lundi 2 janvier 2017

Anton Tchekhov

Je viens de m'acheter dans la collection La Pléiade les œuvres d'Anton Tchekhov et je vais en commencer la lecture. Cette envie m'est venu en relisant un petit livre de ma bibliothèque : "Regardez la neige qui tombe" de Roger Grenier. Ce petit livre est une analyse toute en nuance e en finesse de la vie et de l'oeuvre de l'écrivain russe.
Il faut rappeler que Tchekhov est né dans la famille d'un petit épicier dans une petite ville , assez ingrate, de la >Russie et que sa famille a toujours couru après l’argent.Il a même eu du mal a poursuivre ses études et ,pourtant, il deviendra médecin et vouera sa vie à a médecine.
A côté de cette activité médicale très prenante il écrira tout au long de sa vie de petits récits, de petites nouvelles à paraître dans les journaux. Il écrira aussi et il est très connu pour cela des pièces de théâtre et l'on joue encore , de nos jours Tchekhov dans le monde entier.
Il faut dire qu'il est à l'origine d'une nouvelle forme théâtrale  pour son époque: des pièces où il  y a peu d’action, il ne se passe presque rien.
Le décor est toujours le même : une vielle maison russe, un peu délabrée,avec une terrasse sir le devant donnant sur un parc, là autour d'une table et de quelques fauteuils de salon des personnages ( qui se ressemblent beaucoup d'une pièce à l'autre) discutent du temps qui passe, des rêves qui ont été les leurs, de leurs échecs. Ces personnages sont tous ,souvent, en fin de vie et il flotte sur l'ensemble de la pièce un parfum des temps anciens.
Je viens de terminer la lecture de deux pièces: La Mouette et Oncle Vania et j'ai beaucoup aimé. J'ai , aussi , mesuré ce que ces textes avaient de difficile pour les acteurs. Comment retenir tous ces discours, ces réflexions qui vont et viennent qui suivent les pensées des personnages. J'aurai personnellement beaucoup de mal a retenir tout cela. Mais à la fin de la lecture on aime ces personnages nostalgiques, désabusés et ses vies ,un peu ratées qui s'en vont vers la mort.
On lira avec intérêt cette analyse de la Cerisaie par Peter Brook.

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