Nous voilà de retour d'Andalousie après un séjour de quinze jours dans le cadre de deux échanges d'appartement. Nous avons passé une première semaine à Marbella dans la maison de Danielle que nous connaissions déjà pour y avoir fait un séjour il y a trois ans. La maison est toujours agréable avec sa vaste terrasse donnant sur la mer et d'où l'on peut voir, par beau temps, le rocher de Gibraltar et même les côtes marocaines.
Nous avons revu Puerto Banus et ses magnifiques bateaux de plaisance et nous avons surtout déambulé dans le vieux Marbella et sa place des orangers. On ne s'en lasse pas. Comme il y a trois ans nous avons passé une fin d’après midi a Mijas le village des ânes et dîner de grillades dans un jardin à l'arrière du restaurant ou nous avions déjà déjeuner il y a trois ans.
Cette année nous avons visité plus en détail notre environnement immédiat fait de grands immeubles et de maisons magnifiques sur les hauteurs.
Départ ensuite vers Séville par la route de Ronda. Là encore nous retrouvons Raphael et Gracia et leur appartement déjà occupé deux fois les années précédentes. Pas de surprise donc et nous avons a nouveau déambulé dans cette ville agréable: Parc Maria Luisa, Place d'Espagne, remparts de Séville dans le quartier de la Macarena, Paseo Colomb et la Tour de Oro et là encore le vieux quartier avec ses maisons fleuries et ses petites places agréables.
Ce blog est consacré à mes coups de coeur dans l'actualité, dans la littérature et dans mes voyages
samedi 25 avril 2015
samedi 4 avril 2015
San Michele
Dans mon livre « Tombeaux pour mes chiens » je
mentionnais mon attrait pour les cimetières. Je ne pouvais donc pas passer à
côté du livre que vient de publier au Seuil Thierry Clermont et sobrement titré
« San Michele ». Il s’agit d’un récit tournant autour de l’île aux
morts, le cimetière de Venise que j’ai visité si souvent et toujours avec le
même plaisir.
Dans le fond c’est une autre façon d’aborder l’histoire de
Venise en visitant les tombeaux de ceux, souvent étrangers, qui ont vécu et
aimé cette ville.
Le récit est un ensemble d’aller et retour en vaporetto entre
la Ville et son cimetière, entre les vivants et les morts.
Il y a, dans ce livre, l’évocation de beaucoup d’artistes, peintres,
musiciens, écrivains et poètes pour
lesquels Venise a été une source d’inspiration. Il y a, aussi, l’évocation de
beaucoup de suicides, comme si cette ville plus qu’un autre lieu appelait à la
mort.
J’y découvre enfin que chateaubriand dont j’admire beaucoup
les « Mémoires d’outre-tombe » aimait lui aussi beaucoup visiter les
cimetières et il y aurait, selon l’auteur 88 occurrences de cimetières dans les
Mémoires .C est ce même Chateaubriand qui nous donne une inscription découverte sur une tombe et qui convient bien aux cimetières : " Hic jacet cinis et pulvis et nihil." Ici reposent des cendres,de la poussière et rien."