J’ai assisté, ce matin, au Palais Beaumont à la réception de Fayçal Karoui le chef de l’Orchestre de Pau et des Pays du Béarn, en qualité de membre d’honneur de l’Académie de Béarn. La réception proprement dite était précédée d’une répétition de l’Orchestre qui a donc joué une pièce de Mendelssohn.
Je retiendrai surtout de cette cérémonie le discours de Fayçal Karoui qui, sans note, semblant improviser, nous a donné une leçon de vie et a montré que ce chef avait du fond.
Il a commencé par rappeler que s’il était là il le devait à sa rencontre avec André Labarrére auquel il a rendu un hommage appuyé et ému. Il nous a ensuite expliqué que la mission qu’il s’était donnée à Pau, c’était de faire partager la musique classique et d’aller vers des milieux et des endroits où cette musique est improbable : l’Université, les quartiers, la maison d’arrêt.
Il a eu l’humilité de reconnaître que cela s’était fait ailleurs et notamment grâce à l’un de ses maîtres Jean Claude Casadesus mais l’on sentait dans son propos une grande sincérité.
Fayçal Karoui né d’une mère française et d’un père tunisien a donné à l’orchestre de Pau une grande notoriété et lui-même est invité dans de prestigieux orchestres et travaille aussi au New-York City Ballet. Il honore l’Académie de Béarn.
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