Barbara Cassin a publié en 2020 (Editions Fayard) : Le bonheur, sa dent douce à la
mort. Autobiographie philosophique. Le titre est tiré d’un vers d’Arthur
Rimbaud et c’est ce qui a attisé ma curiosité et m’a conduit à acheter et à
lire ce livre. Je ne connaissais pour ainsi dire rien de cette femme et
seulement qu’elle était philosophe et avait été reçue à l’Académie Française. J’ai
appris en lisant ce livre qu’elle était la petite-nièce de René Cassin, ce
grand juriste auteur avec d’autres de la Déclaration Universelle des Droits de
l’homme.
Quant au
livre c’est un mélange d’éléments épars de biographie, des brins de vie et de réflexions
sur le langage, sur la philosophie grecque, notamment. Je dirai que tous les développements
proprement philosophiques ou philologiques me sont passés au-dessus de la tête
et moi, qui aime la clarté, j’ai peu apprécié ce que j’appellerai, peut être
par erreur, du jargon !
Deux développements
m’ont, par contre beaucoup intéressés : tout ce qui concerne l’analyse que
fait l’auteur de la procédure de réconciliation en Afrique du Sud et les dernières
pages, émouvantes, consacrées à la mort et notamment celle de son mari atteint
d’un cancer du cerveau.
Ne serait-ce
que pour ces pages ce livre mérite d’être lu.
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