Décidément ce mois de janvier est bien cruel. Je viens d'apprendre le décès de notre confrère Pierre Thoumieux et là encore beaucoup de souvenirs me reviennent. J'ai commencé ma vie d'avocat en 1967 par un stage chez André Thoumieux le père de Pierre et j'ai donc rencontré Pierre à cette époque car il avait un bureau jouxtant le mien place de la Libération. Il cherchait encore sa voie et est devenu ensuite avocat.
Pierre a souffert de la personnalité énorme de son père qui était, à l'époque avec Jean Darmendrail l'un des deux grands avocats de Pau: deux personnalités dissemblables. André Thoumieux ,homme cultivé ( qui aimait Pezenas et le Cap Sounion)qui soignait ses écrits et plaidait avec force de sa voix retentissante alors que Jean Darmendrail, pétri de culture latine (connaisseur de Marc Aurele) faisait dans la subtilité et la persuasion. Les deux s'affrontaient souvent.
Pierre s'est un peu coupé des ses confrères et a fini sa vie en vivant ,si je ne me trompe pas ,une partie de l'année au Maroc pays qu'il chérissait et dont sa femme était originaire.
J'ai été amené a défendre Pierre lorsque j'étais bâtonnier victime qu'il était d'un Juge , comme il en a existé quelques uns ,hélas, qui voulait se "payer" un avocat et qui n'avait rien trouvé de mieux (faisant de la justice spectacle) que de le faire arrêter sur l'autoroute.Je me souviens encore de mes interventions musclées auprés du Procureur Général de l'époque! L'affaire s'était éteinte d'elle même ne reposant sur rien que sur la mégalomanie d'un petit juge.
J'ai regretté de ne plus avoir de ses nouvelles après ma retraite. Qu'il repose en paix. Ses obsèques auront lieu au cimetière de Pau le 24 a 14 h 30. Je l'indique sans savoir s'il ne souhaitait pas la plus stricte intimité. Le voilà qui va donc rejoindre son père, sa mère Marcelle avocate également, sa soeur Colette également avocat devenu ensuite magistrat et sa soeur Françoise violoniste distinguée,premier prix du Conservatoire de Paris que j'ai eu la chance d'entendre quelques fois en concert. J'ai une pensée pour tous.
Ce blog est consacré à mes coups de coeur dans l'actualité, dans la littérature et dans mes voyages
lundi 21 janvier 2019
jeudi 10 janvier 2019
Helene Hanff: 84,Charing Cross Road
Voilà encore un livre que je n'aurai pas acheté et donc lu si une amie ne me l'avait signalé et j'aurai raté une sorte de petit bijou d'humour , de drôlerie et en même temps un éloge des livres et de la lecture.
Ce petit livre qui , en réalité, a connu un très grand succès est l'échange de correspondances entre une américaine, vivant assez pauvrement, auteur de scénarios pour la télévision mais avant tout passionné de littérature et de vieux livres avec les dirigeants et salariés d'une librairie à l'ancienne située à Londres et a qui elle commande, dans la mesure de ses faibles moyens des livres anciens.
La correspondance commence presque comme une correspondance officielle d'un client avec son fournisseur mais prend très vite un tour plus personnel et amical.
Cette américaine qui rêve de venir à Londres dés que ses moyens lui permettront de le faire est pleine d'humour et on se régale de ce qu'elle écrit. Elle est aussi très cultivée et connaît bien les vieux auteurs de la littérature anglaise. Elle fait part de ses exigences avec une grande drôlerie et elle rudoie ses interlocuteurs amicalement.
La postface de Thomas Simmonet nous explique comment cette correspondance de trente ans est devenu par une sorte de petit miracle un livre culte puis un très beau film. Je ne vous en dit pas plus.Allez lire ce livre et vous régaler.
Ce livre m'a rappelé dans sa forme deux autres livres passionnants : "Inconnu a cette adresse" et "Ecrivez moi Madeleine" que j'avais beaucoup aimé.
Ce petit livre qui , en réalité, a connu un très grand succès est l'échange de correspondances entre une américaine, vivant assez pauvrement, auteur de scénarios pour la télévision mais avant tout passionné de littérature et de vieux livres avec les dirigeants et salariés d'une librairie à l'ancienne située à Londres et a qui elle commande, dans la mesure de ses faibles moyens des livres anciens.
La correspondance commence presque comme une correspondance officielle d'un client avec son fournisseur mais prend très vite un tour plus personnel et amical.
Cette américaine qui rêve de venir à Londres dés que ses moyens lui permettront de le faire est pleine d'humour et on se régale de ce qu'elle écrit. Elle est aussi très cultivée et connaît bien les vieux auteurs de la littérature anglaise. Elle fait part de ses exigences avec une grande drôlerie et elle rudoie ses interlocuteurs amicalement.
La postface de Thomas Simmonet nous explique comment cette correspondance de trente ans est devenu par une sorte de petit miracle un livre culte puis un très beau film. Je ne vous en dit pas plus.Allez lire ce livre et vous régaler.
Ce livre m'a rappelé dans sa forme deux autres livres passionnants : "Inconnu a cette adresse" et "Ecrivez moi Madeleine" que j'avais beaucoup aimé.
samedi 5 janvier 2019
Serge Legrand
Mon ami et ancien confrère Serge Legrand vient de nous quitter en ce début d'année après avoir enduré pendant de longues années une maladie invalidante qu'il a affronté avec courage et sans jamais perdre son humour, sa joie de vivre même s'il a dû connaitre des jours difficiles.
La seule consolation que je me donne c'est qu'il ne souffre plus .
La tristesse m'envahit et que de souvenirs me reviennent en mémoire! Et d'abord cette joie de vivre, son sens du rire et de la fête dont ses confrères se souviennent avec les mémorables après-midi de la 3° chambre c'est à dire du Café de la Paix tout prés du Palais avec les Laparade, Rodon, Loustalot-Forest, Blois et d'autres encore, la plupart aujourd’hui disparu. Les soirées de fêtes et les réceptions chez lui car , avec Marie-Noëlle ils aimaient recevoir.
Que de souvenirs dans l'exercice de son métier qu'il aimait par dessus tout. Comme il le disait lui-même il plaidait "sentimental" car il aimait ceux qu'ils défendait la plupart plus malheureux que méchant et pour lui l'aspect humain passait avant le droit et la procédure.
Il a a été aussi pendant quelques années Maire de son petit village de Montaut et j'ai encore le souvenir du jour ou il a été intronisé Maire face a son concurrent assez mauvais perdant!
Mais à lire ce que je viens d'écrire on pourrait penser que Serge Legrand était un être léger. Ce serait se tromper totalement et un jour je lui ai écrit qu'il faisait souvent le clown mais que le plus souvent les clowns sont tristes. Et , de fait, il était assez hanté par la mort et par le temps qui passe. Ce n'est pas un hasard si son écrivain préféré était Proust qu'il a souvent relu étant comme lui à la recherche du temps perdu.Nous en avons souvent parlé car je suis,moi aussi, comme lui soucieux du temps qui passe si vite.
Ces préoccupations se retrouvent dans ce qu'il a écrit car il aimait écrire et a beaucoup noirci de papier. J'ai eu la chance de lui donner une de ses dernières grandes joie puisque je l'ai aidé à publier sur internet deux de ses écrits: Fortune,jeunesse impair et manque et Maladie d'amour . Dans ses écrits il nous montre qu'il aimait les beaux endroits et notamment les bars comme le Harris bar à Venise ou à Paris, celui des grands hôtels et c'était ,à nouveau, son côté un peu proustien. Il a accompli dans sa vie de beaux voyages dont il gardait un grand souvenir.
Il a eu aussi la chance d'avoir une vie familiale heureuse avec Marie-Noëlle qui l'assistait et qui était le pôle sérieux de la famille et il était très fier, a juste titre, de la réussite de ses enfants.
Beaucoup des ses confrères et notamment des jeunes qu'il a toujours aidé avec générosité sont dans la peine et se souviendront de lui.
J'espère que tu vas retrouver les nombreux amis dont la disparition t'avait laissé désolé toi qui aimait par dessus tout les dons de l'amitié.
Adieu , ami Serge tu vas nous manquer.
J'ai assisté
cette après-midi 7 janvier à la messe dans la petite Eglise de son village, à Montaut
Beaucoup de monde , de nombreux avocats en robe et une cérémonie qui a été marqué par les propos de ses trois enfants:Emmanuelle, François et Denis qui ont tous rappelé de nombreuses anecdotes de leur vie avec ce père aimant et souvent très fantaisiste. Ils ont tous remercié leur mère qui , comme je l'ai écrit plus haut, était le point de stabilité .Ils ont tous été émouvants. Il a été aussi Maire de Montaut et la Commune par la voix de son MAire lui a rendu hommage
La seule consolation que je me donne c'est qu'il ne souffre plus .
La tristesse m'envahit et que de souvenirs me reviennent en mémoire! Et d'abord cette joie de vivre, son sens du rire et de la fête dont ses confrères se souviennent avec les mémorables après-midi de la 3° chambre c'est à dire du Café de la Paix tout prés du Palais avec les Laparade, Rodon, Loustalot-Forest, Blois et d'autres encore, la plupart aujourd’hui disparu. Les soirées de fêtes et les réceptions chez lui car , avec Marie-Noëlle ils aimaient recevoir.
Que de souvenirs dans l'exercice de son métier qu'il aimait par dessus tout. Comme il le disait lui-même il plaidait "sentimental" car il aimait ceux qu'ils défendait la plupart plus malheureux que méchant et pour lui l'aspect humain passait avant le droit et la procédure.
Il a a été aussi pendant quelques années Maire de son petit village de Montaut et j'ai encore le souvenir du jour ou il a été intronisé Maire face a son concurrent assez mauvais perdant!
Mais à lire ce que je viens d'écrire on pourrait penser que Serge Legrand était un être léger. Ce serait se tromper totalement et un jour je lui ai écrit qu'il faisait souvent le clown mais que le plus souvent les clowns sont tristes. Et , de fait, il était assez hanté par la mort et par le temps qui passe. Ce n'est pas un hasard si son écrivain préféré était Proust qu'il a souvent relu étant comme lui à la recherche du temps perdu.Nous en avons souvent parlé car je suis,moi aussi, comme lui soucieux du temps qui passe si vite.
Ces préoccupations se retrouvent dans ce qu'il a écrit car il aimait écrire et a beaucoup noirci de papier. J'ai eu la chance de lui donner une de ses dernières grandes joie puisque je l'ai aidé à publier sur internet deux de ses écrits: Fortune,jeunesse impair et manque et Maladie d'amour . Dans ses écrits il nous montre qu'il aimait les beaux endroits et notamment les bars comme le Harris bar à Venise ou à Paris, celui des grands hôtels et c'était ,à nouveau, son côté un peu proustien. Il a accompli dans sa vie de beaux voyages dont il gardait un grand souvenir.
Il a eu aussi la chance d'avoir une vie familiale heureuse avec Marie-Noëlle qui l'assistait et qui était le pôle sérieux de la famille et il était très fier, a juste titre, de la réussite de ses enfants.
Beaucoup des ses confrères et notamment des jeunes qu'il a toujours aidé avec générosité sont dans la peine et se souviendront de lui.
J'espère que tu vas retrouver les nombreux amis dont la disparition t'avait laissé désolé toi qui aimait par dessus tout les dons de l'amitié.
Adieu , ami Serge tu vas nous manquer.
J'ai assisté
cette après-midi 7 janvier à la messe dans la petite Eglise de son village, à Montaut
Beaucoup de monde , de nombreux avocats en robe et une cérémonie qui a été marqué par les propos de ses trois enfants:Emmanuelle, François et Denis qui ont tous rappelé de nombreuses anecdotes de leur vie avec ce père aimant et souvent très fantaisiste. Ils ont tous remercié leur mère qui , comme je l'ai écrit plus haut, était le point de stabilité .Ils ont tous été émouvants. Il a été aussi Maire de Montaut et la Commune par la voix de son MAire lui a rendu hommage
mercredi 2 janvier 2019
Philippe Lançon: Le lambeau
Ce livre de Philippe Lançon a connu un très grand succès et j'ai lu de nombreuses critiques, toutes très élogieuses.(Et ici encore et la et la enfin) Il a reçu le prix special du Femina et je ne l’ai pourtant pas acheté jusqu’à ce qu'une amie me le conseille fortement (elle m'avait écrit c'est un livre indispensable) et je n'ai pas été déçu et ce livre est, en effet, indispensable pour connaître l'horreur des attentats. D'habitude je lis mes livres sans m'arrêter,là je me suis souvent arrêté pour digérer et pour me réserver le plaisir de la suite.
C'est d'abord un livre remarquablement écrit. Chaque phrase est à la fois belle et profonde. C'est un livre de la mémoire et du temps puisque l'auteur,victime du terrible drame de Charly Hebdo, cherche a se remémorer tous les instants qui ont précédés le drame, cherchant a tout situer avec une précision d'orfèvre même si cela lui est quelques fois très difficile et il note avec précision toutes les pensées, les impressions souvent fugaces qui lui sont venues au cours de ces différentes étapes du drame.Ce n'est donc pas un livre que l'on peut lire en diagonale. Il faut apprécier chacune des phrases, chacune des parties car elles appellent à la méditation et les pages sur la dernière conférence de rédaction de Charly Hebdo et sur le moment de l'attentat sont d'une cruauté magnifique.
Il y a , aussi, des pages très émouvantes (mais ne le sont-elles pas toutes?) comme cet échange de mail entre un journaliste et l'auteur dans lesquels le journaliste confesse qu'il s'est détourné de Philippe Lançon blessé, le jour même de l'attentat, par peur, par lâcheté ,croit-il, et la réponse de Philippe qui lui dit qu'il ne s'est rendu compte de rien, qu'il se garde de juger et qui, finalement console celui qui a cru fauter.
De belles pages aussi sur la souffrance et sur l'hospitalisation de longue durée, sur les multiples opérations, sur cette mise à l'écart du monde des vivants, sur ces chambres d'hôpitaux qui deviennent des mondes et sur le temps qui n'a plus la même valeur que dans la vie, sur certains qui souffrent encore plus que soi comme "le pauvre Ludo" et sur ce monde des soignants si nécessaire et si remarquable et, au passage un superbe portrait de Chloé "sa chirurgienne" comme il l'appelle., cette femme apparemment admirable. (on lira en souriant ce passage relatif à la visite de François Hollande). L'auteur noue des relations avec ses soignants et eux-même sont envahis quelques fois au point de ressentir "la maladie des patients" que je ne connaissais pas et qui est une forme d'attachement contre lequel ils doivent lutter. Et, aussi, ces policiers chargés de le protéger, la discrétion même, et l'un d'eux qui entre dans la chambre et qui lui dit " Ma femme prie chaque soir pour vous". C'est tout mais c'est tellement, un peu comme le geste de cet ami qui lève son chapeau devant Oscar Wilde ,humilié et conduit a sa prison, geste qui bouleverse Oscar Wilde.
La blessure subie est une blessure de guerre et dans toute la reconstruction du visage qui est entrepris ce livre ne pouvait pas ne pas me rappeler le beau recit de Marc Dugain dans "La chambre des officiers" avec cette évocation des progrès fait dans ce domaine lors d la guerre de 14 puis dans toutes les guerres suivantes.
L'auteur nous dit aussi comment la musique et la litterature l'ont aidé dans les moments difficiles et il revient sur cette lecture ,répétée lors de chaque opération, de la mort de la grand mère dans le roman de Proust.
Et on le suit jusqu’à sa première grande sortie à la campagne dans la maison de des grands parents et l'on sent alors que la vie va repartir, qui ne sera cependant jamais tout a fait l'ancienne vie.
Au total un grand livre par le style et la densité du propos et qui fait que le mot attentat n'aura plus pour moi un sens un peu abstrait mais évoquera toujours le parcours de Philippe Lançon.
Voir
C'est d'abord un livre remarquablement écrit. Chaque phrase est à la fois belle et profonde. C'est un livre de la mémoire et du temps puisque l'auteur,victime du terrible drame de Charly Hebdo, cherche a se remémorer tous les instants qui ont précédés le drame, cherchant a tout situer avec une précision d'orfèvre même si cela lui est quelques fois très difficile et il note avec précision toutes les pensées, les impressions souvent fugaces qui lui sont venues au cours de ces différentes étapes du drame.Ce n'est donc pas un livre que l'on peut lire en diagonale. Il faut apprécier chacune des phrases, chacune des parties car elles appellent à la méditation et les pages sur la dernière conférence de rédaction de Charly Hebdo et sur le moment de l'attentat sont d'une cruauté magnifique.
Il y a , aussi, des pages très émouvantes (mais ne le sont-elles pas toutes?) comme cet échange de mail entre un journaliste et l'auteur dans lesquels le journaliste confesse qu'il s'est détourné de Philippe Lançon blessé, le jour même de l'attentat, par peur, par lâcheté ,croit-il, et la réponse de Philippe qui lui dit qu'il ne s'est rendu compte de rien, qu'il se garde de juger et qui, finalement console celui qui a cru fauter.
De belles pages aussi sur la souffrance et sur l'hospitalisation de longue durée, sur les multiples opérations, sur cette mise à l'écart du monde des vivants, sur ces chambres d'hôpitaux qui deviennent des mondes et sur le temps qui n'a plus la même valeur que dans la vie, sur certains qui souffrent encore plus que soi comme "le pauvre Ludo" et sur ce monde des soignants si nécessaire et si remarquable et, au passage un superbe portrait de Chloé "sa chirurgienne" comme il l'appelle., cette femme apparemment admirable. (on lira en souriant ce passage relatif à la visite de François Hollande). L'auteur noue des relations avec ses soignants et eux-même sont envahis quelques fois au point de ressentir "la maladie des patients" que je ne connaissais pas et qui est une forme d'attachement contre lequel ils doivent lutter. Et, aussi, ces policiers chargés de le protéger, la discrétion même, et l'un d'eux qui entre dans la chambre et qui lui dit " Ma femme prie chaque soir pour vous". C'est tout mais c'est tellement, un peu comme le geste de cet ami qui lève son chapeau devant Oscar Wilde ,humilié et conduit a sa prison, geste qui bouleverse Oscar Wilde.
La blessure subie est une blessure de guerre et dans toute la reconstruction du visage qui est entrepris ce livre ne pouvait pas ne pas me rappeler le beau recit de Marc Dugain dans "La chambre des officiers" avec cette évocation des progrès fait dans ce domaine lors d la guerre de 14 puis dans toutes les guerres suivantes.
L'auteur nous dit aussi comment la musique et la litterature l'ont aidé dans les moments difficiles et il revient sur cette lecture ,répétée lors de chaque opération, de la mort de la grand mère dans le roman de Proust.
Et on le suit jusqu’à sa première grande sortie à la campagne dans la maison de des grands parents et l'on sent alors que la vie va repartir, qui ne sera cependant jamais tout a fait l'ancienne vie.
Au total un grand livre par le style et la densité du propos et qui fait que le mot attentat n'aura plus pour moi un sens un peu abstrait mais évoquera toujours le parcours de Philippe Lançon.
Voir