samedi 13 janvier 2018

Max Moreau : Meurtre par balle à blanc.

Je termine la lecture du nouveau roman que Max Moreau vient de publier aux Editions L'Harmattan et qui a pour titre Meurtre par balle à blanc. Je suis allé le 12 janvier l'écouter en parler au Parvis. Je savais que Max Moreau écrivait mais je savais qu'il était surtout un économiste et il suffit, d'ailleurs, de voir la liste impressionnante de ces livres pour s'en convaincre. Il nous a dit au Parvis qu'il avait été quelques fois heureux que certaines de ses idées aient été reprises par des gouvernements.
Mais,ici, nous sommes dans le roman et dans le roman à la fois de mœurs et policier.L'ensemble se déroule dans un certain milieu, celui de la grande bourgeoisie parisienne et notamment dans un environnement de golfeurs que l'auteur connaît bien. Je dois avouer que j'ai été un peu perdu dans les termes du Golf qui émaillent le texte et qui, pour moi, n'évoquaient rien. Mais j'ai aimé la description des milieux mondains et des mondanités qui est très réussi et qui est ,à la fois , très cruel et probablement très vrai, m^me si j'ai été un peu agacé par cette énumération des marques de chaussures, de vêtements ou de robe de chambre de luxe!Mais c'est ,sans doute, pour accentuer le côté un peu snob et m'as-tu-vu" de ces mondains!
Il y a , aussi une description du monde des courses automobiles, avec au détour l'apparition de Jean Manuel Fangio et là encore, on sent que l'auteur est un connaisseur.
Mais, en définitive ce qui passionne dans ce roman c'est l'histoire de ce Fabrice Passy, cet industriel de haut vol, cet homme de pouvoir assez dénué de scrupules, cet homme à femme qui se trouve jeté dans une histoire criminelle, le mari de sa maîtresse étant mort de manière douteuse. Le récit est fort bien mené avec ce qu'il faut de suspense pour que le lecteur ait envie de continuer pour savoir. Cet homme a t-il été tué et par qui où s'est-il suicidé? Le lecteur attend de savoir et c'est là tout l'art des auteurs de romans policiers. Enfin, ancien avocat, j'ai aimé la description de l'instruction et du procès d'Assises avec des remarques justes sur magistrats et avocats.
Je ne dirai évidement rien de la cause de la mort et je trouve que c'est bien trouvé et que cela justifie bien le titre du roman qui, a priori, est assez énigmatique.

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