La Cour de justice Européenne vient de dire clairement à la france que ses procureurs ne sont pas indépendants. On le savait par des arrêts antérieurs mais qui ne concernaient pas directement la france et qui permettaient aux autorités politiques françaises de "finasser". ce n'est plus possible et cela démontre une nouvelle fois combien la procédure suivie dans l'affaire bettencourt entre les mains du procureur était boiteuse!on lira avec intérêt l'artice du Figaro sur cette question:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/11/23/01016-20101123ARTFIG00563-la-cedh-remet-en-cause-le-statut-du-parquet.php
Et cette analyse complète dans un blog du Monde:
http://libertes.blog.lemonde.fr/2010/11/23/larret-france-moulin-vers-une-indispensable-reforme-du-parquet/
Ce blog est consacré à mes coups de coeur dans l'actualité, dans la littérature et dans mes voyages
mercredi 24 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
Poésie au Chateau de Lacquy
J’ai rendu visite, cette après-midi, avec mon amie Annie à Monette de Boisseson au Château de Lacquy dans les Landes. Nous allions pour lire à madame de Boisseson une compilation de ses poèmes réalisée par Annie en partant de la lecture des quatre ou cinq recueils de poésie édités par Monette de Boisseson.
Elle a, je crois, apprécié le travail d’Annie et la lecture que nous en avons fait à deux voix.
J’ai donc, à cette occasion, découvert le Château de Lacquy dont on a un très bel aperçu en allant sur son site dont voici le lien :
http://www.chateaudelacquy.com/index.php?section=armagnac
Agréable après-midi entre poésie et beauté du paysage en cette période d’automne.
Elle a, je crois, apprécié le travail d’Annie et la lecture que nous en avons fait à deux voix.
J’ai donc, à cette occasion, découvert le Château de Lacquy dont on a un très bel aperçu en allant sur son site dont voici le lien :
http://www.chateaudelacquy.com/index.php?section=armagnac
Agréable après-midi entre poésie et beauté du paysage en cette période d’automne.
samedi 6 novembre 2010
Francis Ebrard
L’ami a été bouleversé par la nouvelle de sa disparition et ne peut que pleurer. Lorsqu’un homme si jeune disparaît laissant une épouse, des enfants et des parents anéantis aucun mot ne peut rendre les sentiments qui vous assaillent. Oui les mots sont impuissants, je le sais, mais, peut-être la tristesse de tous ses amis, l’émotion qui a couru à travers la ville sera-t-elle pour ses proches, je le souhaite, un réconfort.
C’est par la profession d’Avocat que j’ai connu Francis. Mon Confrère Max Blois, ami de sa famille me l’avait présenté et c’est à mon Cabinet qu’il a accompli son stage. Nous avons aussitôt sympathisé et j’ai aussitôt apprécié son caractère ouvert, joyeux et ses qualités d’analyse. De stagiaire il est devenu mon associé avec Elisabeth Peres-Castay qui, comme moi le pleure.
Je me souviens entre autres moments de la collaboration qu’il m’a efficacement apportée dans deux des dossiers importants que j’ai eu à gérer à cette époque le dossier de l’incendie des Thermes de Barbotan et celui dit de l’affaire Milesi. Son concours m’a été précieux.
Je garde de cette période d’excellents souvenirs. Une ambiance à la fois studieuse et joyeuse régnait dans notre équipe et je crois que ce fut, pour lui aussi, une période heureuse.
Je n’ai donc pu que regretter qu’il quitte la profession pour se consacrer aux affaires tout en comprenant parfaitement ce choix. Mais il y a un signe qui ne trompe pas et qui montre combien, il aimait notre profession, c’est que quittant le Barreau de Pau il est resté inscrit, parce que la législation espagnole, plus souple le permettait, au Barreau de Pampelune. Oui il aimait cette profession.
Chacun se souvient de Francis, de sa gentillesse mais aussi de sa causticité, de son humour. Il aimait la vie mais ce que j’ai toujours admiré chez lui c’est sa lucidité sur notre monde.
Je voudrai terminer en citant cette phrase que j’ai entendu prononcer la première fois par Jean Louis Trintignant lors des obsèques de sa fille, Marie : « Ne pleurez pas, réjouissez vous de l’avoir connue ».
En ce qui me concerne, je le pleure, bien sûr, mais je me réjouis de l’avoir connu.
J'ai assisté à la messe très sobre et particulièrement émouvante. A cette occasion, Françoise, la soeur de Francis a lu un adieu de la famille que je me permlet de reproduire ici.
"Salut mon frère...bon vent à toi
J'te dis bon vent, mais ça me fait mal
Car je sais que tu ne reviendras pas.
Tu emportes avec toi
Toute notre enfance de cristal
Notre jeunesse de miel
Et tous nos prokets d'arc en ciel.
D'ici ou d'ailleurs, l'horizon à toi se rappelle
Au revoir mon frère, tu vas memanquer
Ton sourire, ton air malicieux.
Alors, on va s'entourer, s'épauler pour avancer
Et faire comme il se doit
Pour que tu sois fier,crois-moi."
C’est par la profession d’Avocat que j’ai connu Francis. Mon Confrère Max Blois, ami de sa famille me l’avait présenté et c’est à mon Cabinet qu’il a accompli son stage. Nous avons aussitôt sympathisé et j’ai aussitôt apprécié son caractère ouvert, joyeux et ses qualités d’analyse. De stagiaire il est devenu mon associé avec Elisabeth Peres-Castay qui, comme moi le pleure.
Je me souviens entre autres moments de la collaboration qu’il m’a efficacement apportée dans deux des dossiers importants que j’ai eu à gérer à cette époque le dossier de l’incendie des Thermes de Barbotan et celui dit de l’affaire Milesi. Son concours m’a été précieux.
Je garde de cette période d’excellents souvenirs. Une ambiance à la fois studieuse et joyeuse régnait dans notre équipe et je crois que ce fut, pour lui aussi, une période heureuse.
Je n’ai donc pu que regretter qu’il quitte la profession pour se consacrer aux affaires tout en comprenant parfaitement ce choix. Mais il y a un signe qui ne trompe pas et qui montre combien, il aimait notre profession, c’est que quittant le Barreau de Pau il est resté inscrit, parce que la législation espagnole, plus souple le permettait, au Barreau de Pampelune. Oui il aimait cette profession.
Chacun se souvient de Francis, de sa gentillesse mais aussi de sa causticité, de son humour. Il aimait la vie mais ce que j’ai toujours admiré chez lui c’est sa lucidité sur notre monde.
Je voudrai terminer en citant cette phrase que j’ai entendu prononcer la première fois par Jean Louis Trintignant lors des obsèques de sa fille, Marie : « Ne pleurez pas, réjouissez vous de l’avoir connue ».
En ce qui me concerne, je le pleure, bien sûr, mais je me réjouis de l’avoir connu.
J'ai assisté à la messe très sobre et particulièrement émouvante. A cette occasion, Françoise, la soeur de Francis a lu un adieu de la famille que je me permlet de reproduire ici.
"Salut mon frère...bon vent à toi
J'te dis bon vent, mais ça me fait mal
Car je sais que tu ne reviendras pas.
Tu emportes avec toi
Toute notre enfance de cristal
Notre jeunesse de miel
Et tous nos prokets d'arc en ciel.
D'ici ou d'ailleurs, l'horizon à toi se rappelle
Au revoir mon frère, tu vas memanquer
Ton sourire, ton air malicieux.
Alors, on va s'entourer, s'épauler pour avancer
Et faire comme il se doit
Pour que tu sois fier,crois-moi."
lundi 1 novembre 2010
Saudade
J'ai déjà écrit sur le fado, cette musique portugaise qui est l'une de celle qui me parle le plus et qui exprime cette fameuse "saudade", ce sentiment si particulier fait de nostalgie et d'espoir. Voici donc un petit poème en prose que j'ai composé en l'honneur du fado et de ce qu'il m'inspire.
SAUDADE
Sur un air de guitare
Du côté de Lisbonne
Pas loin de l’Alfama
Sur un texte que je ne comprends pas
Je plaque mes souvenirs,
J’écoute ma nostalgie.
Elle me fait voyager
Du côté de Sétif, Constantine et Alger
Du côté de la fête de mes vingt ans,
Dans les bonheurs de mes jeunes ans
Sur un air de guitare
Du côté de Lisbonne
Pas loin de l’Alfama
Sur un texte que je ne comprends pas
Je plaque mes souvenirs,
J’écoute ma nostalgie.
Dans un coin enfumé d’une boîte à Fado
Je ferme les yeux et je vois pourtant
La terre de mon enfance
Plus belle dans ce songe que dans la réalité
Sur un air de guitare
Du côté de Lisbonne
Pas loin de l’Alfama
Sur un texte que je ne comprends pas
Je plaque mes souvenirs,
J’écoute ma nostalgie.
Et me revient alors dans ces quelques notes
Constantine Sétif et Alger
Mes jeunes années
Et le temps qui passe
SAUDADE
Sur un air de guitare
Du côté de Lisbonne
Pas loin de l’Alfama
Sur un texte que je ne comprends pas
Je plaque mes souvenirs,
J’écoute ma nostalgie.
Elle me fait voyager
Du côté de Sétif, Constantine et Alger
Du côté de la fête de mes vingt ans,
Dans les bonheurs de mes jeunes ans
Sur un air de guitare
Du côté de Lisbonne
Pas loin de l’Alfama
Sur un texte que je ne comprends pas
Je plaque mes souvenirs,
J’écoute ma nostalgie.
Dans un coin enfumé d’une boîte à Fado
Je ferme les yeux et je vois pourtant
La terre de mon enfance
Plus belle dans ce songe que dans la réalité
Sur un air de guitare
Du côté de Lisbonne
Pas loin de l’Alfama
Sur un texte que je ne comprends pas
Je plaque mes souvenirs,
J’écoute ma nostalgie.
Et me revient alors dans ces quelques notes
Constantine Sétif et Alger
Mes jeunes années
Et le temps qui passe