J'avoue qu'il m'avait plu lorsqu'il avait lancé du haut d'une tribune : "Qui pourrait imaginer le Général de Gaule mis en examen!" On voyait bien qui il visait et il avait fait mouche. Hélas ce donneur de leçon aurait mieux fait de se taire. Le voilà pris dans une affaire pas très reluisante d'emploi fictif ou , en tous cas, abusif et cela la fout mal lorsque on donne des leçons de pureté!
Que sa femme qui a, toujours déclaré, urbi et orbi qu'elle ne s'occupait pas de la vie politique de son mari ait émargé pendant des mois et des mois au budget de l'Assemblée Nationale pour une activité dont on voit bien qu'elle est bien en peine de démontrer la réalité et la constance (ce qui serait la moindre des choses pour les montants qu'elle a reçu) est tout simplement choquant.
Certes on vous dira que c'est légal , ce qui est tout de même problématique, car je pense que ce genre d'arrangement ne peut qu'éloigner le peuple de la politique et des politiciens. Le népotisme c'était bon pour les Papes et en d'autres temps et il faudrait mettre un terme a ces dérives!
Maintenant en jouant les outragés et en criant à la misogynie Fillon ne répond pas au réel problème et on sait que le mépris (rappelez vous Giscard et ses diamants) n' a jamais éteint une polémique.
En tous cas j'en connais un qui ne doit pas être mécontent!
Certains s'en amuseront (voir le dessin) voir encore ceci et encore ceci qui est jubilatoire, d'autres essaieront de voir s'il n ' y a pas matière à poursuite pénale mais tout cela est secondaire l'essentiel est que l'image de Fillon a en pris un sacré coup et que c'est pour un moment.
Pour être complet on sent une bien grande difficulté du côté de ceux qui voudraient aider Fillon et le Parquet National vient d'ouvrir une enquête. Les équipiers de Fillon peinent à le défendre .Ils utilisent les arguments éculés qui n'ont strictement rien a voir avec le problème : "ça vient du camp d'en face, c'est la période électorale. A quoi on peut leur répondre qu'est-ce que cela a a voir avec le fond? D'autres sont encore plus ridicules quand ils essaient de minimiser. Et celui qui a pour toute réponses qu'il a vu madame Fillon dans les couloirs de l'Assemblée!! Il n' d'ailleurs pas l'air très à l'aise Lamentable.Certains n'hésitent pas à dire vraiment n'importe quoi. Et l'on comprend mieux ,maintenant, pourquoi Fillon était vent debout contre la loi obligeant a déclarer le nom de ses collaborateurs! Avec Fillon quand vous votez pour lui vous avez la petite entreprise familiale. Quant a Fillon sa défense me paraît assez faible: "Je défends ma femme! mais sa femme est moins attaqué que lui. C'est sa pratique a lui qui est condamnable. "J'aime ma femme "ajoute t il! Mais personne n'en doute et ce n'est pas le problème. Pour le reste des mots dont chacun peut penser ce qu'il veut mais ce sont des preuves plus objectives que ces mots que l'on attend.Et ce titre savoureux du Canard Enchaîné sous forme de déclaration de Fillon aux enquêteurs: "Mais je vous assure que Pénélope n'a rien fait"! Quant a en rajouter avec ses enfants "avocats qui ne le sont pas, je ne sais ce que cela signifie! Les avocats de Fillon dans une conférence de presse ont soulevé des questions intéressantes sur l'application des textes et sur la compétence du Parquet National. Ces questions sont controversées et feront le bonheur de générations d'étudiants mais elles ne sont pas aussi simples qu'ont bien voulu nous le dire ces avocats. Par la suite Fillon qui avait indiqué qu'il se retirerait si il était mis en examen est revenu sur cette promesse montrant ainsi une évolution pas très digne. Il a , par ailleurs avec ses soutiens attaqué les journalistes et les juges ce qui pose tout de même problème pour quelqu'un qui aspire a devenir Président et garant des Institutions c'est à dire de la Justice et de la liberté de la presse. A suivre donc.
Ce blog est consacré à mes coups de coeur dans l'actualité, dans la littérature et dans mes voyages
mercredi 25 janvier 2017
mercredi 18 janvier 2017
Un récit de Salim Bachi
Je termine la lecture de :"Dieu,Allah moi et les autres"de Salim Bachi et j'ai apprécié à la fois le style et le fond de ce texte très personnel. Il y a là le récit d'une jeunesse dans l'Algérie des années 70, marquée par la maladie et surtout par une école dramatiquement obscurantiste. Les pages consacrées à l'école et à certains enseignants expliquent l'état de ce pays!On espère seulement que ce qu'il nous dit n'est qu'une exception même si il écrit que c'est un peu partout dans le pays que sévit cet enseignement ( si on peut appeler cela de l'enseignement!) qui ne peut que conduire a faire un peuple d'illétrés sans culture.
Il y a aussi et c'est une des parties importantes du livre son rapport à Dieu ou plutôt son absence de rapport et sur la "bondieuserie" qui s'est répandue partout dans le pays empêchant de penser par soi-même. Avec ce qu'il écrit on comprend qu'il n'ait pas pu rester dans ce pays et que la seule façon qu'il a eu de s’épanouir a été de partir; comme ,hélas, beaucoup.
Il y a aussi de nombreuses pages sur son rapport aux femmes , dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'est pas un rapport serein et apaisé ce qui s’explique, sans doute, par la frustration qui est le lot commun des jeunes gens en Algérie.
Au final donc un récit personnel mais qui donne bien a voir l'état du pays et son échec.
Enfin il y a ,aussi, un passage sur Albert Camus.Il a , en effet, été chargé d'accompagner Olivier Todd lorsque celui-ci travaillait à sa biographie d'Albert Camus et désirait se rendre sur le lieu de naissance de l'écrivain à Mondovi aujourd’hui Drean. Il en profite pour revenir sur le rapport de beaucoup d'Algérien avec Camus (vaste question) et il écrit ce passage que je retranscris mais que je trouve un peu excessif et peu conforme à ce que je ressens en étudiant la réaction de beaucoup d'Algériens:
"A l'époque où Olivier Todd était venu en Algérie pour préparer sa biographie, Boudiaf venait d'être assassiné, mais la guerre civile n'avait pas encore commencé et Camus était toujours considéré comme un traître par la majorité des intellectuels algériens. Je défie quiconque de me prouver le contraire aujourd'hui, on ne trouvera chez personne une défense de Camus, encore moins chez ceux, de nos jours, qui s'en réclament à cor et à cri.Il a fallu une guerre civile et la fin d'une Algérie mythique, celle de la révolution de novembre 54, pour que ces intellectuels comprennent enfin la position de Camus, pendant la guerre d'indépendance et fassent mine de l'accepter.
Je salue en tous cas le courage de cet écrivain et je regrette qu'il ait été obligé de quitter son pays qui aurait bien besoin d'intellectuel comme lui.
Il y a aussi et c'est une des parties importantes du livre son rapport à Dieu ou plutôt son absence de rapport et sur la "bondieuserie" qui s'est répandue partout dans le pays empêchant de penser par soi-même. Avec ce qu'il écrit on comprend qu'il n'ait pas pu rester dans ce pays et que la seule façon qu'il a eu de s’épanouir a été de partir; comme ,hélas, beaucoup.
Il y a aussi de nombreuses pages sur son rapport aux femmes , dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'est pas un rapport serein et apaisé ce qui s’explique, sans doute, par la frustration qui est le lot commun des jeunes gens en Algérie.
Au final donc un récit personnel mais qui donne bien a voir l'état du pays et son échec.
Enfin il y a ,aussi, un passage sur Albert Camus.Il a , en effet, été chargé d'accompagner Olivier Todd lorsque celui-ci travaillait à sa biographie d'Albert Camus et désirait se rendre sur le lieu de naissance de l'écrivain à Mondovi aujourd’hui Drean. Il en profite pour revenir sur le rapport de beaucoup d'Algérien avec Camus (vaste question) et il écrit ce passage que je retranscris mais que je trouve un peu excessif et peu conforme à ce que je ressens en étudiant la réaction de beaucoup d'Algériens:
"A l'époque où Olivier Todd était venu en Algérie pour préparer sa biographie, Boudiaf venait d'être assassiné, mais la guerre civile n'avait pas encore commencé et Camus était toujours considéré comme un traître par la majorité des intellectuels algériens. Je défie quiconque de me prouver le contraire aujourd'hui, on ne trouvera chez personne une défense de Camus, encore moins chez ceux, de nos jours, qui s'en réclament à cor et à cri.Il a fallu une guerre civile et la fin d'une Algérie mythique, celle de la révolution de novembre 54, pour que ces intellectuels comprennent enfin la position de Camus, pendant la guerre d'indépendance et fassent mine de l'accepter.
Je salue en tous cas le courage de cet écrivain et je regrette qu'il ait été obligé de quitter son pays qui aurait bien besoin d'intellectuel comme lui.
lundi 16 janvier 2017
Resolution
C'est le titre du nouvel ouvrage de F. Bayrou qui va paraître incessamment. Je ne l'ai donc pas encore lu mais le titre m'inspire un certain nombre de réflexions. De toute évidence il veut être le pendant, l'opposé du titre choisi par Emmanuel Macron : "Révolution" mais c'est , en définitive un mot un peu ambigu.
Dans son sens le plus courant , résolution nous dit :
Acte par lequel, après réflexion, on décide volontairement d'accomplir quelque chose : Prendre la résolution de ne plus boire.
Attitude, disposition d'esprit, qualité de quelqu'un qui ne se laisse pas détourner de ses entreprises : Montrer une résolution à toute épreuve.
Et dans cette acception F. Bayrou veut nous dire qu'il est tout a fait résolu mais résolu à quoi? La résolution en elle même n'a pas de qualité particulière. On peut être résolu a toutes sortes de combats ou même à la défaite!
Ce qui est également suggéré par le verbe se résoudre à qui, dans une de ses acceptions signifie se résigner à.
A quoi F. Bayrou se résigne t il?
Autrement dit le titre ne nous dit rien de précis et il faudra donc attendre de lire le livre.
Ceci dit le titre du livre d'Emmanuel Macron est également source de controverses. Le mot révolution a été mis a beaucoup de sauces et parfois pas des meilleures. Là encore "révolution" pourquoi pas mais pourquoi faire? Et quand on parle de révolution ne rêve t on pas un peu trop?
Ce sont des mots "valises" où l'on peut mettre a peu prés n'importe quoi. Il y a aussi le fameux mot "réforme". Il faut reformer! Là encore pourquoi pas mais pour faire quoi? Les initiés, ceux qui suivent attentivement les débats politiques voient a peu prés ce que les uns et les autres ont derrière la tête quand ils parlent de réforme et le mot leur permet de rester suffisamment dans le flou et l’ambiguïté, ce que les hommes politiques aiment par dessus tout et qui les différencie des hommes d'Etat qui eux savent où ils veulent aller et le disent clairement..
Ce sont des mots "valises" où l'on peut mettre a peu prés n'importe quoi. Il y a aussi le fameux mot "réforme". Il faut reformer! Là encore pourquoi pas mais pour faire quoi? Les initiés, ceux qui suivent attentivement les débats politiques voient a peu prés ce que les uns et les autres ont derrière la tête quand ils parlent de réforme et le mot leur permet de rester suffisamment dans le flou et l’ambiguïté, ce que les hommes politiques aiment par dessus tout et qui les différencie des hommes d'Etat qui eux savent où ils veulent aller et le disent clairement..
jeudi 12 janvier 2017
Un peu de politique !
Il y a bien longtemps que je n'ai pas rédigé une entrée consacrée à la politique. Sans doute parce qu’elle était bien décevante partout sr l'échiquier politique. Or l'élection présidentielle qui se profile redonne à la politique un intérêt majeur car cette élection va probablement entraîner une recomposition complété de l'offre politique. Nous sommes déjà débarrassé de Sarkozy dont j'avais écrit ,ici même, qu'il avait été un des plus mauvais président de la 5° République,conviction qui ne m'a pas quitté un instant. Mais c'est le passé!
Aujourd'hui va se jouer le sort du parti socialiste et celui de François Bayrou et leur sort , à tous deux, n'est pas des plus brillant.
La primaire socialiste est un théâtre sans lien avec la réalité et le seul qui avait un discours original et qui volait, en son temps, clarifié les choses nous vante désormais la fameuse "union des gauches"!
C'est dérisoire et pathétique! Les deux gauches qu'il avait raison de déclarer irréconciliable, voilà que tout à coup Vals pense qu'il pourra les réconcilier! Pathétique disais je et , cette fois , les électeurs ne s'y laisseront pas prendre: certains iront vers la gauche "révolutionnaire" celle qui fait rêver mais qui, au pouvoir, est contrainte de reculer et la gauche réaliste qui se contente d'un petit progrès mais qui, seule, ne peut absolument rien.
J'aime les choses claires et nettes et je préférerai que le choix soit clair entre une gauche sociale libérale et une gauche "révolutionnaire" et plus étatiste. Mais il semble que les hommes politiques n'aiment pas beaucoup la clarté et préfèrent l'entre deux.
Quant à François Bayrou il me semble aujourd'hui dans la seringue! Il est face à un dilemme majeur en raison de l'apparition de Macron, qui lui a pris sa place.
Que peut il faire? Il a tenté et , peut être, tente t il encore, de se rapprocher de Fillon (qui est une droite dure pas loin de l'extrême droite) en essayant de lui faire assouplir son programme contre des députés. J'appelle cela de la petite politique car il est absolument clair que Bayrou même s'il réussi n'influencera qu' à la marge le programme de Fillon et ce n'est même pas sûr. Or son positionnement, tout ce qu'il a dit depuis des années et encore récemment sur la nécessité d'une justice sociale le rapproche fortement de Macron.
Pour rejeter cette alliance, que certains au Modem réclament, Bayrou nous dit qu'il faut une alternance! Mais cette argumentation est absolument contraire a tout ce qu'il a soutenu depuis des années sur le système droite-gauche! Pense t il vraiment que Macron n'est pas une alternance? Alors que si Macron est élu il fait voler en éclat l'opposition socialiste/Républicains dont on a vu les résultats depuis plus de trente ans!
Il a donc le choix entre de petits arrangements politiciens (et adieu son image) et une position forte de véritable homme d'Etat en choisissant Macron.
Vous voyez que cette élection nous réserve des surprises et qu'elle est fondamentale pour régénérer un peu la vie politique.
Aujourd'hui va se jouer le sort du parti socialiste et celui de François Bayrou et leur sort , à tous deux, n'est pas des plus brillant.
La primaire socialiste est un théâtre sans lien avec la réalité et le seul qui avait un discours original et qui volait, en son temps, clarifié les choses nous vante désormais la fameuse "union des gauches"!
C'est dérisoire et pathétique! Les deux gauches qu'il avait raison de déclarer irréconciliable, voilà que tout à coup Vals pense qu'il pourra les réconcilier! Pathétique disais je et , cette fois , les électeurs ne s'y laisseront pas prendre: certains iront vers la gauche "révolutionnaire" celle qui fait rêver mais qui, au pouvoir, est contrainte de reculer et la gauche réaliste qui se contente d'un petit progrès mais qui, seule, ne peut absolument rien.
J'aime les choses claires et nettes et je préférerai que le choix soit clair entre une gauche sociale libérale et une gauche "révolutionnaire" et plus étatiste. Mais il semble que les hommes politiques n'aiment pas beaucoup la clarté et préfèrent l'entre deux.
Quant à François Bayrou il me semble aujourd'hui dans la seringue! Il est face à un dilemme majeur en raison de l'apparition de Macron, qui lui a pris sa place.
Que peut il faire? Il a tenté et , peut être, tente t il encore, de se rapprocher de Fillon (qui est une droite dure pas loin de l'extrême droite) en essayant de lui faire assouplir son programme contre des députés. J'appelle cela de la petite politique car il est absolument clair que Bayrou même s'il réussi n'influencera qu' à la marge le programme de Fillon et ce n'est même pas sûr. Or son positionnement, tout ce qu'il a dit depuis des années et encore récemment sur la nécessité d'une justice sociale le rapproche fortement de Macron.
Pour rejeter cette alliance, que certains au Modem réclament, Bayrou nous dit qu'il faut une alternance! Mais cette argumentation est absolument contraire a tout ce qu'il a soutenu depuis des années sur le système droite-gauche! Pense t il vraiment que Macron n'est pas une alternance? Alors que si Macron est élu il fait voler en éclat l'opposition socialiste/Républicains dont on a vu les résultats depuis plus de trente ans!
Il a donc le choix entre de petits arrangements politiciens (et adieu son image) et une position forte de véritable homme d'Etat en choisissant Macron.
Vous voyez que cette élection nous réserve des surprises et qu'elle est fondamentale pour régénérer un peu la vie politique.
lundi 2 janvier 2017
Anis Barnat
Il y a quelques jours j'ai appris ce que faisait actuellement le fils d'un ami, Anis Barnat. Je m'étais rendu compte, cet été, grâce à Facebook qu'il était très souvent en Grèce dans l'île de Lesbos et j'apprends qu'il met en place dans ce pays, à l'intention des réfugiés et surtout des enfants réfugiés une une organisation (sistema) née au Venezuela et dont un des responsables actuels est le grand chef d'Orchestre Gustavo Dudamel.
Cette organisation c'est Sistema qui est une association qui s'occupe au Venezuela des enfants très défavorisés et qui veut les éduquer, les élever leur permettre de se développer par la musique. J'avais , en son temps vu un reportage qui montrait les réussites éclatantes de ce programme. Anis qui s'est occupé lorsqu'il travaillait a Radio France de chorales dans les banlieues est l'homme qu'il convient pour ce beau programme en Grèce ou les enfants réfugiés sont dans le malheur ,l’inactivité et l'absence de perspectives.
Voilà une video dans laquelle il s'exprime sur ces projets et un entretien qu'il a donné., ainsi qu'un reportage et dans un entretien sur France musique.
Cette activité est,je le pense, à la fois très profitables à ces enfants et très gratifiante pour Anis car il fait quelque chose de concret pour essayer de sortir ces enfants de cette misère due à la guerre et à la folie des hommes. Je pense qu'il peut être tés fier .
Hier j'ai repensé à tout cela en écoutant le concert du nouvel an à Vienne qui était dirigé par ce jeune chef mondialement connu Gustavo Dudamel.
Je pense qu'Anis aura beaucoup de choses a dire et , éventuellement à écrire après cette expérience et en attendant vous pouvez aller sur le très beau site de l'organisation en Grèce et sur le site suivant
Et voici article paru le 30 octobre dans Sud Ouest (Bearn)
Cette organisation c'est Sistema qui est une association qui s'occupe au Venezuela des enfants très défavorisés et qui veut les éduquer, les élever leur permettre de se développer par la musique. J'avais , en son temps vu un reportage qui montrait les réussites éclatantes de ce programme. Anis qui s'est occupé lorsqu'il travaillait a Radio France de chorales dans les banlieues est l'homme qu'il convient pour ce beau programme en Grèce ou les enfants réfugiés sont dans le malheur ,l’inactivité et l'absence de perspectives.
Voilà une video dans laquelle il s'exprime sur ces projets et un entretien qu'il a donné., ainsi qu'un reportage et dans un entretien sur France musique.
Cette activité est,je le pense, à la fois très profitables à ces enfants et très gratifiante pour Anis car il fait quelque chose de concret pour essayer de sortir ces enfants de cette misère due à la guerre et à la folie des hommes. Je pense qu'il peut être tés fier .
Hier j'ai repensé à tout cela en écoutant le concert du nouvel an à Vienne qui était dirigé par ce jeune chef mondialement connu Gustavo Dudamel.
Je pense qu'Anis aura beaucoup de choses a dire et , éventuellement à écrire après cette expérience et en attendant vous pouvez aller sur le très beau site de l'organisation en Grèce et sur le site suivant
Et voici article paru le 30 octobre dans Sud Ouest (Bearn)
Anton Tchekhov
Je viens de m'acheter dans la collection La Pléiade les œuvres d'Anton Tchekhov et je vais en commencer la lecture. Cette envie m'est venu en relisant un petit livre de ma bibliothèque : "Regardez la neige qui tombe" de Roger Grenier. Ce petit livre est une analyse toute en nuance e en finesse de la vie et de l'oeuvre de l'écrivain russe.
Il faut rappeler que Tchekhov est né dans la famille d'un petit épicier dans une petite ville , assez ingrate, de la >Russie et que sa famille a toujours couru après l’argent.Il a même eu du mal a poursuivre ses études et ,pourtant, il deviendra médecin et vouera sa vie à a médecine.
A côté de cette activité médicale très prenante il écrira tout au long de sa vie de petits récits, de petites nouvelles à paraître dans les journaux. Il écrira aussi et il est très connu pour cela des pièces de théâtre et l'on joue encore , de nos jours Tchekhov dans le monde entier.
Il faut dire qu'il est à l'origine d'une nouvelle forme théâtrale pour son époque: des pièces où il y a peu d’action, il ne se passe presque rien.
Le décor est toujours le même : une vielle maison russe, un peu délabrée,avec une terrasse sir le devant donnant sur un parc, là autour d'une table et de quelques fauteuils de salon des personnages ( qui se ressemblent beaucoup d'une pièce à l'autre) discutent du temps qui passe, des rêves qui ont été les leurs, de leurs échecs. Ces personnages sont tous ,souvent, en fin de vie et il flotte sur l'ensemble de la pièce un parfum des temps anciens.
Je viens de terminer la lecture de deux pièces: La Mouette et Oncle Vania et j'ai beaucoup aimé. J'ai , aussi , mesuré ce que ces textes avaient de difficile pour les acteurs. Comment retenir tous ces discours, ces réflexions qui vont et viennent qui suivent les pensées des personnages. J'aurai personnellement beaucoup de mal a retenir tout cela. Mais à la fin de la lecture on aime ces personnages nostalgiques, désabusés et ses vies ,un peu ratées qui s'en vont vers la mort.
On lira avec intérêt cette analyse de la Cerisaie par Peter Brook.
Il faut rappeler que Tchekhov est né dans la famille d'un petit épicier dans une petite ville , assez ingrate, de la >Russie et que sa famille a toujours couru après l’argent.Il a même eu du mal a poursuivre ses études et ,pourtant, il deviendra médecin et vouera sa vie à a médecine.
A côté de cette activité médicale très prenante il écrira tout au long de sa vie de petits récits, de petites nouvelles à paraître dans les journaux. Il écrira aussi et il est très connu pour cela des pièces de théâtre et l'on joue encore , de nos jours Tchekhov dans le monde entier.
Il faut dire qu'il est à l'origine d'une nouvelle forme théâtrale pour son époque: des pièces où il y a peu d’action, il ne se passe presque rien.
Le décor est toujours le même : une vielle maison russe, un peu délabrée,avec une terrasse sir le devant donnant sur un parc, là autour d'une table et de quelques fauteuils de salon des personnages ( qui se ressemblent beaucoup d'une pièce à l'autre) discutent du temps qui passe, des rêves qui ont été les leurs, de leurs échecs. Ces personnages sont tous ,souvent, en fin de vie et il flotte sur l'ensemble de la pièce un parfum des temps anciens.
Je viens de terminer la lecture de deux pièces: La Mouette et Oncle Vania et j'ai beaucoup aimé. J'ai , aussi , mesuré ce que ces textes avaient de difficile pour les acteurs. Comment retenir tous ces discours, ces réflexions qui vont et viennent qui suivent les pensées des personnages. J'aurai personnellement beaucoup de mal a retenir tout cela. Mais à la fin de la lecture on aime ces personnages nostalgiques, désabusés et ses vies ,un peu ratées qui s'en vont vers la mort.
On lira avec intérêt cette analyse de la Cerisaie par Peter Brook.