J'ai lu cette fin de semaine la biographie consacrée par Pauline Dreyfus à Robert Badinter paru cette année aux Editions du Toucan. En réalité je n'ai pas appris grand chose. Il est vrai que j'avais vu avec grand plaisir l'émission Empreintes qui lui était consacrée et surtout que j'avais lu et même relu deux de ses livres formidables: l"Exécution " et " l'Abolition"qui en disaient déjà beaucoup sur sa personnalité et sur sa vie.
J'ai cependant appris que François Mitterand avait ,un instant songé à lui pour lui succéder et que Robert Badinter ne était pas senti en capacité d'être candidat. C'est dommage car celui qui fut qualifié "d'honneur de la gauche" aurait certainement était un grand président, mais il était trop intellectuel et trop rigoureux pour le devenir.
Cette biographie me servira, un peu, pour ma conférence sur les trois écrivains face à la peine de mort.
La loi qui a abolit en France la peine de mort et que l'on doit , chacun le sait ,à Robert Badinter a été promulguée le 9 octobre 1981. François Mitterand a offert à son garde des Sceaux le parchemin original du texte de loi " Aujourd'hui encore, il trône dans son bureau, à côté d'un dessin de Pancho: un petit garçon passe devant une guillotine et demande à quoi ça sert; "A rien" répond sa mère. Tout est dit" (p.193)
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