jeudi 18 mai 2023

Claude Monet et Georges Clemenceau

 

                                                               



Dans ce livre l’auteur, Alexandre Duval-Stalla, décrit et analyse les relations de Monet et de Georges Clemenceau deux hommes  géants ,chacun dans son domaine. Un peintre absolument majeur et un homme d’Etat dont l’histoire a retenu le nom.

A été publié il y a longtemps la correspondance entre les deux grands amis et c’est à partir de cette correspondance notamment que l’auteur nous décrit le détail de leurs relations et notamment à la fin de la vie de Monet.

Le peintre ,âgé et qui perd peu à peu la vue, travaille à une œuvre colossale :Les nymphéas que l’on peut encore voir au Musée de l’Orangerie à Paris.

Après l’armistice de la guerre de 14-18 la première visite de Clemenceau est pour son viel ami, lequel a décidé de léguer à la France ce dernier travail des Nymphéas.

Cela pourrait être à la fois grand et simple mais c’est sans compter sur Monet qui travaille sans relâche à ces tableaux de très grands formats avec une exigence extraordinaire et qui, dès le début a voulu pour ces toiles léguées à la France un lieu spécial d’exposition dont il avait une idée précise .

L’auteur montre les nombreuses péripéties qui résultent de ces exigences artistiques de Monet, exigences qui finissent par irriter son ami Georges Clemenceau.

Prenant appui sur le rappel de cette histoire l’auteur évoque plus largement la vie des deux amis, leur jeunesse rebelle, leur fougue mais aussi , surtout dans le cas de Monet leurs difficultés nombreuses et sérieuses. Clemenceau se « rangera » plus tôt alors que Monet connaîtra quasiment la misère, lâché par sa famille.

Il montre pour Monet et toute une partie des jeunes peintres de son époque l’hostilité des milieux officiels , de l’art académique qui s’oppose résolument à ceux qui deviendront les « Impressionnistes ».C’est donc l’histoire mouvementée de l’impressionnisme qui est relatée dans ce livre.

L’auteur montre analyse aussi les convictions républicaines de Georges Clemenceau, son hostilité (assez seul à cette époque) à toutes les colonisation, sa volonté de libérer le peuple par l’éducation , une meilleure situation, une meilleure justice mais n’acceptant pas les projets de ce qui était alors la gauche radicaleVoilà ce qu’il écrivait et qui trouve encore des échos de nos jours.

« je suis pour le développement intégral de l’individu. Quant à me prononcer sur l’appropriation collective du sol, du sous-sol, je réponds catégoriquement non ! non ! je suis pour la liberté intégrale, et je ne consentirai jamais à entrer dans les couvents et dans les casernes que vous entendez nous préparer »

Clemenceau  qui se battra pour Dreyfus et qui écrira un très grand nombre d’articles (plus de 4000 pages !)

 

L’auteur montre aussi le travail fantastique, exigeant, inlassable de Monet travaillant à ses séries :les meules, les peupliers, la Cathédrale de Rouen  ,Londres  s et Venise.

Au total ce livre vous donnera une idée exacte et complète de la vie de ces deux personnages et de leur amitié malgré leurs préoccupations différentes, l’admiration de Clemenceau pour la peinture de Monet expliquant en grande partie cette amitié.

Un ami m'a signalé également une pièce de théatre sur ce thème.

samedi 6 mai 2023

Bernard Cazeneuve Avec Mauriac

 Hier , j'ai profité de mon voyage en train pour Paris pour lire le livre que Bernard Cazeneuve a consacré à François Mauriac. Bernard Cazeneuve  connaît depuis longtemps (depuis son adolescence) l'écrivain et ce livre est un exercice d'admiration en nous disant combien il avait apprécié , très jeune, les romans de François Mauriac et sa poésie.

Par la suite il préférera le Mauriac ,journaliste ,chroniqueur, celui du fameux Bloc-notes.



Je connais Mauriac depuis assez longtemps aussi et j'ai lu l'importante biographie que lui a consacré Jean Luc Barré mais aussi, à l'occasion de la Covid l'ensemble de ses romans. 

J'ai commencé par les romans dans lesquels François Mauriac dépeint à la fois une région: Bordeaux et la haute Lande Girondine et ce milieu de la bourgeoisie bordelaise et qui  crée, aussi, des personnages tourmentés à l'image de Thérèse Desqueyroux  dont la force romanesque n'est pas loin d'égaler l'Emma Bovary de Flaubert, les deux dépeignant des femmes insatisfaites de leur situation.

Mais ,à côté des romans, il y a l'importante chronique politique qui couvre une large période et qui se retrouve dans le fameux Bloc-notes

On ne peut pas, en lisant l'œuvre politique de Mauriac, telle qu'elle apparaît dans le Bloc-Notes et que rappelle très justement Bernard Cazeneuve ne pas faire une comparaison avec le Camus journaliste.

 Ils avaient ,tous deux , la même rigueur à l'égard de la vérité , le sens de la nuance et le respect de l'adversaire .Bernard Cazeneuve écrit , à plusieurs reprises, combien il admire Mauriac qui ne se laisse pas enfermer par son milieu et qui résiste aux "effets de meute".

Et en  effet que ce soit sur le rôle de l'église en Espagne au moment de la guerre, que ce soit sur les problèmes coloniaux (Maroc et Algérie) François Mauriac est à contre courant de son milieu.

François Mauriac et Camus eurent ,ensemble quelques polémiques mais toujours respectueuses, notamment au moment de la Libération et leurs positions sur la guerre d'Algérie furent également quelques fois légèrement opposées, Camus reprochant à François Mauriac de traiter le problème en surplomb sans connaître le pays et sans se soucier des européens d'Algérie.

On écoutera, sur ces relations Mauriac-Camus  un très intéressant entretien  avec le Professeur Raphaël Drai




jeudi 20 avril 2023

"Moi je crois pas" de Jean Claude Grumbert au théâtre de Pari à Tarbes: Michel Petit Acteur

 


         






Soirée théâtrale ce soir au Théâtre de Pari à Tarbes pour voir la pièce de Jean Claude Grumbert : "Moi je crois pas" et si j'y ai assisté c'est parce que mon ami et ancien associé Michel Petit y jouait le rôle du mari pendant que sa compagne dans la vie, Catherine Mazereau joue son épouse de théâtre. Je n'ai appris que très récemment que Michel Petit jouait au théâtre en amateur.

La pièce qui a été jouée à Paris avec Pierre Arditi et elle a connu un grand succès. En voici un extrait  et voilà comment elle est présentée dans émission de Radio France

Au théâtre de Tarbes Michel Petit et sa compagne ont donné un spectacle intéressant, de qualité et nous ont donné a voir un vieux couple pour lequel la vie a passé et qui se retrouve tous les soirs devant un poste de télévision à se disputer à propos de tout et de rien.

Cette pièce fait rire mais, en même temps, elle a un côté tragique car c'est bien de vieillesse dont il s'agit et les personnages ont perdu l'allant de la jeunesse et mènent désormais une vie étriquée. Lui est particulièrement agressif (ce dont il se répand à certains moments), il est dans la provocation, quelques fois dans le complotisme et ne croyant a rien il tient quelques fois des propos de café du commerce! Elle, on sent qu'elle subit et tout ce qu'elle peut dire n'entraine chez lui que scepticisme.

Quant il claironne d'un ton péremptoire qu'il ne croit pas qu'il y ait une vie après la mort, elle lui répond: "Pour moi c'est le contraire"! Elle précise qu'en effet elle pense qu'il n' ya pas de vie  avant la mort. La réplique fait rire dans la salle mais elle a, aussi, un côté tragique ,elle montre que nos vies sont souvent en deçà de nos rêves. C'est l'absurde de Camus.

On sent pourtant qu'il y a encore de la tendresse chez ce vieux couple et que, dans le fond, ces discussions animées ne sont qu'une manière de passer le temps, ce temps qui a passé et qui laisse entrevoir la fin du chemin.

J'ai fréquenté Michel Petit de nombreuses années sur le plan professionnel mais je ne me  doutai pas de son attrait pour le théâtre et de sa qualité de comédien. Bravo à elle et à lui. Les deux acteurs le restituent très bien le climat autour de ce vieux couple et l'on sort de ce spectacle à la fois heureux d'avoir rit et un peu triste .








samedi 15 avril 2023

Les limites et les dangers du Macronisme.

 Chacun sait que j’ai adhéré, dés le début, aux propositions d’Emmanuel Macron et à son analyse de la situation politique et à sa théorie politique du « en même temps », c'est-à-dire, dans le fond un positionnement au centre avec des projets de droite mais également de gauche. Cela me paraissait correspondre à la situation où les partis de gouvernement, de gauche et de droite, faisaient déjà des politiques qui prenaient en compte des idées de gauche et de droite. Je pourrai en citer mille exemples.

J’ai ensuite été déçu en constatant que, dans la réalité, le projet penchait plutôt à droite même s’il est indiscutable qu’il y a eu des projets que la gauche aurait pu porter.
Les évènements récents, l’attitude des partis extrêmes et les sondages, m’ont conduit à mettre en question ce positionnement politique de M. Macron qui a pour conséquence inéluctable, la disparition de l’alternance républicaine pour n’offrir aux électeurs qu’une alternance vers les extrêmes.
En effet, la théorie macroniste a conduit - chacun peut le constater - à faire quasiment disparaître la droite et la gauche de gouvernement. Les Républicains ont été conduits au bord de la disparition et ont connu une chute massive de leurs électeurs ; et que dire du Parti socialiste dont on peut se demander s’il existe encore
Or si cette théorie du ni gauche ni droite, du gauche et droite en même temps réussissait, cela signifierait la disparition de l’alternance politique, le macronisme ayant vocation à demeurer au pouvoir. Dès lors, il est clair que la seule alternance qui serait offerte aux électeurs serait celle qui conduit aux extrêmes de droite ou de gauche, c'est-à-dire très clairement à des régimes dangereux pour la paix civil.
C'est ce que vient de dire le représentant du parti Renaissance, Monsieur Séjourné qui a souligné que "le bloc central" était attaquée par l'extrême gauche et l'extrême droite.
Cette situation est très dangereuse et constitue un véritable péril. Le maintient infini des macronistes au pouvoir serait la conséquence de cette absence d’alternance , or, l’alternance est la respiration nécessaire de la démocratie. Elle offre un choix alternatif aux électeurs et rend, dés lors, le vote utile et porteur de changement. Les électeurs peuvent avoir envie d'une politique plus à gauche où plus a droite sans ,pour cela, vouloir la révolution ou le fascisme! Or, dans ce système ils n'ont pas le choix, ils sont contraints au vote pour le parti central. Cela est fondamentalement malsain.
Pour moi, ce n’est pas la personne du Président Macron qui est en cause car il reste, selon moi, une personnalité brillante, qui a des idées tout en étant dans la nuance et, contrairement aux populistes de tous poil il sait la complexité des problèmes. Je m’étonne même de la haine qu’il suscite.
Ce qui est clairement en cause, c’est sa doctrine politique qui s’avère néfaste et dangereuse.
Il me paraît indispensable, sous peine de graves conséquences, que réapparaisse le clivage gauche de gouvernement / droite de gouvernement. Pour ma part je souhaiterai que Bernard Cazeneuve avec ses amis développe son parti de gauche républicaine et je verrai bien, à droite, de la même façon Philippe prendre la tête d’une droite républicaine et enfin M. Bayrou incarner le Centre.
Une vraie alternance, serait alors possible sans que les citoyens mécontents de la politique menée ne soient contraints d’aller vers les extrêmes ave les conséquences catastrophiques que cela aurait pour la paix civile.

mercredi 29 mars 2023

Virginie Broquet: Sur la route des Ambassades de France

 






                                       


On m'a offert ce beau livre pour mon anniversaire et j'ai ainsi fait la connaissance de Virginie Broquet une peintre qui a été édité à de nombreuses reprises et qui fait surtout des croquis, façon aquarelle des lieux qu'elle visite. C'est apparemment une grande voyageuse et à chaque fois elle fait une série de croquis comme d'autres tiendraient un journal de bord.

Le titre des ces publications diront assez son goût des voyages et de la découverte d'autres lieux:

Celui que je viens de lire en admirant les très nombreux dessins a pour titre: Sur la route des Ambassades de France et c'est un projet qui l'a occupé de nombreuses années; S'étant fait connaître dans les divers services culturels de la diplomatie française elle a formé le projet de visiter les nombreuses Ambassades de France dans le monde et de dire ,en quelques dessins, ce que ces lieux, souvent chargé d'histoire lui inspiraient. 

C'est, en tous cas , pour le lecteur, de découvrir la vie des Ambassades un peu partout dans  le monde et j'ai pu voir des lieux que j'avais moi-même admiré au cours des mes pérégrinations: Vienne, Lisbonne, Madrid, le Quai d'Orsay à Paris, le Palais Farnèse et la villa Médicis à Rome...

                                                                        








mardi 7 mars 2023

Henri Troyat: Dostoievski

 Je reprends ce vieux livre, lu en son temps et consacré à la vie et à l'œuvre de Dostoïevski par Henri Troyat dont on connaît l'origine russe.

J'ai avec Dostoïevski  une ancienne relation puisque j'avais été amené à faire un exposé dans mes années de lycée. sans doute le professeur nous avait laissé le choix du sujet et mn choix, un peu étonnant à mon âge, était dû au fait que mon père venait de recevoir les premiers volumes de l'œuvre aux Editions Rencontre et j'avais allégrement utilisé la préface du volume consacré aux "Souvenirs de la maison des morts".

Dostoïevski avait été emprisonné pour avoir participer à des réunions de jeunes gens qui voulaient refaire le monde et en l'occurrence la Russie . Rien de bien méchant comme le montre Henri Troyat et il fut pourtant condamné au bagne en Sibérie après un simulacre éprouvant d'exécution d'une condamnation à mort. Ce séjour au bagne , après qu'il ait déjà publié et connu un certain succès ,fut une terrible épreuve mais dont , plus tard il se félicita car il avait appris ,disait-il, à connaître là le fond du peuple russe.

Là ,aussi, débutent ses crises d'épilepsie qui, quelques fois, sont très violentes.

A la suite du décès de son frère Michel et des difficultés de son journal et à la suite de nombreuses pertes au jeu, notamment à Baden-Baden, Dostoïevski se retrouve dans la misère la plus totale n'ayant même pas de quoi manger.. Il a perdu sa femme.

Et c'est dans cet état de maladie , de pauvreté extrême et de solitude qu'il va écrire ce qui sera son chef d'œuvre: "Crime et châtiment.

Le deuil, la pauvreté, les crises d'épilepsie  mais aussi une passion dévastatrice pour le jeu, pour cet engrenage qui conduit au désastre et qu'il décrira si bien dans son livre le Joueur.

Plus tard je lu évidement "Crime et Châtiment" et les Frères Karamazov ainsi que l'idiot et je lus aussi les conférences et écrits de Gide sur cet écrivain qu'il considérait comme majeur. Et cet écrivain est effectivement majeur avec un univers et des personnages singuliers, souvent des pauvres et des humiliés comme le titre d'un de ses livres et l'on voit bien la différence avec un autre géant de la littérature russe Leon Tolstoï. Les personnages de Tolstoï sont eux issus de la grande société russe dans Anna Karénine et dans La guerre et la paix.et ils ne sont pas des être aussi tourmentés que chez Dostoïevski. Chez Dostoïevski les héros sont des hommes pauvres, malades et l'écrivain nous dépeint les profondeurs de leurs esprits.   Est paru ,il y a quelques années un livre qui voulait insister sur les ressemblances entre les deux grands écrivains au point que l'auteur a utilisé le titre de Tolstoievski! J'ai dit dans un article de mon blog  combien, selon moi, ce rapprochement était artificiel et inopérant

Cette biographie est captivante et nous montre bien cette vie de malheur que fut celle de l'écrivain russe mais il avait ,lui-même, conscience que sans ses malheurs il n'aurait pas été l'écrivain qu'il a été.

samedi 11 février 2023

Jean Michel Wavelet: Albert Camus La voix de la pauvreté

                                                                               

Jean Michel Wavelet publie aux Editions L'Harmattan: Albert Camus La voix de la pauvreté. C'est un livre très complet, très nourri de références à l'œuvre de Camus et ,comme ,l'écrit Catherine Camus sur la dernière de couverture :l'auteur "invite à une nouvelle approche de ses écrits en faisant de la voix de la pauvreté la clé de sa lecture."
Et , effectivement, chacun connaissait la jeunesse de Camus et la pauvreté de sa famille à la suite du départ du père  et de sa mort à la guerre mais ce livre nous montre avec efficacité comment Camus a parlé de cette pauvreté et comment il l'a vécu. Il nous montre bien comment ce thème de la pauvreté se retrouve partout sans son œuvre soit directement et clairement soit par quelques touches, ici et là.
Ce livre montre très bien aussi comment le jeune Camus a réagi face  à cette pauvreté et, tout au long de sa vie, son engagement se fera sans faille au profit des humbles, des pauvres et il le disait lui-même, il ne se trouvait vraiment bien qu'au milieu des humbles et il n'aima jamais la "grande société" notamment à Paris.
L'auteur montre, aussi, la façon dont Albert Camus a échappé a son destin d'enfant pauvre et il analyse en détail l'action de tous ceux, dans la famille, à l'école et dans la vie qui l'aidèrent à échapper a ce destin de pauvre.
Il montre aussi que parmi les facteurs qui firent que la pauvreté ne fut pas un handicap il y a eu l'Algérie, la beauté de ses paysages, la chaleur de son soleil et la mer, tout cela symbolisé par cette "maison devant la mer" propriété Fichu que Camus habita pendant quelques années avec des amis. L'Algérie développa, a coup sûr, chez lui , une aptitude au bonheur L'auteur écrit et je pense que c'est juste :
" Si Camus était né à Saint Etienne au coeur du Bassin houiller de la Loire, dans un monde déchiré par la laideur et la grisaille, il n'aurait probablement pas pu sortir aussi aisément d'une  pauvreté si dépourvue de perspectives."
Une partie très intéressante et importante du livre est consacrée à l'éthique de la pauvreté . Même si l'on adhère pas aux positions politiques de l'auteur il y a ,indiscutablement, matière à réflexion.
Même si on peut aussi être réservé sur "l'éloge de la pauvreté" ma conviction étant que la pauvreté (tout le monde n'ayant pas la capacité de Camus à s'en sortir) est bien souvent sources de malheur et non de grandeur.
Une partie est consacrée aussi à la maladie de Camus, la tuberculose ,maladie souvent de la pauvreté et la façon dont Albert Camus sut dominer la situation et jouir ,à nouveau de la vie, après chaque crise.
Tout cela est analysée avec finesse. Je partage moins l'analyse du rapport de Camus aux femmes et à l'amour et je ne vois pas très bien le lien qu'il peut y avoir avec la pauvreté!
Dans sa conclusion l'auteur nous montre que l'art de Camus a magnifié la pauvreté, a rendu la parole aux pauvres et que ses écrits sont toujours d'une actualité si brulante que Camus est devenu un ami avec le quel on continue de dialoguer.
Je conseille fortement la lecture de ce beau livre qui est au plus près de ce qu'est Camus.