lundi 21 août 2023

Cédric Sapin-Defour : Son odeur après la pluie

                                           

Ce livre, qui vient de paraître chez Stock m'a été offert par ma sœur qui sait que j'aime les animaux et les chiens en particulier; et qui sait, aussi, que j'aime les livres "où l'on pleure" ! La préface que je lis,


m'a confirmée que j'aimerai, comme déjà des milliers de lecteurs, ce livre; et je suis sûr qu'elle vous incitera, aussi, à le lire. 

C'est pour moi un des meilleurs livres que j'ai lu sur cette relation si particulière d'un homme à son chien. Et la critique a été très favorable ici encore.

Dans ce livre qui vous bouleverse, l'auteur fait le récit de sa vie avec le chien qu'il a adopté : Ubac. Cette adoption fait suite à la perte d'un précèdent chien et et toutes les hésitations avant de se lancer à nouveau. 

Les scènes de la rencontre avec le chiot sont superbes, mais aussi le récit des commencements de cette vie à deux, source de plaisir mais aussi d'enseignement car l'auteur nous montre que le chien peut nous apprendre beaucoup, une philosophie de la vie et la découverte des merveilles et de la diversité de la nature. (p. 176 et s.) 

L'auteur nous montre cet amour absolument inconditionnel du chien pour son maître,  qui examine son maître en permanence et qui est capable de découvrir son humeur même si il ne bouge pas et ne dit rien. Le récit du retour du maître qui s'est absenté est magnifique (p. 220 ).

Puis après des années d'immense bonheur il y a, inévitable et prévues, la maladie et la mort. L'auteur montre l'évolution de la tristesse et c'est une évocation du deuil magnifique que j'ai rapproché dans mon esprit d'une partie des Contemplations de Victor Hugo (Pauca Meae), consacrée à la perte de sa fille Léopoldine; dans laquelle il montre cette évolution du chagrin et le chemin du deuil.

Ces pages à la fin du récit sont poignantes et rendent bien les sentiments que, sans doute, beaucoup de lecteurs, ont ressenties eux-aussi. Ma sœur m'avait annoncé que j'allais pleurer. Elle ne se trompait pas. J'ai beaucoup  pleuré. Mais l'auteur ne dit-il pas qu'il faut savoir pleurer pour accueillir la vie ?

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