"Le temps de rêver est bien court" ce vers d'Aragon est le titre d' un roman de Bertrand
Longuespé qui vient de paraître aux Editions Thierry Marchaisse et qui traite
de la fin de la guerre d’Algérie. Je n’ai rien appris, a proprement
parler, sur cette période que j’ai vécue mais j’ai retrouvé, bien rendue, l’atmosphère
de ces années 1960-1962.c’est à dire ce moment où tout allait finir dans les
drames que l’on sait.
Edgard Grion, un jeune breton
tenté par le communisme est envoyé en Algérie
et se trouve confronté avec la guerre dans les djebels. Il est sous-lieutenant
et fera consciencieusement son « travail » de militaire jusqu’au jour
où, approché par des communistes il se livrera à de l’espionnage, un espionnage
en vérité bien anodin mais toujours délicat en période de guerre.
Il rencontrera grâce a un compagnon d’armes une famille de
colon algérois et tombera amoureux de la
fille de la famille, ce qui l’attachera au pays
et lui fera comprendre le drame des pieds-noirs.
La compléxité de cette guerre est bien rendue. La fin de la guerre, la lutte désespérée de l’OAS, la torture, les assassinats dans les deux camps et, enfin le départ. Tout cela est bien rendu.
La compléxité de cette guerre est bien rendue. La fin de la guerre, la lutte désespérée de l’OAS, la torture, les assassinats dans les deux camps et, enfin le départ. Tout cela est bien rendu.
Et ce roman est écrit par un
auteur né en 1970 qui n’a donc pas connu cette période. Voilà le miracle de la littérature !
Je l'ai aussi lu par curiosité,très agréable à lire tout en étant très instructif sur l'état d'esprit qui régnait durant cette période noire de notre histoire.Une vision neutre du conflit qui différencie ce livre des autres évoquant ce sujet.Vivement conseillé.
RépondreSupprimerDifficile quand on a bien connu une époque de lire, avec objectivité, ce qu'en font même les plus honnêtes des historiens...
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