Parti de Peney le Jorat vers 10 h, nous sommes arrivés à Horgen vers 13 h 30. L’hôtel Meierhof est agréable. C’est une maison ancienne mais entièrement rénovée et dans le hall figure des photos de ce qu’il était vers 1900. Gotlieb a dû le connaître. Après une courte sieste, visite de la petite ville en commençant par son ancien temple, derrière lequel se trouve le cimetière bâti en terrasse sur le flanc de la colline et d’où l’on a une vue magnifique sur le lac et la bourgade située en face d’Horgen. J’ai parcouru toutes les tombes en gravissant une ä une les six ou sept terrasses couvertes de tombes, une seule de ces tombes bien tenues et fleuries portent le nom de Ryf et une autre celle de la famille Bachmann qui était le nom de mon arrière grand-mère paternelle, la femme de Gotlieb. Rien, en vérité, mais je ne m’attendais pas à autre chose. Déjà il y a cinquante ans mon père n’avait retrouvé aucune trace. En tous cas l’endroit est beau et favorise la méditation.
Nous sommes ensuite redescendus dans la ville, parmi les vivants. C’est une petite bourgade agréable avec de vielles maisons, certaines à colombages et il y a une très belle promenade piétonnière le long du lac que nous avons parcouru en regardant le manège des bateaux qui transportent d’une rive à l’autre de nombreuses voitures.
Par contre j’ai regretté que mes six années d’étude de l’allemand ne m’aient laissé aucune pratique de cette langue qui est la seule parlée ici.
Le soir dîner dans le restaurant de l’hôtel au 5° étage dans une salle aux larges baies vitrées donnant sur le lac.
Le 17 Petit déjeuner très complet et toujours dans cette salle donnant sur le paysage du lac dont on ne se lasse pas. Nous penons ensuite la voiture pour longer une partie du lac : Wädenswil, Richterswill, Bäch et Pläffikon, là nous nous rapprochons du Lac et sur un terre-plein bordant le lac nous faisons une rencontre extraordinaire : une association de développement de la culture a installé une tente et invite tous ceux qui veulent peindre ou dessiner en fournissant tout le matériel nécessaire. Rachid se laisse tenter. Il est, d’ailleurs, le premier candidat. Il réalise une première aquarelle représentant une île qui se trouve en face sur le lac, l’île d’Ufendau sur laquelle se situe un monastère. Au moment, où l’œuvre finie, nous pensons repartir, l’organisateur demande à Rachid de rester dans l’attente d’un journaliste et d’autres candidats ! Il s’attaque donc à une deuxième aquarelle pendant que Randy et moi parcourons les alentours. Nous quittons tout ce beau monde après les photos de la journaliste et rentrons sur Horgen.
Nous traversons le lac de Zurich par un bac qui fait la liaison toutes les dix minutes entre Horgen et Meilen qui se trouve juste en face et là nous déjeunons sur une terrasse, au soleil, face au lac. Trés belle journée.
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