Avec ce livre volumineux (550 p.) paru en 1993 chez Gallimard Jean d’Ormesson nous brosse une fresque large et intéressante du monde. Oui. Rien que cela ! Ce roman qui m’a d’abord attiré par son titre : « La douane de mer » parcequ’il m’évoquait un endroit de Venise magnifique et qui m’est familier est en réalité une réflexion philosophique et érudite sur les questions fondamentales de nos vies. Il y a notamment une réflexion sur le temps, questions dont on sait qu’elle est l’une des plus visitée de la littérature et surtout de la poésie : le temps qui passe… et il nous rappelle cette phrase de Saint Augustin que je cite à peu près « quand j’évoque le temps je sais ce que c’est, si je veux le définir je ne le sais plus. »
En dehors de cette évocation philosophique du monde il y a dans ce roman une foule d’anecdotes historiques et littéraires passionnantes et tout cela avec la légèreté connue de cet écrivain que chacun connaît assez bien pour l’avoir vu et revu sur les plateaux de télévision qu’il aime bien.
Alors que je suis en train de terminer ce roman paraît dans le Figaro la critique d’un livre à paraître d’un astrophysicien connu qui est également, mais d’un point de vue plus scientifique une réponse aux mêmes questions. Passionnant.
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