mercredi 18 décembre 2019

Séjour parisien Décembre 2019-Janvier 2015

Nous avons quitté Pau le 12 décembre en avion car il y avait gréve des trains. Notre vol a été annulé et remplacé par un autre et nous avons subi tout le trajet des turbulences au point que le personnel n'a pas pu servir les petites collations habituelles!
A l'arrivé notre taxi a mis beaucoup de temps à cause des embouteillages très nombreux. Enfin nous avons repris nos marques.
Nos déplacements sont , pour le moment assez limité car il n ' ya ni métros ni bus et je ne peux réserver aucune exposition ni le rendre dans quelques restaurants que j'avais repéré mais qui nécessite un moyen de transport. Enfin il y a plus grave dans le monde et nous nous contentons de marches dans notre quartier.
Ce matin 18 décembre nous avons parcouru sous un beau ciel bleu et un beau soleil d'hiver le boulevard Beaumarchais. Au niveau de la rue des Arquebusiers sur la droite nous avons découvert un petit îlot urbain bâti autour de deux beaux hôtels particuliers du XVII ° siècle dont l'Hôtel du Grand Veneur devant lequel se trouve un tout petit mais très joli parc et dont l'entrée principale est située Rue de Turenne.

Nous avons ensuite continué vers le but de notre promenade la belle Place des Vosges dont je ne me lasse jamais avec ses galeries d'art, ses cafés et ses magnifiques façades.


                                                                             




Le 20 décembre j'avais réservé des entrées à l’Atelier des Lumières qui est situé  derrière le petit square Gardettes que j'aime beaucoup presque à la fin de l'Avenue Parmentier. Il s'agit d'un grand local qui abritait  anciennement une usine de fonderie et qui a été transformé en une salle de spectacle. On est plongé dans le noir et on voit apparaître sur les murs , le sol et le plafond des images animées aux couleurs magnifiques.En ce moment on pouvait voir des images sortes d'estampes japonaises et l'on se trouvait tout à coup immergé dans un océan représenté à la japonaise, au milieu de poissons divers. Puis  on nous donnait a voir de la même manière les oeuvres de Van Gogh, celles de la période sombre dans son pays natal puis avec les couleurs du midi de la France vu par lui. Là encore vous êtes environnés de toutes parts par ces oeuvres et ces couleurs et c'est superbe. Du monde mais pas trop et donc la faculté de déambuler au milieu de cette lumière et de ces couleurs. C'est vraiment à voir. 




Ce matin , samedi 21 décembre nous déambulons dans le quartier des Arts et Metiers  qui n’est pas très loin de la Place de la République. Nous visitons d'abord une église que nous ne connaissions pas Saint Nicolas des Champs puis le marché des enfants rouges un drôle de nom dont le lien vous donnera l’explication. C'est un petit marché très sympathique où l'on peut trouver des traiteurs et donc de la cuisine marocaine, libanaise, italienne.

Ce mardi 25 décembre après un petit réveillon tranquille hier soir nous allons ,toujours a pied ,jusqu'au Bassin de la Vilette sous un joli soleil de décembre. Nous tournons un peu le long du Quai de Valmy pour retrouver un restaurant sympathique que nous avions repéré et dans lequel nous avons déjeuné il y a quelques années: Le Robinet d'or.
Le 27 décembre à la recherche d'une brocante dans le quartier pour voir si je ne trouverai pas deux petites tables. Au cours de ce petit périple découvert devant l'Eglise Saint Ambroise un petit square très modeste consacré à la mémoire des moines de Tibherine.



Le 28 décembre belle matinée à déambuler dans le quartier du Marais. Nous admirons les très beaux Hôtels Particuliers et notamment celui de Saint Aignan où se trouve aujourd'hui le Musée du Judaïsme. Voici deux photos de cet Hotel et l'on verra que dans la cour d'entrée se trouve une statue du Capitaine Dreyfus. J'ajoute que le Musée a reçu de la famille Dreyfus plus de deux mille pièces de l'affaire.


Puis nous passons un long moment au Musée Picasso situé lui dans le magnifique Hotel de Salé remanié par l'architecte Roland Simounet dont j'apprends ,à cette occasion ,l’existence , la naissance en Algérie et qu'il fit partie avec Jean De Maisonseul de la "bande " à Albert Camus. J'en apprends aussi sur certains de ces projets
Quant à Picasso  sa période bleue, celle que je préfère, n'était pas accessible et ,pour le reste j'aime assez ses toiles et sculptures pour leur côté décoratif mais j'ai du mal a entrer vraiment dans cette peinture et les explications qu'il donne parfois laissent le cartésien que je suis perplexe  et non convaincu.


Sur le chemin du retour nous visitons la Halle des Blancs Manteaux dans laquelle set tenait, comme tous les ans à cette époque, une exposition de peintres, sculpteurs et artisans d'art. Il y avait de belles choses a voir notamment des peintures souvent originales. Enfin petit arrêt déjeuner au Marché des Enfants rouges.

29 décembre.  Décorations somptueuses aux Galeries Lafayette. Le magnifique sapin sous la coupole et les vitrines , cette année consacrées aux abeilles et toujours les enfants émerveillés devant ces petites bestioles volantes aux couleurs de miel.



Hier, 4 janvier,




sous un beau soleil d'hiver promenade d'abord dans Les Buttes Chaumont puis le long de notre Canal Saint Martin où j'ai remarqué la présence d'oiseaux que je n'avais jamais vu en si grand nombre. Ils se regroupent et forme comme un barrage devant les écluses. Leurs glissements sur le canal et leurs envols sont jolis a voir.

                                                      



Aujourd'hui 6 janvier le Bus 75 avec son circuit très intéressant a repris du service et nous en avons profité pour faire un saut vers le Parc du Luxembourg et là même oiseaux que sur notre Canal Saint Martin.





Ce mati 7 janvier petit tout au Cimetière du Père Lachaise. Une halte devant la tombe de Colette puis retour par le Boulevard de Belleville où nous rencontrons la garde a cheval.



Ce matin brunch agréable dans une salle donnant sur une vue magnifique sur Paris, sur la Tour Eiffel, Les Invalides, Le grand Palais et à nos pieds le cimetière Montparnasse.Petite promenade ensuite dans Montmartre au Moulin de la Galette et avenue Junot avec la petite Place Nougaro.


Ce matin 17 janvier promenade aux Halles, ce quartier que je n'aimais pas et qui est devenu très agréable depuis la rénovation et la création du nouveau centre couvert par sa belle canopée. En face la place et ses jardins sont maintenant terminées et l'on a une vue magnifique sur l'Eglise Saint Eustache ( pour moi une des plus belle de Paris) et sur l'ancienne Bourse du commerce qui devient un musée Pinault. La rénovation n'est pas tout à fait finie mais déjà la toiture et le belle façade en rotonde donne une belle image.
Nous poursuivons dans la rue Montorgeuil pour moi une des plus agréables de Paris où existent des commerces très anciens comme le restaurant 'Au rocher de cancale où nous avons déjeuné et qui a été un haut lieu de plaisirs et de musique dans le passé ainsi que la pâtisserie Sthorer.....


                                                                   







Vendredi 24 notre séjour se termine. Retour à Pau demain. Séjour agréable et grâce aux gréves des transports j'ai bien resitué mon quartier et je me suis rendu compte que en définitive j'étais pas loin de quartier agréable où l'on peut aller a pied. (Le Marais, la Bastille, la Place des Vosges, les Halles et al rue Montorgeuil etc..

mercredi 20 novembre 2019

Renée Mourgues: L'âge d'or des Palaces de Pau

Je viens d'acheter le livre que publie Renée Mourgues aux éditions du Cairn: L'âge d'or des Palaces de Pau.

                                                             

Je connais Renée Mourgues qui a été journaliste à La République des Pyrénées et qui  avait, en son temps rédigé une critique aimable d'un de mes livres. Je dois dire que j'ai pris grand plaisir à lire ce livre consacré aux Palaces de Pau ,livre qui fait revivre une époque de la ville dont on a peine à imaginer le faste. La liste des personnalités du monde entier qui ont fréquentés les quatre Palaces que connaissait alors la ville de Pau est impressionnante et en même temps captivante. Je ne connaissais pas l'existence du Grand Hôtel et j'ai donc appris beaucoup sur cet immeuble de la Rue O'Quin et sur l'incendie dévastateur qui eut lieu dans cet hôtel.
J'ai aussi rencontré à plusieurs endroits l'indication de grand banquet de l'Ordre des Avocats et les menus de l'époque pour les avocats comme pour d'autres ne peuvent que nous laisser rêveurs et force est de constater que le faste des banquets d'avocats a bien diminué au cours du temps!
J'apprends également que l'Hotel Gassion a été construit sur l'emplacement d'une prison et a abrité ,un temps, une activité thermale que ne devait pas ignorer un des habitants récents du Gassion: le Docteur Ebrard, entre autre Président du Thermalisme mondial! 
Il y a , dans ce livre , mille anecdotes et on parvient à imaginer  assez bien al vie de cette époque et de cette catégorie sociale privilégiée. Renée Mourgues dans un style fluide et agréable aide a mieux connaître l’histoire de la ville de Pau dans ce livre qui doit figurer dans toutes les bibliothèques des palois cultivés. Le travail réalisé dans les archives et notamment dans les articles de la presse de l'époque est considérable.

lundi 18 novembre 2019

Le théâtre d' Anton Tchekhov

Je viens de relire quatre pièces de théâtre d'Anton Tchekhov: La mouette, Oncle Vania, Les trois soeurs et la Cerisaie. Il ya un air de ressemblance entre toutes ces pièces et d'abord le décor. On se trouve toujours dans une maison à la campagne avec souvent une baie ou une terrasse qui s'ouvre sur un parc: une forêt de bouleaux argentés et au loin un lac, un paysage russe tel qu'on se l'imagine.
Par ailleurs il n' y a pas vraiment d'intrigue dans ces pièces, quelques personnes discutent de la vie qui passe, on boit du thé ou de la vodka et la conversation suit son cours, c'est à dire que l'on passe d'une question a une autre comme dans toutes conversations.
Et il y a surtout une sorte d'atmosphère identique. On a affaire a des personnes la plupart du temps un peu âgées, qui ont mené leur vie et qui se rendent compte, maintenant que la fin arrive que cette vie n'a pas été à la hauteur de leur espérances, ils ont laissé passer des amours, des actions, ils n'ont pas fait grand chose et c'est maintenant trop tard!
Il n' ya plus grand chose a espérer ou peut être dans l'autre mode après! C'est mélancolique, un peu pathétique comme la fin d'Oncle Vania:

Sonia: " Qu' y faire, il faut vivre quand même! Nous allons vivre, oncle Vania. Nous allons vivre une longue file de jours, de soirées; nous allons patiemment supporter les épreuves que nous infligera notre sort: nous travaillerons rien que pour les autres, et aujourd’hui, et lorsque nous serons vieux, sans jamais nous arrêter; et quand notre heure sonnera, nous mourrons avec résignation, et de l'autre côté de la tombe nous raconterons que nous avons souffert, que nous avons pleuré, que nous avons connu l'amertume, et Dieu aura pitié de nous...Nous allons voir, mon oncle, nous allons voir, tous les deux, mon cher oncle, une vie lumineuse, belle, harmonieuse, qui nous donnera de la joie, et nous penserons à nos malheurs d'aujourd'hui avec un sourire ému - et nous nous reposerons. J'y crois, mon oncle, j'y crois avec feu, avec passion....Nous nous reposerons.

"Nous nous reposerons! Nous entendrons les anges,nous verrons  tout le mal terrestre, toutes nos souffrances noyées dans la miséricorde qui va remplir l'univers tout entier et la vie deviendra douce, tendre, bonne comme une caresse. J'y crois, j'y crois. Tu n'as pas connu de joie dans ta vie, oncle Vania, mais patiente un peu, patiente...Nous nous reposerons, nous nous reposerons!"

Si vous voulez mieux connaître ce grand écrivain je ne peux que conseiller un petit livre de Jean Grenier : Regardez la neige qui tombe C'est écrit sur un mode très simple mais ce livre est rempli de renseignements sur la vie de Tchekhov , d'échange de correspondance entre lui , ses amis, des écrivains. Quand on a fini ce petit livre on a l'impression de connaître Anton Tchekhov intimement  et l'auteur sait résumer le théâtre de Tchekhov et même son oeuvre toute entière en écrivant que " la moindre de ses créatures se débat entre l'impossible, l'à quoi bon, le trop tard."

samedi 16 novembre 2019

Gide: Le courage de s'engager de Ramon Fernandez

La relecture des romans de Dominique Fernandez m'a conduit vers son père le critique Ramon Fernandez dont il a fait le portrait dans Ramon.
Dominique Fernandez a écrit de nombreux ouvrage de critiques et il était connu pour ses analyses profondes et brillantes de Proust, de Molière et donc,ici, de Gide
C'est un critique bien oublié aujourd’hui et que l'on a mis à l'écart en raison de ses engagements au moment de la guerre.
En ce qui concerne Gide il nous montre la liberté de ce écrivain qui fut ,pendant des décennies, un phare de la littérature française non seulement grâce a un style magnifique mais aussi par sa personnalité et par ses prises de position en un mot ses engagements.
J'ai évoqué ce Gide dans  deux vidéos que je replace ici.

                                               

mercredi 13 novembre 2019

Dominique Fernandez: Tribunal d'honneur

Je relis ce roman paru chez Grasset de Dominique Fernandez que j'ai l'u pour la première fois pendant des vacances d'été à Hammamet en 1997. J'en avais gardé le souvenir et ,notamment , de la trame mais j'en apprécie ,à sa relecture la façon dont il nous conduit peu à peu à la fin tragique de Piotr Tchaïkovski le célèbre musicien russe.
Dominique Fernandez a consacré au moins trois romans à la vie d'artistes homosexuels très célèbres.Dans la main de l'ange consacré à Pier Paolo Pasolini, La course a l’abîme qui évoque la vie du grand peintre Le Caravage et donc Tribunal d'Honneur consacré à la vie de Tchaïkovski.
Le roman prend appui sur la vie et la mort du musicien. Les conditions de cette mort sont troublantes et ont laissé place a différentes thèses . Officiellement il est mort d'un empoisonnement par l'eau polluée de la Neva mais il existe aussi une théorie selon laquelle il a été poussé au suicide par un Tribunal d'honneur à la suite d'une aventure qu'il aurait eu avec le très jeune fils d'un haut dignitaire de la Maison Impériale.
Le roman nous permet de plonger dans l'histoire et la géographie de la ville mythique de Saint Petersbourg. Il est , aussi ,une réflexion sur la création artistique et notamment sur le travail des compositeurs de musique.L'auteur a su nous tenir en haleine et nous amène a suivre les états d'âme des juges désignés, les raisons de leur vote jusqu'au moment final où Tchaïkovski accepte le verdict et se donne la mort qui passera pour la conséquence du choléra.
Tout est vraisemblable. Qu y a t il de vrai? Difficile de le dire.
Dominique Fernandez a également consacré un très beau livre a son père Ramon ( j'ai écrit plusieurs billets a ce sujet) et il explique à un moment par le destin de son père ,critique littéraire magnifique mais fourvoyé en politique, la raison pour laquelle il s'est intéressé dans ses romans a des personnalités magnifiques mais fourvoyées.

mardi 22 octobre 2019

Julien Green: un nouvel éclairage.

La parution dans la collection Bouquins d'une partie du journal  (1919-1940) non expurgée de Julien Green fait couler beaucoup d'encre et d'analyses et constitue l’événement de cette rentrée littéraire.
Je me suis intéressé à cet écrivain depuis longtemps et dans mon dernier livre : "Le vieux monsieur à Venise" parmi les rares écrivains que je cite il y a Julien Green. Dans son oeuvre qui est importante j'avais aimé le journal mais plus encore trois livres un peu autobiographiques et dont les titres superbes me faisaient rêver: Partir avant le jour, Mille chemins ouverts et Jeunesse dans lesquels il évoquait à demi-mot son attirance pour les garçons et , nous disait-il , le tumulte que cela entraînait chez lui parceuqil était déchiré entre un désir de pureté qu'il estimait devoir à la religion catholique qu'il avait embrassé dans sa jeunesse et ses désirs.
Le reste de son oeuvre et notamment ses romans m'avaient moins plu.Je constate qu'il fut très ami de Gide dont il parle souvent, chez qui il se rend et qu'il reçoit souvent. A titre anecdotique j'apprends qu'il a séjourné à Hammamet et notamment chez Sebastian dont on peut voir encore la très belle maison et le parc. Il a également séjourné plusieurs semaines à Pau.
Il était considéré comme le grand écrivain catholique avec François Mauriac et l'ironie du monde fait que les deux avaient des tendances homosexuelles plus cachées chez Mauriac mais également chez Green.
Or le nouveau journal qui concerne la période parait aujourd’hui avec tout ce qui avait été supprimé par Green lui-même de son vivant mais qu'il avait précieusement conservé. Cet ajout est important (plus de 60 pour cent de nouveaux textes) et ces ajouts ont une coloration presque' uniquement sexuel et sont  souvent très cru, à la limite de la pornographie.
Les critiques ont tous cité des exemples comme Philippe Lançon dans Liberation des émissions lui ont été consacré et notamment chez France culture.
Certains se sont demandé s'il fallait publier cela. je pense que la réponse ne peut qu'être affirmative car dans le cas contraire on disserte sur un écrivain et sa vie en passant à côté de ce qui a été ,visiblement, une partie importante de sa vie. La façon dont il a  , à la fois caché et voulu, au fond de lui-même, que cette partie du journal soit publié après sa mort est intéressante et , notamment cette crainte qu'il exprime un jour que des personnes bien intentionnées, qui l'admirent et l'aiment ne supprime tout cela pour garantir une image de lui, fausse au demeurant. Voici comment il s'exprime dans son journal sur cette question On verra ,ici, comment il s'exprime chez Pivot avec une certaine malice mais encore très secret.La préface de M. Tristan de Lafond, dont j'apprends au passage qu'il est le Premier Président de la Cour de Montpellier, est captivante,notamment sur cette question de la publication.
Dans un article long et documenté un critique remet ce journal en perspective et analyse les avis de Julien Green sur ces confrères et c'est toute une époque littéraire qui renaît.
Il est assez évident que cette parution à un moment où l'église est, par ailleurs, environnée de scandales en tous genre et qu'un livre "Sodoma" a révélé la place très importante de l'homosexualité en son seing va encore perturber un peu plus les catholiques et je me réjouis, de mon côté, que cette parution montre a quel point la lutte déraisonnable d'une partie de l'Eglise contre l'homosexualité est le fait , en partie de grands hypocrites.
                                                               

samedi 12 octobre 2019

Hommage a André Labarrère

Treize ans déjà qu'il a disparu! J'ai appris son décès alors que je me trouvai en Tunisie mais j'ai pu voir la grande émotion de tous les palois tous âges et toutes tendances confondues. Il est vrai qu'il était un Maire très présent et qui aimait visiblement le contact avec les palois. Ne l'appelait-on pas "tocmanet" en béarnais celui qui serre les mains!
Je découvre ce très beau film qui nous montre un personnage romanesque que j'ai eu la chance de côtoyer plusieurs années ayant été élu dans sa liste Conseiller Municipal en 1971.
Le film lui ressemble et il est émouvant parce qu’André Labarrere s'exprime, déjà malade peu avant sa fin et que le choix de la musique est parfait.
Je me dis aussi en revoyant ce parcours que les palois qui l'ont pleuré ne l'ont pas assez honoré. Certes la Médiathèque porte son nom , ce qui ,pour l'homme de culture qu'il était, n'est pas rien mais n'aurait-il pas mérité aussi une Avenue ou une grande Place?

Camus brûlant de Benjamin Stora et Jean-Baptiste Pérétié

Ce petit livre paru chez Stock en 2013 est la réponse de Benjamin Stora et Jean Baptiste Pérétie à leur éviction de l'organisation d'une exposition Camus qui était prévu  dans le cadre de l'opération Marseille-Provence.
Le récit de  cette éviction en 2012 est passionnant car il montre bien comment la droite, l'extrême droite et la gauche ont tenté de s'approprier Camus à propos de l'Algérie.
La position de Camus sur la guerre d'Algérie était,chacun le sait, tout a fait nuancée et c'est ce qui permet a chacune de ces parties de tenter de l'annexer.
On lira le détail du conflit et le rôle joué par les uns et par les autres mais ma conviction est qu'il est absolument impossible de penser , ne serait-ce qu'un instant, que la droite et l'extrême droite ont une quelconque raison  de croire que Camus aurait pu être proche de leurs idées.
Et il est bon que ce petit livre tout en admettant la nuance, les hésitations de Camus démontre clairement qu'il n'a rien à voir et n'aura jamais a voir avec la droite et l'extrême droite.
Le livre évoque aussi, dans ces tentatives de récupération la décision de Sarkozy de transférer les restes de Camus au Panthéon. Certes il est un de ces écrivains qui trouverait sa place entre  Victor Hugo, Voltaire mais , quant à moi, je suis heureux de la décision de son fils qui a refusé cette panthéonisation en pensant que son père aurait préféré demeuré à Lourmarin ce pays qu'il avait choisi (avec René Char) et qui lui rappelait son Algérie natale.
Le livre revient aussi sur l'opposition en Algérie à la "caravane Camus" autre démonstration de ce que les politiques ne savent qu'instrumentaliser certaines questions et qu'ils sont inaptes à accepter et à comprendre les subtilités, les nuances en un mot la richesse d'une pensée.

lundi 23 septembre 2019

Stefan Zweig: Le monde d'hier.Souvenirs d'un EuropéenLe

Le monde d'hier: Souvenirs d'un Européen de Stefan Zweig est à la fois l'analyse, historique et politique, d'une période cruciale de l'Europe, celle où elle s'est détruite par un nationalisme borné et un populisme bête et féroce, mais aussi, et ce n'est pas la partie la moins captivante, les réflexions d'un homme sur sa vie.
C'est un immense livre qu'il faut lire absolument magnifiquement écrit.
J'avais déjà lu un certain nombre de livres de ce grand écrivain comme :"La confusion des sentiments", "Amok" ou certaines biographies de personnage historique ou littéraire. Je connaissais aussi un peu sa vie et, notamment, cette dernière partie où, chassé de son pays par les nazis, il errait dans différents pays jusqu'au suicide avec sa femme au Brésil en 1942 en laissant cette belle lettre que j'ai souvent relu.




"Chaque jour j'ai appris à aimer un peu plus ce pays [le Brésil, NdR], et je n'aurais voulu refaire ma vie dans aucun autre pays après que mon foyer linguistique ne cède et que mon foyer spirituel, l'Europe, ne s'effondre. 

Mais tout recommencer à 60 ans demande des pouvoirs spéciaux, et mon propre pouvoir a été épuisé après des années de vagabondage sans foyer. Je préfère donc mettre fin à ma vie au bon moment, debout, comme un homme dont les productions culturelles ont été son bonheur le plus pur et sa liberté personnelle — les deux choses les plus précieuses sur cette terre. 

Je salue tous mes amis : puissent-ils vivre pour voir l'aube après cette longue nuit. Moi-même, impatient, les précède. "

On voudrait presque tout citer, tant chaque page de ce livre est pleine d'enseignements, tant elles sont l'oeuvre d'un grand esprit et tant elles sont souvent touchantes lorsque l'on voit un esprit de cette envergure être lui-même capable d'admirer et d'évoquer brillamment d'autres esprits.
je pense ,ici, aux pages touchantes dans lesquelles il évoque ses années de classe et de lycée dans la Vienne d'avant 1914 et où il écrit des pages si élogieuses sur les très jeunes poètes "en culottes courtes" mais déjà géniaux qu'il eut la chance de côtoyer et d'admirer: Hugo Von Hommenstahl et le jeune Rilke (p. 66 à71 et 73 à 75)
On lit aussi avec un intérêt étonné ce qu'il écrit de la sexualité, sur les hommes et les femmes de cette époque et sur l'évolution heureuse qui a suivi. On se dit que certains dans les pays dits arabo-musulmans devraient lire ces pages qui montrent avec une efficacité et une justesse très grande combien certaines conceptions des rapports homme /femme peuvent conduire aux complexes et affecter gravement les rapports sociaux. Stefan Zweig n'est pas pour rien le contemporain et le voisin a Vienne de Freud!  (p. 99 à 115 ).
Bien sûr l'essentiel du livre est consacré à la survenance des événements majeurs qui allaient détruire l'Europe: les deux guerres puis la montée des nationalismes et du nazisme et Stefan Zweig montre bien comment ces drames sont survenus sans que , dés le début, les populations même informées et cultivées s'en rendent compte. Il montre comment l'on est conduit a accepter certaines entorses aux règles et aux principe en se disant que leurs auteurs n'iront pas plus loin. Que c'est impossible!Eh bien non c'est possible et de renoncement en renoncement le pire arrive qu'il est alors si difficile de combattre.
Et ce qui entraîne chez Zweig une véritable dépressions c'est de voir ses amis, des intellectuels avec lesquels il a fraternisé se détourner tout à coup de lui et accepter les dérives criminelles et incompréhensibles du nazisme. cela reste une sorte de mystère  et encore ,pour moi, aujourd’hui.
Ce livre évoque aussi une des passions de Zweig la collection depuis son plus jeune âge d'autographes, de manuscrits de créateurs , écrivains ou musiciens . Il était un des grands spécialistes de ce genre de document. Et cela aussi il a dû s'en défaire avant son errance dans me monde et son suicide.

On pourra aussi écouter cette émission de radio



lundi 9 septembre 2019

Éloge de irrévérence

Sous ce titre  Georges Kiejman et Richard Malka, tous deux avocats célèbres, publient aux Editions Grasset en 2019 les plaidoiries qu'ils ont prononcé lors du procès dit des "caricatures de Mahomet".
Charly Hebdo a , on le sait, consacré un numéro spécial à ces caricatures publiées initialement en Hollande.
On sait aussi que les foules arabes, dans leur grande majorité ignares, manipulées avec des objectifs variables par leurs pouvoirs et par des imams obscurantistes ont participé un peu partout dans le monde a de très vastes manifestations!
En France l'UOIF , cette officine des Frères musulmans, la Ligue islamique mondiale dirigée par le malfaisant Quaradaoui, depuis personna non grata dans de nombreux pays et la Mosquée de Paris sous la direction de son Recteur Dali Boubaker ont assigné Charly Hebdo devant la Justice Française.
Si l'on comprend bien l'action des deux premières qui sont des agitateurs politiques plus que religieux on a beaucoup de mal et les deux avocats ne se l’expliquent pas de voir le Recteur dali Boubaker se joindre a cette mauvaise action en montrant ainsi une drôle d'image des musulmans qu'ils représentent!
Ces plaidoiries sont intéressantes en ce qu'elles posent le problème de la liberté de s'exprimer et  de ses limites, la question de la mise à l'écart du blasphème que certains voudraient voir revenir dans le champ législatif, de la liberté de la caricature qui a , dans sa nature, de forcer le trait et qui peut côtoyer quelques fois l’excès et le mauvais goût. Ces libertés dont on pourrait penser qu'au XXI° siècle elles ne posent plus problème à personne!
Les avocats montrent d'abord qu'il était difficile de prétendre que Charly Hebdo était un média islamophobe ( ce mot créé pour faire taire toutes critiques de l'Islam) et ont simplement rappelé en détail toutes les attaques, quelques fois plus graves, contre les catholiques, contre le Pape et contre les juifs et leurs rabbins!
Ils ont aussi démontré brillamment que tout lecteur sérieux et ayant un minimum de sens de l'humour comprend que ceux qui sont visés sont les islamistes, les intégristes , ceux qui instrumentalisent honteusement la religion, les rétrogrades et non pas les musulmans et qu'il y avait là encore une raison de s'étonner de la présence de la Mosquée de Paris qui aurait due avoir la sagesse de se tenir écarter et de n,e pas se joindre a tous les extrémistes alors que Charly Hebdo avait reçu des milliers de témoignages de soutien de musulmans.
Ces plaidoiries sont des leçons d'instruction civiques et elles ont atteint leurs buts puisque Charly Hebdo a été relaxé, l'action des obscurantistes rejetée.
Mais , comme on le sait ,hélas, les assassins n'ont pas désarmé et l'on a connu ,par la suite le drame de Charly Hebdo ce qui montre que le combat contre le fanatisme imbécile n'est et ne sera jamais fini.
On se dit , enfin, après cette lecture que Charly Hebdo avait raison de monter le Prophète se lamenter avec ces mots : "Dur, dur d'être aimé par des cons!"

Camus et Nicola Chiaramonte

Je termine en ce moment, à Hammamet, la lecture de la correspondance échangée entre Albert Camus et Nicola Chiaramonte entre 1945 et 1959 et publiée chez Gallimard en 2019.

Albert Camus a connu Nicola Chiaramonte lorsque ce dernier, fuyant une Europe et une France inhospitalière débarqua en Algérie, à Oran, en 1943.
Une amitié profonde naquit à ce moment là entre les deux intellectuels anti fascistes et Nicola Chiaramonte fut particulièrement touché par l’accueil généreux de Francine et Albert Camus qui l’hébergèrent chez eux à Oran. Nicola Chiaramonte fut sensible à cet accueil alors qu'il admirait déjà Albert Calus et son oeuvre naissante.

Ils s'écrivirent alors régulièrement, Nicola Chiaramonte de New-York ou de Rome, se virent plusieurs fois à Paris et firent ensemble quelques voyages en Italie et en Grèce.
La correspondance entre deux écrivains a ceci d’intéressant qu'elle touche, à la fois, au quotidien des des artistes mais aussi à leurs préoccupations intellectuelles, à leur travail, chacun se nourrissant des informations venues de l'autre.

Ces lettres portent, pour l'essentiel sur la situation de l'Europe dans ces années 1938-1945, sur l'incertitude, les menaces sur les horreurs commises à cette époque. Les deux écrivains se demandant comment réagir, comment s'organiser, comment réarmer moralement l'Europe contre les dérives totalitaires et populistes. Ces réflexions ne peuvent pas ne pas avoir d’écho à notre époque. Je ne peux reprendre, ici, tous les signes d'amitié réelle que se donnent les deux hommes ni le détail de leurs réflexions mais les lecteurs de cette correspondance y prendront sans conteste intérêt.

Il y a, aussi, des pages intéressantes et émouvantes sur la longue période où Camus évoque franchement la maladie de sa femme Francine, victime d'une grave dépression à laquelle son comportement à l'égard des femmes n'est pas étranger.

Au total une correspondance attachante sur une belle amitié entre deux intellectuels amoureux des idées mais aussi de la vie, des voyages, de la mer et connaissant comme chacun de nous des hauts et des bas de l'humeur.

L'oeuvre de Camus est mondialement connue, celle de Nicola Chiaramonte (que l'on peut approfondir dans l'introduction de ce livre) seulement de quelques spécialistes et, au milieu, de cela, surnagent pour quelques temps encore, ces lettres porteuses d'amitié.

Séjour Tunisien 2019

Nous avons quitté Paris le 27 par un, vol de Roissy qui s'est déroulé agréablement. Nous séjournons quelques jours à Tunis avant d'aller nous installer à Hammamet.
J'ai découvert ,ici, un beau livre d'art consacrée à une expérience magnifique qui s'est déroulée en 2014. Il s'agit de "Djerbahood" titre de l'ouvrage publié chez Albin Michel et de cette expérience.

La Galerie Itinérances sous l'impulsion de Medhi Ben Cheikh a convié plus d'une centaine d'artistes à créer des fresques murales dans le petit village d'Erriadh dans l'Île de Djerba.
Le livre et le site montre les photos des fresques réalisées et certaines sont magnifiques. Les villageois se sont prêtés au jeu et ont donné leur accord pour que les murs de leurs maisons , de leurs bâtiments soient peints et l'effet est saisissant.Comme j'avais prévu d'aller faire un petit séjour de quelques jours a Djerba j'en profiterai pour voir cela sur place et faire quelques photos.

Ce soir 29 Août nous dînons au Bon vieux temps à Sidi Bou Saïd et ce sera ensuite le départ vers Hammamet.
Au "Bon vieux temps" est un restaurant très agréable où l'on a une vue superbe sur le golfe de Tunis et ,comme nous sommes cinq nous aurons la meilleure table, c'est celle que vous pouvez voir sur le site du restaurant. Cet établissement me plaît encore plus puisqu'il est installé dans la maison qu'occupait André Gide lors de son séjour de plusieurs mois en Tunisie lors de la guerre. Au dîner bonne surprise, le risque d'orage s'étant écarté nous avons eu une belle table sur la terrasse et avons pu profiter de la douceur du soir. Ce restaurant est à conseiller.
Le lendemain nous partons pour Hammamet et le début de notre séjour à la plage.

                                                                     
 La plage est presque déserte, comme on l'aime et la mer chaude de l'été où l'on peut plonger sans crainte du froid.

                                                                 
Hamida a organisé une petite fête pour la crémaillère de sa maison à Nabeul à quelques kilomètres de chez nous avec quelques amis et les différents corps de métiers. Quelques jours après achat et plantations de plantes dans son jardin: petits cyprès le long du mur, bougainvilliers , jasmin, oliviers, citronniers. dans quelques années ce sera superbe.

                                                                     



Le 14 nous partons pour un weekend chez la nièce de Rachid et hamida à Raf-raf sur la route de Bizerte. c'est un endroit magnifique avec une très belle plage,une mer claire et calme avec la vue sur une ^petit île, un rocher ressemblant a un bateau renversé et tout autour une petite montagne boisée. Nous sommes logés dans un petit appartement au dernier étage de la maison avec une terrasse et une vue magnifique donnant sur le rocher, la mer et la montagne environnante. Nous avons assisté ,là, à un lever de soleil grandiose a 5 h du matin , après quoi nous sommes allés nous balader sur la plage déserte.

                                                     
 Quelques jours après , départ a une heure du matin pour Djerba. Nous atteignons l'embarquement par le bac vers  7  heure et nous nous dirigeons aussitôt vers Erriadh et notre Hôtel Diar Diafha. Là, petit intermède et séjour de rêve.

Pour l’anniversaire du 18 septembre, Hamida avait réservé pour trois nuits à Dar Dhiafa un hôtel de charme à Erriadh, ancien quartier juif de Jerba, la suite qu'elle a déjà eue il y a 5 ans et qu'elle voulait me faire découvrir. Or, à notre arrivée rien n’avait été noté et un drame ou plutôt une comédie d’el Arte s’est jouée ! LA chambre réservée Shéhérazade, n’était pas disponible. Un drame !

Alors on a assisté à une lamentation. Pantalon n’avait pas perdu son Eurydice mais sa Schéhérazade ; et entre commedia del arte et scandale à la juive, on était parti pour la gloire ! Heureusement je suis arrivé avec mon côté suisse d’origine. J’ai vite apaisé et réglé la question. Nous avons été logés dans la chambre de l’Emir et, croyez-le, l’Emir était aussi bien logé que Shéhérazade !

Après un bon bain dans l’une des deux piscines de l’hôtel pour se détendre et se reposer du voyage depuis Hammamet, d’où nous étions partis à une heure du matin; nous avons déjeuné puis fait une sieste nécessaire à cause de la chaleur, dans notre chambre climatisée. Nous avons passé trois nuits dignes des Milles et une nuit de la chère et regrettée  Shéhérazade  !

Le village qui a connu en 2012 le travail de centaines de peintres des rues dans le cadre de Jerbahood, est agréable; avec des rues charmantes, quelques maisons bien restaurées et quelques boutiques d’objets de décoration (Notamment de très belles faïences). 

Voilà ce que j'ai écrit sur le livre d'or de l'hôtel.

"Trois jours et trois nuits qu'on a cru mille et une grâce au charme de cet hôtel, ses détours, ses passages labyrinthiques, ses patios où poussent de magnifiques bougainvilliers dans lesquels, à la nuit tombée, des centaines d'oiseaux cherchent avec fébrilité ,un endroit pour dormir.
je ne peux que conseiller cet hôtel aux amoureux de beauté discrète et de rêves. "

                                                         
                                                                               

                                                                               
                                                                 




                                                                       


Retour à Hammamet le 21 septembre et comme il y a un peu trop d'attente au bac nous prenons la route par El Kantara et la chaussée romaine qui nous conduit sur le continent. Cela rallonge le parcours d'environ 60 kilomètres mais une partie de la route après le pont longe la mer et est assez agréable.
Nous avons aussi fréquenté nos restaurants habituels et toujours sympathiques: Le Barberousse (mon préféré), Chez Achour

                                                                   




                                                                         

, Da Franco et nous avons découvert cette année un restaurant de plage juste tout prés du fort, plus simple, mais où l'on déguste des plats agréables les pieds quasiment dans l'eau avec une très belle vue sur la mer, les barques des pécheurs et le fort d'Hammamet!

                                                                 

Derniers jours Hamida et Rachid aménage le jardin (achat et installation d'une tonnelle pour des pieds de vigne et trois grandes jarres)
Après un dernier déjeuner sur la plage nous quittons Hammamet pour Tunis où je dois encore découvrir quelques nouveaux endroits.
A Tunis nous avons été visité le Centre de l'artisanat où se trouvent plusieurs boutiques d'artisans dans tous les domaines de l'artisanat tunisien (tapis, tapisseries, céramiques, bijoux et autres). Là je suis tombé en admiration devant une très belle mosaïque et j'ai commandé un format adapté à ma terrasse à Pau. Cette mosaïque est un peu différente des mosaïques traditionnelles qui reprennent la formule romaine qui  sont souvent  de taille un peu grossière et sont loin d’équivaloir celles du Musée du Bardo. Celle-ci est plutôt une sorte de marqueterie en morceaux de marbre de plus grande dimension mais l'effet et les couleurs sont superbes .

                                                                           
Le dernier jour nous avons déjeuné dans la Medina au Souk Attarine un restaurant dans un ancien caravansérail restauré superbement

                                                               
 et le soir, en apothéose, nous avons dîné sur la terrasse de Dar El Jeld dans un ancien Palais restauré en hôtel de luxe également dans la médina.
                                                         
                                                             
Au total un séjour en Tunisie très agréable, après trois ans d'absence.