Je met a profit ce temps d'été pour relire quelques grands noms de la littérature.J'ai donc repris Balzac, ce géant, dont j'ai apprécié : La cousine Bette, Le cousin Pons, Le colonel Chabert, Eugénie Grandet,Le curé de Tours et tant d'autres. Je n'avais ,par contre, jamais lu Les illusions perdues ce que je viens de faire.
Ce roman qui est le chemin vers l'enfer du jeune Lucien de Rubempré est,pour l'essentiel, une analyse du milieu journalistique et celui des critiques littéraires et de théâtres et ce que nous en dit Balzac n'est pas très reluisant. On ne peut s'empêcher en lisant de se demander si de telles pratiques existent toujours aujourd'hui. Probablement.
J'ai aimé la première et la dernière partie du roman moins la deuxième qui m'a parue un peu longue et qui est le récit des premiers pas, hésitants de Lucien vers le journalisme, abandonnant ce qu'il rêvait de faire: écrire une oeuvre.
Par contre la première partie avec sa description d’Angoulême ,ville de province, sa petite noblesse qui croit tenir le haut du pavé,les relations de Lucien avec sa soeur et son ami Sechard qui deviendra son beau frère, son entrée dans le monde de cette petite noblesse, sa relation avec Madame de Bargeton, tout cela est bien décrit et agréable à lire.
La dernière partie qui décrit la réussite puis la chute de Lucien, victime d'un monde sans moral est également captivante.
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