Je viens de terminer la
lecture de cette nouvelle « Histoire de l’Algérie à la période coloniale »
publiée en 2012, sous la direction de Abderrahmane Bouchène, Jean Pierre
Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thènault, conjointement par les éditions La Découverte
et les Editions Barzakh à Alger. C’est une somme composée d’articles sur un
très grand nombre de thèmes et qui peuvent donc être lus séparément. J’avais
déjà lu un ouvrage composé, un peu de la même façon et qui est celui publié
sous la direction de Mohamed Harbi et Benjamin Stora : « La guerre d’Algérie
1954-2004 La fin de l’amnésie en 2004 chez Laffont.
Ces ouvrages faits de
contributions variées sont, je le crois, un bon moyen d’appréhender cette
histoire à la fois longue et complexe.
Dans celui de Bouchène et Peyroulou j’ai d’abord trouvé
une description et des éléments sur la violence de la colonisation et sur la
souffrance qu’ont enduré les algériens et que vient de reconnaître, à juste
titre, F. Hollande.
Que tous ceux qui, contre
toute raison, vantent encore les côtés positifs de la colonisation, lisent les
pages consacrées à la violence de la prise de l’Algérie, qu’ils lisent la façon
dont la France a traité les « indigènes » pendant toute cette
période. J’ai dit, dans un autre texte, qu’il ne pouvait y avoir un quelconque
effet positif lorsque l’essentiel, c'est-à-dire la dignité d’un peuple est
méconnue et méprisée comme cela a été indiscutablement le cas.
Cet ouvrage m’a permis de retrouver
les destins, que j’avais déjà croisé dans mes lectures, de l’Emir Abdel Kader,
de son petit fils l’Emir Khaled mais celui d’autres encore intéressant et très méconnu comme Ismail
Urbain.
Enfin un article m’a intéressé
particulièrement parce qu’il est en lien avec des problèmes très actuel c’est
celui consacré à la manière dont la France a appliqué en Algérie la loi de 1905
sur la laïcité. Là encore elle a, comme elle l’a fait trop souvent, transigée
avec les principes.
Je ne peux que conseiller
à tous ceux qui s’intéressent à l’Algérie de lire cet ouvrage.
"la violence de la colonisation"dont parle notre Président et dont vous vous faites l'écho "à la lettre" n'est que la géométrie variable d'un sujet dont chacun d'entre nous voit les facettes selon son état d'âme!
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne comprends pas très bien ce commentaire car je parlais d'histoire après avoir lu attentivement le livre dont je rends compte. je ne parle pas d'état d'a^me mais de réalité et la réalité est comme toujours forte.
RépondreSupprimer