samedi 1 mai 2010

VENISE 1

Venise, si difficile à définir et dont les charmes sont si divers. Pour nous l’un de ses attraits est dû à l’absence totale de voitures. Quel luxe ! Mais quelles difficultés aussi pour trouver un parking convenable, pas trop loin, pas trop cher pour une période de trois semaines.

Ouf, c’est fait

Revenons vers les vrais charmes de cette ville, son architecture le long des canaux, ses petits ponts en escalier, ses petites places qu’il faut découvrir et où, tout à coup, on se retrouve tout seul, loin de la cohue, hors du temps, ses « voyages » en vaporetto sur le grand canal où tout autour de la cité, vers Murano, Burano, Torcello où vers le très romantique cimetière de San Michelle. C’est mon dixième séjour à Venise, ou peut s’en faut, et le charme opère toujours autant

Vendredi nous sommes donc arrivés de Suisse dans le cadre d’un échange d’appartement. C’est notre deuxième séjour chez les mêmes personnes et nous nous sommes retrouvés comme chez nous. Nous y étions déjà en mai-juin 2007 et c‘est comme si c’était hier.

Comme la dernière fois à notre arrivée, il faisait pluvieux, gris, un ciel à la Turner et Randy était calfeutré au fond de son Kangourou sur le vaporetto qui nous conduisait chez nous au Redentore dans la Giudecca, seule sa tête apparaissait, mais, comme toujours il était imperturbable, sans aucune inquiétude.

Nous voilà donc ici pour trois semaines et je mesure le luxe de tout cela.

Le soir après dîner nous avons parcouru tout le grand Canal en vaporetto, ce que nous faisons régulièrement.

Petite anecdote. Alors que nous faisions un trajet en vaporetto, Rachid a essuyé les yeux de Randy qui pleuraient à cause du vent. Un vieux monsieur voyant cela s’est mis à pleurer. Nous avons compris que ce geste de Rachid, ce soin délicat avait évoqué pour lui un chien qu’il avait perdu. Sa petite fille, d’une huitaine d’année, lui a tendu un mouchoir pour le consoler….

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