquel il a rendu un hommage appuyé et ému. Il nous a ensuite expliqué que la mission qu’il s’était donnée à Pau, c’était de faire partager la musique classique et d’aller vers des milieux et des endroits où cette musique est improbable : l’Université, les quartiers, la maison d’arrêt.
Il a eu l’humilité de reconnaître que cela s’était fait ailleurs et notamment grâce à l’un de ses maîtres Jean Claude Casadesus mais l’on sentait dans son propos une grande sincérité.
Fayçal Karoui né d’une mère française et d’un père tunisien a donné à l’orchestre de Pau une grande notoriété et lui-même est invité dans de prestigieux orchestres et travaille aussi au New-York City Ballet. Il honore l’Académie de Béarn.
Je retiendrai surtout de cette cérémonie le discours de Fayçal Karoui qui, sans note, semblant improviser, nous a donné une leçon de vie et a montré que ce chef avait du fond.
Il a commencé par rappeler que s’il était là il le devait à sa rencontre avec André Labarrére auquel il a rendu un hommage appuyé et ému. Il nous a ensuite expliqué que la mission qu’il s’était donnée à Pau, c’était de faire partager la musique classique et d’aller vers des milieux et des endroits où cette musique est improbable : l’Université, les quartiers, la maison d’arrêt.
Il a eu l’humilité de reconnaître que cela s’était fait ailleurs et notamment grâce à l’un de ses maîtres Jean Claude Casadesus mais l’on sentait dans son propos une grande sincérité.
Fayçal Karoui né d’une mère française et d’un père tunisien a donné à l’orchestre de Pau une grande notoriété et lui-même est invité dans de prestigieux orchestres et travaille aussi au New-York City Ballet. Il honore l’Académie de Béarn.
Robert Badinter
J'ai lu cette fin de semaine la biographie consacrée par Pauline Dreyfus à Robert Badinter paru cette année aux Editions du Toucan. En réalité je n'ai pas appris grand chose. Il est vrai que j'avais vu avec grand plaisir l'émission Empreintes qui lui était consacrée et surtout que j'avais lu et même relu deux de ses livres formidables: l"Exécution " et " l'Abolition"qui en disaient déjà beaucoup sur sa personnalité et sur sa vie.
J'ai cependant appris que François Mitterand avait ,un instant songé à lui pour lui succéder et que Robert Badinter ne était pas senti en capacité d'être candidat. C'est dommage car celui qui fut qualifié "d'honneur de la gauche" aurait certainement était un grand président, mais il était trop intellectuel et trop rigoureux pour le devenir.
Cette biographie me servira, un peu, pour ma conférence sur les trois écrivains face à la peine de mort.
La loi qui a abolit en France la peine de mort et que l'on doit , chacun le sait ,à Robert Badinter a été promulguée le 9 octobre 1981. François Mitterand a offert à son garde des Sceaux le parchemin original du texte de loi " Aujourd'hui encore, il trône dans son bureau, à côté d'un dessin de Pancho: un petit garçon passe devant une guillotine et demande à quoi ça sert; "A rien" répond sa mère. Tout est dit" (p.193)
J'ai cependant appris que François Mitterand avait ,un instant songé à lui pour lui succéder et que Robert Badinter ne était pas senti en capacité d'être candidat. C'est dommage car celui qui fut qualifié "d'honneur de la gauche" aurait certainement était un grand président, mais il était trop intellectuel et trop rigoureux pour le devenir.
Cette biographie me servira, un peu, pour ma conférence sur les trois écrivains face à la peine de mort.
La loi qui a abolit en France la peine de mort et que l'on doit , chacun le sait ,à Robert Badinter a été promulguée le 9 octobre 1981. François Mitterand a offert à son garde des Sceaux le parchemin original du texte de loi " Aujourd'hui encore, il trône dans son bureau, à côté d'un dessin de Pancho: un petit garçon passe devant une guillotine et demande à quoi ça sert; "A rien" répond sa mère. Tout est dit" (p.193)
mercredi 11 novembre 2009
Il y était!!
Nicolas Sarkozy donne décidement une image lamentable de la France et l'on doit bien rire à l'étranger de cette volonté de vouloir paraître à tout prix et ici au prix du mensonge. Une fois encore les recherces des journalistes et des internautes ont mis en évidence le mensonge. Sarkozy n'était pas à Berlin , comme il le prétend sur facebook le 9 novembre. Le fait en lui-même est dérisoire et n'a aucune éspèces d'importance mais le mensonge lui est important.
La seule façon de prendre ce fait était l'humour et les internautes ne s'en privent pas. Voici parmi d'autres l'article de l'express :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-toile-demolit-le-recit-de-sarkozy-sur-la-chute-du-mur_827419.html
Et dans Liberation:
http://www.liberation.fr/politiques/1101673-nicolas-sarkozy-y-etait-voici-les-preuves
Cequ'il y a également de lamentable c'est de voir les béni oui-oui du gouvernement , de la Cour devrais-je dire- essayer de valider le mensonge en s'empétrant dans leur propres mensonges! Cela avait été déjà le cas lors de l'affaire de l'EPAD.
La seule façon de prendre ce fait était l'humour et les internautes ne s'en privent pas. Voici parmi d'autres l'article de l'express :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-toile-demolit-le-recit-de-sarkozy-sur-la-chute-du-mur_827419.html
Et dans Liberation:
http://www.liberation.fr/politiques/1101673-nicolas-sarkozy-y-etait-voici-les-preuves
Cequ'il y a également de lamentable c'est de voir les béni oui-oui du gouvernement , de la Cour devrais-je dire- essayer de valider le mensonge en s'empétrant dans leur propres mensonges! Cela avait été déjà le cas lors de l'affaire de l'EPAD.
mardi 10 novembre 2009
Laurent Mauvigner 2
J'ai écrit ,il y a quelque temps le plaisir que j'ai eu à la lecture du dernier roman de Laurent Mauvigner :" Des hommes" et j'avais dit , à l'époque, que je le verrai bien en lauréat du prix Goncourt. Cela n'a pas été le cas mais il vient d'obtenir le prix virilo( l'opposé du prix Femina) et surtout le bouche à oreille fait son oeuvre et ce roman se vend bien.
Voic le lien vers un article du Novel Observateur:
Voic le lien vers un article du Novel Observateur:
lundi 9 novembre 2009
Anouar Benmalek
Je viens de lire dans un blog que je suis réguliérement un article concernant l'écrivain algérien Anouar Benmalek.
http://www.algeriepyrenees.com/
Cette lecture me donne envie de lire son dernier roman: "Le rapt" qui est consacré à l'histoirer récente de l'Algérie.J'avais déjà lu de lui "Les amants désunis".
On pourra sez rendre sur son site:
http://anouarbenmalek.free.fr/
http://www.algeriepyrenees.com/
Cette lecture me donne envie de lire son dernier roman: "Le rapt" qui est consacré à l'histoirer récente de l'Algérie.J'avais déjà lu de lui "Les amants désunis".
On pourra sez rendre sur son site:
http://anouarbenmalek.free.fr/
lundi 2 novembre 2009
Identité nationale
Décidement ce Besson est un triste sire et l'histoire- si elle s'en souvient- s'en souviendra comme d'un traitre n'hésitant devant rien pour sa petite carrière. Son débat sur l'identité nationale est évidemment cousu de fil blanc: il vient à point pour réveiller quelque vilaine passion à la veille des élections régionales et éviter ainsi de faire face aux vrais problèmes.
Etre français c'est de toute évidence partager les mêmes valeurs essentielles, celles de la République résumées dans sa formule trop souvent oubliée: Liberté, Egalité Fraternité. Le reste , le drapeau , la Marseillaise tout cela n'est pas essentiel et coulera de source si les valeurs fondamentales sont effectivement mise en oeuvre. Mais sur ce point Monsieur Besson a beaucoup à faire avec la majorité dont il fait partie. et sur les trois points de la devise et essentiellement en matière d'égalité quand son gouvernement met les riches à l'abri du fisc, dépense à tort et à travers pour la gloriole du Président, et que de plus en plus les habitants pauvres des cités sont abandonnés contrairement aux promesses et l'école ne joue plus son rôle.
La fraternité n'est guère plus respectée et mise en oeuvre car elle nécéssite avant tout une justice sociale qui n'est pas au rendez vous et une humanité dans le traitement des étrangers qui n'est pas le fort du petit Monsieur Besson.
Alors commençons à mettre en oeuvre la devise de la République- et il y a beaucoup à faire- et aprés nous pourrons parler d'identité nationale.
On lira avc intéret l'entretien accordé par Michel Rocard au NouvelObservateur dans lequel il rappelle l'histoire et où il qualifie ce débat "imbécile" qualificatif que je partage tout a fait
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/20091102.OBS6600/lidentite_nationale_selon_rocard__un_debat_imbecile.html
Etre français c'est de toute évidence partager les mêmes valeurs essentielles, celles de la République résumées dans sa formule trop souvent oubliée: Liberté, Egalité Fraternité. Le reste , le drapeau , la Marseillaise tout cela n'est pas essentiel et coulera de source si les valeurs fondamentales sont effectivement mise en oeuvre. Mais sur ce point Monsieur Besson a beaucoup à faire avec la majorité dont il fait partie. et sur les trois points de la devise et essentiellement en matière d'égalité quand son gouvernement met les riches à l'abri du fisc, dépense à tort et à travers pour la gloriole du Président, et que de plus en plus les habitants pauvres des cités sont abandonnés contrairement aux promesses et l'école ne joue plus son rôle.
La fraternité n'est guère plus respectée et mise en oeuvre car elle nécéssite avant tout une justice sociale qui n'est pas au rendez vous et une humanité dans le traitement des étrangers qui n'est pas le fort du petit Monsieur Besson.
Alors commençons à mettre en oeuvre la devise de la République- et il y a beaucoup à faire- et aprés nous pourrons parler d'identité nationale.
On lira avc intéret l'entretien accordé par Michel Rocard au NouvelObservateur dans lequel il rappelle l'histoire et où il qualifie ce débat "imbécile" qualificatif que je partage tout a fait
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/20091102.OBS6600/lidentite_nationale_selon_rocard__un_debat_imbecile.html