Au revoir là haut, au-delà ce
roman qui vient d’obtenir le prix Goncourt est une belle histoire, triste
souvent, et dans laquelle on trouve une grande diversité de types de
personnages, mais l’essentiel est, selon moi, la belle histoire d’amitié entre
deux jeunes combattants de la grande guerre Albert Maillard et Edouard Petricourt. Albert doit la vie a Edouard qui, en le sauvant d’une mort
affreuse va lui-même devenir une de ses gueules cassées comme la Grande guerre
en a tant fabriqué. Il n’a presque plus de visage et en cela je n’ai pas pu
m’empêcher de penser a un autre roman que j’avais beaucoup aimé :
« La chambre des officiers » de Marc Dugain.
L’amitié de ces deux
hommes, complètement perdus au retour de la guerre après ce qu’ils ont vécu est
émouvante.
Mais il y a aussi dans ce
roman une intrigue complexe mettant en scènes ceux qui, après la fin de la
guerre, ont fait de l’argent avec le
souvenir, les commémorations les monuments aux morts. Les caractères, les ambitions,
les saloperies sont remarquablement racontés et l’escroquerie à laquelle se
livre les deux amis est époustouflante. C’est donc un beau roman sur la guerre,
sur ses suites sur la façon dont ceux qui en réchappent voient désormais la
vie. On peut entre l'auteur le lire
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