De passage à Rome j'ai fait signe à Jacqueline que je connaissais virtuellement depuis quelques annèes. J’apprécie, en effet, son blog qui figure dans mes liens et dans lequel elle fait des entrèes ( photos notamment) sur l'Algèrie et les pays du pourtour mèditerannèen ( Mare Nostrum). Je savais qu'originaire, comme moi d’Algérie, elle habite Rome depuis de nombreuses annèes.
Nous nous sommes donc rencontrès pas loin de l'appartement où nous rèsidons et avons dejeunè dans un petit restaurant du quartier. Rencontre agrèable qui a fait basculer une amitiè virtuelle dans la rèalitè.
Je dois ajouter que c'est par elle que j'ai retrouvè un camarade du Lycèe Bugeaud, Michel Geromboux, dont le blog figurait parmi les favoris de Jacqueline sous le titre ènigmatique d'un australien d’Algérie.
Cette après-midi qui est la dernière à Rome, nous allons aller lancer une pièce dans la fontaine de Trevi et parcourir la Via Veneto, les Champs Elysèes de Rome.
Rome est plein de pèlerins parcourant les rues en agitant le drapeau de leur pays. Curieusement nous ètions en Italie, à Venise, lors du dècès de Jean Paul II et nous sommes à Rome pour sa beatification. A Venise nous etions en train de dîner lorsque toutes les cloches de la ville avaeint sonnè le bourdon : impressionnnant !
Dimanche dans la matinèe nous laisserons Rome à son agitation pour nous envoler vers Venise.
Ce blog est consacré à mes coups de coeur dans l'actualité, dans la littérature et dans mes voyages
samedi 30 avril 2011
jeudi 28 avril 2011
Sèjour romain
Nous voila donc a Rome, après un vol Lourdes-Rome sans encombre. L'appartement ou nous sommes dans leTrastevere est tout a fait agrèable : un duplex dans un viel immeuble du quartier, dècorè avec beaucoup de gout ( la propriètaire est apparement peintre et sculpteur) et comporte surtout une magnifique terrasse donnant sur les toits du quartier et avec de nombreux arbres, oliviers notamment.
Le quartier est très vivant et le soir toutes les rues sont envahies de terrasses de bars et de restaurants. Nous sommes très près, pour ceux qui connaissent, de la place de l'Eglise Santa Maria de Trastevere.
Ce matin nous allons revoir le plein centre de Rome (Campo Di Fiori et Plazza Navone) et cette après midi nous devons visiter la Villa Medicis.
Le quartier est très vivant et le soir toutes les rues sont envahies de terrasses de bars et de restaurants. Nous sommes très près, pour ceux qui connaissent, de la place de l'Eglise Santa Maria de Trastevere.
Ce matin nous allons revoir le plein centre de Rome (Campo Di Fiori et Plazza Navone) et cette après midi nous devons visiter la Villa Medicis.
samedi 23 avril 2011
Soirée Fado
Hier soir soirée fado à la MJC du Laü tout prés de chez nous. J'avais lu un article annonçant cette soirée dans Sud Ouest et je ne pouvais la manquer ,moi qui suis un amateur ancien du Fado. J'ai d'ailleurs déjà fait une entrée dans ce blog avec un petit poème sur le Fado qui dit pourquoi cette musique me touche particulièrement.
Hier soir il y avait donc un dîner avec, évidemment, un plat de morue et tout au long du repas Maria de Lourdes et ses deux musiciens Casimiro Silva et Philippe de Sousa, dont l'un chante aussi, nous a charmé et entraîné du côté de Lisbonne.En écrivant ce texte j'écoute le disque de ce groupe que j'ai acheté.
Bien sûr la salle de théâtre de la MJC du Laü ne ressemblait pas aux salles enfumées des boîtes à Fado de Lisbonne mais en fermant les yeux pendant le chant on pouvait s'imaginer y être.
Une agréable soirée au cours de laquelle en discutant avec des portugais, évidemment nombreux, j'ai essayé de savoir où l'on pouvait écouter du Fado ici ou à Paris. Je n'ai pas obtenu beaucoup d'information.
Voici pour compléter une article du Figaro sur une artiste qui fait son chemin: Cristina Branco
Hier soir il y avait donc un dîner avec, évidemment, un plat de morue et tout au long du repas Maria de Lourdes et ses deux musiciens Casimiro Silva et Philippe de Sousa, dont l'un chante aussi, nous a charmé et entraîné du côté de Lisbonne.En écrivant ce texte j'écoute le disque de ce groupe que j'ai acheté.
Bien sûr la salle de théâtre de la MJC du Laü ne ressemblait pas aux salles enfumées des boîtes à Fado de Lisbonne mais en fermant les yeux pendant le chant on pouvait s'imaginer y être.
Une agréable soirée au cours de laquelle en discutant avec des portugais, évidemment nombreux, j'ai essayé de savoir où l'on pouvait écouter du Fado ici ou à Paris. Je n'ai pas obtenu beaucoup d'information.
Voici pour compléter une article du Figaro sur une artiste qui fait son chemin: Cristina Branco
mercredi 20 avril 2011
Fouquet de Paul Morand
C’est un livre déjà ancien, publié en 1961 chez Gallimard, que je termine et que je ne peux que conseiller. Il est de Paul Morand et est consacré à Fouquet : »Fouquet ou le soleil offusqué ». On le trouve dans la collection de poche « folio histoire ».
C’est donc un essai sur Fouquet et sur sa cruelle destinée puisqu’a prés avoir eu une carrière éblouissante avec Mazarin, il devait être ruiné et fait prisonnier après la fameuse réception de Louis XIV à Vaux-le-Vicomte.
Paul Morand revient sur le détail de cette vie et sur le caractère de Fouquet qui dit-il a pâti plus de ses qualités que de ses défauts. Fouquet aimait le beau mais à un point tel qu’il rendit Louis XIV jaloux et on connaît la suite.
Ce qui étonne c’est que Fouquet, pourtant averti par de nombreux amis, n’ait pas pris quelques précautions et surtout qu’il soit tombé dans le piège qui lui fut tendu par Colbert. En effet, du moment qu’il accepta de vendre sa charge de Procureur Général du parlement qui lui accordait des immunités, il fut perdu.
Intéressant aussi, la manière dont il se défend à son procés, intelligement, ferme sans arrogance. Brillant.
Voilà un livre d’histoire écrit avec talent par un romancier, ce sont les meilleurs
samedi 9 avril 2011
Notre quartier à Paris
Le canal Saint Martin à hauteur de l'hôtel du Nord, le jardin Villemin splendide parc sur l'emplacement d'un ancien couvent et à la place de l'ancien Hôpital militaire Villemin
mardi 5 avril 2011
Hôtel Saint Georges
Hôtel Saint Georges est un beau roman de Rachid Boudjedra paru en 2011 chez Grasset. Le titre évoque un grand hôtel très connu à Alger et il est consacré au destin croisé des membres d’une famille algérienne de la guerre d’indépendance à nos jours. On se perd un peu dans l’évocation de tous les membres de la famille que l’on finit, cependant, par connaître au fur et à mesure de la lecture et qui nous font connaître de l’intérieur un peu de l’histoire du pays. Imbriquée dans l’évocation de cette famille, il y a l’histoire émouvante de Jean et de sa fille Jeanne. Jean, ébéniste ,sorti de l’école Boule , est envoyé en Algérie et il y passera son temps à fabriquer dans du mauvais bois, des cercueils pour tous les morts de la guerre. Il en restera définitivement traumatisé et racontera, un peu avant de mourir, son calvaire dans une longue lettre à sa fille en lui demandant d’aller jeter un peu de ses cendres dans la baie d’Alger. C’est ,à cette occasion, qu’elle rencontrera quelques uns des membres de la famille algérienne. Beau texte sur l’histoire et ses malheurs.On lira avec intérêt cette chronique parue dans le Monde des Livres
lundi 4 avril 2011
La Cour de Cassation et l'application immédiate de la Convention Européenne
Voici un article technique mais passionnant sur l'application immédiate ou retardée des dispositions de la Convention Européenne sur la garde à vue. On sait que la Cour de Cassation a déclaré que la réglementation de la garde à vue en France est contraire aux dispositions de la Convention Européenne des Droits de l'homme mais , de manière assez contestable en droit, elle a donné un délai pour que le gouvernement présente un nouveau texte. C'est fait et la garde à vue vient d'être réformée. Cependant le problème reste posé pour des affaires antérieures et c'est l'objet de cet article. On pourra y lire le rapport de la Conseillère à la Cour, les réquisitions du Parquet et le mémoire des avocats.
dimanche 3 avril 2011
Images de Paris
Le Luxembourg par un temps splendide, noir de monde. La Place Furstenberg, une de mes places préférées de Paris et, enfin, le Pont des Arts envahi par la jeunesse en train de pique niquer.
samedi 2 avril 2011
Tunisie: Point et Perspectives
Après les différentes entrées que j’ai consacrée à la « révolution tunisienne »,il est temps de faire un point et de réfléchir sur les perspectives qui s’ouvrent.
Le dernier premier ministre, après que le précédent ait été chassé par la rue, laisse les tunisiens dubitatifs. Ils admirent les qualités de l’homme mais considèrent, pour les moins critiques , qu’il ne communique pas assez, laissant alors les rumeurs circuler ce qui n’est jamais bon.
Quand il s’exprime il le fait, semble t-il , en maniant comme avant une forme de langue de bois qui n’est plus acceptée par les tunisiens.
Les plus critiques et, je crains qu’il n’aient pas tout a fait tort, se plaignent de ce qu’ils ne poursuit pas assez les anciens RCD compromis dans les affaires de Ben Ali et de sa clique et une décision, en particulier, est critiquée et est inquiétante, celle d’avoir démis le Ministre de l’Intérieur et d’en avoir désigné un nouveau qui a des liens avec l’ancien régime. La journaliste Bensedrine, peu suspecte de mentir, déclare que ce nouveau ministre a participé aux méfaits de la police politique ancienne et on en vient à se demander si ce n’est pas cette police et les fonctionnaires de l’ancien ministère qui ont exigé et obtenu le départ du Ministre et son remplacement. Si tel était le cas ce serait une erreur fatale du Premier Ministre de ne pas avoir su taper sur la table et fait montre d’autorité. C’est d’autant plus préoccupant que c’est au Ministère de l’intérieur qu’est confié traditionnellement l’organisation et le contrôle des élections. Il y a donc là un enjeu majeur à éclaircir.
Une seconde question domine l’avenir et ce, depuis l’origine de la Révolution, c’est la place des islamistes. Ils se sont indiscutablement réveillés et la manifestation devant le Ministère de l’intérieur, cette prière collective dans la rue est indiscutablement un geste politique, une provocation. La photo de cette manifestation qui a circulé sur le net est une très mauvaise image pour la Tunisie
Il faut que les choses soient clairs pour tous les tunisiens: une telle prière collective dans la rue ce n’est pas de la piété c’est de l’ostentation et la politique et si les islamistes, par malheur obtiennent un quelconque pouvoir, il faut que les tunisiens soient conscients que ce sera:
-la reforme du statut de la femme et une véritable régression
-la chute importante du tourisme européen et une crise économique certaine
- la disparition des libertés fondamentales
-la menace pour imposer, notamment aux jeunes un mode de vie dont-ils ne veulent pas
-l’éloignement certain de l’Europe.
Les partis politiques tunisiens ont ici-et je pèse mes mots-un rôle historique à jouer. Ils doivent s’unir autour d’une plate forme commune et modérée( ce qui ne devrait pas être difficile si chacun fait taire son ego) et ils doivent informer clairement les tunisiens des enjeux. Ils devront aussi démasquer les partis actuellement créés ,semble t-il par les anciens RCD.
Si les partis restent dans l’émiettement, il est clair que cela fera le jeu des islamistes au premier chef mais aussi des anciens RCD et de leurs réseaux et cela en sera fini de la révolution: les tunisiens auront chassé une dictature pour en subir une autre.
A quand un appel des leaders des partis pour bâtir ensemble une plate forme commune sur:
-Les libertés et le statut de la femme
-les institutions politiques
-la démocratie locale
-le développement économique du pays et des régions
-un programme social.
Le dernier premier ministre, après que le précédent ait été chassé par la rue, laisse les tunisiens dubitatifs. Ils admirent les qualités de l’homme mais considèrent, pour les moins critiques , qu’il ne communique pas assez, laissant alors les rumeurs circuler ce qui n’est jamais bon.
Quand il s’exprime il le fait, semble t-il , en maniant comme avant une forme de langue de bois qui n’est plus acceptée par les tunisiens.
Les plus critiques et, je crains qu’il n’aient pas tout a fait tort, se plaignent de ce qu’ils ne poursuit pas assez les anciens RCD compromis dans les affaires de Ben Ali et de sa clique et une décision, en particulier, est critiquée et est inquiétante, celle d’avoir démis le Ministre de l’Intérieur et d’en avoir désigné un nouveau qui a des liens avec l’ancien régime. La journaliste Bensedrine, peu suspecte de mentir, déclare que ce nouveau ministre a participé aux méfaits de la police politique ancienne et on en vient à se demander si ce n’est pas cette police et les fonctionnaires de l’ancien ministère qui ont exigé et obtenu le départ du Ministre et son remplacement. Si tel était le cas ce serait une erreur fatale du Premier Ministre de ne pas avoir su taper sur la table et fait montre d’autorité. C’est d’autant plus préoccupant que c’est au Ministère de l’intérieur qu’est confié traditionnellement l’organisation et le contrôle des élections. Il y a donc là un enjeu majeur à éclaircir.
Une seconde question domine l’avenir et ce, depuis l’origine de la Révolution, c’est la place des islamistes. Ils se sont indiscutablement réveillés et la manifestation devant le Ministère de l’intérieur, cette prière collective dans la rue est indiscutablement un geste politique, une provocation. La photo de cette manifestation qui a circulé sur le net est une très mauvaise image pour la Tunisie
Il faut que les choses soient clairs pour tous les tunisiens: une telle prière collective dans la rue ce n’est pas de la piété c’est de l’ostentation et la politique et si les islamistes, par malheur obtiennent un quelconque pouvoir, il faut que les tunisiens soient conscients que ce sera:
-la reforme du statut de la femme et une véritable régression
-la chute importante du tourisme européen et une crise économique certaine
- la disparition des libertés fondamentales
-la menace pour imposer, notamment aux jeunes un mode de vie dont-ils ne veulent pas
-l’éloignement certain de l’Europe.
Les partis politiques tunisiens ont ici-et je pèse mes mots-un rôle historique à jouer. Ils doivent s’unir autour d’une plate forme commune et modérée( ce qui ne devrait pas être difficile si chacun fait taire son ego) et ils doivent informer clairement les tunisiens des enjeux. Ils devront aussi démasquer les partis actuellement créés ,semble t-il par les anciens RCD.
Si les partis restent dans l’émiettement, il est clair que cela fera le jeu des islamistes au premier chef mais aussi des anciens RCD et de leurs réseaux et cela en sera fini de la révolution: les tunisiens auront chassé une dictature pour en subir une autre.
A quand un appel des leaders des partis pour bâtir ensemble une plate forme commune sur:
-Les libertés et le statut de la femme
-les institutions politiques
-la démocratie locale
-le développement économique du pays et des régions
-un programme social.