Dans mon livre « Tombeaux pour mes chiens » je
mentionnais mon attrait pour les cimetières. Je ne pouvais donc pas passer à
côté du livre que vient de publier au Seuil Thierry Clermont et sobrement titré
« San Michele ». Il s’agit d’un récit tournant autour de l’île aux
morts, le cimetière de Venise que j’ai visité si souvent et toujours avec le
même plaisir.
Dans le fond c’est une autre façon d’aborder l’histoire de
Venise en visitant les tombeaux de ceux, souvent étrangers, qui ont vécu et
aimé cette ville.
Le récit est un ensemble d’aller et retour en vaporetto entre
la Ville et son cimetière, entre les vivants et les morts.
Il y a, dans ce livre, l’évocation de beaucoup d’artistes, peintres,
musiciens, écrivains et poètes pour
lesquels Venise a été une source d’inspiration. Il y a, aussi, l’évocation de
beaucoup de suicides, comme si cette ville plus qu’un autre lieu appelait à la
mort.
J’y découvre enfin que chateaubriand dont j’admire beaucoup
les « Mémoires d’outre-tombe » aimait lui aussi beaucoup visiter les
cimetières et il y aurait, selon l’auteur 88 occurrences de cimetières dans les
Mémoires .C est ce même Chateaubriand qui nous donne une inscription découverte sur une tombe et qui convient bien aux cimetières : " Hic jacet cinis et pulvis et nihil." Ici reposent des cendres,de la poussière et rien."
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