jeudi 12 avril 2012

Andalousie

Je termine un séjour de huit jours a Séville dans le cadre d'un échange d'appartement et je reste sous le charme de cette ville où j'ai déjà séjourné plusieurs fois avec toujours le même bonheur. J'ai revue, en effet, avec la même émotion esthétique te le même intérêt historique La Casa Piltaos as murs noyés sous les bougainvilliers, l'Alacazar real à l'architecture mudéjar et aux splendides jardins, le Parc Maria Luisa , la Tour de Oro et le Bario santa Cruz où nous avons dîné chaque soir sur une terrasse nouvelle dans l'odeur des orangers en fleurs, enfin le Paseo Collomb entre la tour de Oro et les arènes de la Maestranza avec, en face, la promenade dans le quartier Triana sur l'autre rive du Quadalquivir.

Que de lieux absolument enchanteurs et quelle douceur de vivre dans l'odeur, à cette époque, des orangers en fleurs! Ces jardins andalous qui se voulaient, chez les arabes, une évocation du paradis sont des splendeurs où il faut prendre son temps, déambuler, s’asseoir et admirer cette végétation luxuriante et diverses en écoutant les oiseaux!







Mon séjour coïncidait avec la semaine Sainte et j'ai, ainsi, vu défiler les confréries de pénitents dans leurs cagoules noires dans les rues avoisinants la cathédrale, mais je dois à la vérité de dire que cela n'a entraîné chez moi aucune émotion particulière et que j' y ai trouvé plus de traces de folklore que de ferveur véritable! Mais je me trompe peut être.
J'ai aussi profité de ce cours séjour pour faire une escapade à Grenade dans le petit hôtel "America" plein de charme que je connais depuis plus de trente ans et pour admirer évidemment, encore et encore, l'Alhambra,le Généralife et l'Albaïcin.



Evidemment je n'ai pu m'empêcher de réfléchir à cette histoire passionnante de l’Andalousie, à ce lieu où fut , à un moment, une civilisation arabe tolérante (encore qu'il faudrait, sans doute, -et je vais le faire-approfondir la connaissance de cette période) et qui devint ensuite un lieu d'affrontement entre Chrétiens, musulmans et qui vit aussi l'expulsion des juifs. Ah religions que n'ont pas fait les hommes en ton nom!

1 commentaire:

  1. Ce que les hommes ONT FAIT au nom de la religion: des carnages,des drames, des horreurs.Le sachant, que penser de ce que les hommes VONT FAIRE sous le même bannière?
    C'est vrai que le séjour en Andalousie amène à cette sorte de réflexion...

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