Voilà un roman de plus de quatre cent pages qu’on ne lâche
pas : histoire de Joseph Kaplan né a Prague, médecin, spécialiste des
maladies infectieuses qui exerce un temps au sein de l’Institut Pasteur à Alger
et qui nous fait traverser l’histoire contemporaine, notre histoire, de la
guerre de 14 à nos jours.
Histoire d’un homme, de sa famille, de ses proches à Prague,
Paris, Alger et, de nouveau Prague pour son malheur. Histoire émouvante et
cruelle.
La deuxième partie, particulièrement intéressante, nous
montre l’horreur au quotidien des régimes communistes (en réalité de toutes les
dictatures). Il ya dans cette description précise et documentée une
condamnation sans appel de ces régimes qui au prétexte de créer un monde plus
juste ont tout simplement martyrisé des peuples.
On quitte ce roman en se disant que la liberté, certes peut
créer de graves injustices, mais qu’elle est cependant mille fois préférable à
cette volonté de régenter, de contrôler la vie des individus en faisant
simplement leur malheur.
Il y a, enfin, et c’est le côté le plus romanesque de
l’œuvre, un portrait de Che Guevara pris entre l’illusion de la révolution et
le sentiment d’être passé à côté de l’essentiel.
A lire absolument pour se guérir définitivement des
illusions du communisme.
La guérison du communisme est ancienne ! Souvenirs ranimés hier par , grâce à la journée du patrimoine,à la villa Lawrence,son musée de la résistance et son cercle anglais moribond...
RépondreSupprimer