lundi 28 mai 2012

Concerts aux Frari et au Palais Bru-Zane

Samedi 26 Mai nous avons assité à un concert dans la magnifique église des  Frari sacrée à l'Assomption de la vierge en 1492, l'une des plus belle de Venise et qui est, aussi, avec  San Giovani et paolo une sorte de Pantheon de la ville. De trés nombreuses personnalités,Doges et nobles y ont des tombeaux et aux Frari se trouvent les tombeaux monumentaux du Titien et de Canova.
Le concert était à 20 H. et nous nous y sommes rendus à pied par les petites rues et campos d'un quartier que nous connaissons bien maintenant.
Nous étions installés devant le Coeur, entre les stalles en bois magnifiquement sculptées, face au grand tableau du Titien "L'Assomption de la Vierge", derrière lequel de hauts vitraux étaient encore éclairés par le soleil couchant.
Le programme était consacré à des pièces d'Orgue de Theodore Dubois et de Charles-Marie Widor.
A la fin du concert nous avons pu déambuler dans la basilique très bien éclairée et avons, à nouveau, admiré les merveilles (peintures et sculptures) qu'elle contient.

Dimanche 27 Mai à 17 H. nouveau concret, cette fois , au Palazzo Bru-Zane que je souhaitais voir depuis longtemps. Le Palais a été acquis et restauré par la Fondation Bru du nom de l'héritière des Laboratoires UPSA dont le siège est , je crois à Agen.La restauration a été magnifique et, tous les plafonds en gypse et a fresques ont retrouvés leurs couleurs d'antan. Une videà sur le site du Palais montre bien l'importance du travail réalisé.
Une fois la restauration terminée, le Palazzo (qui se trouve pas très loin des Frari) a été consacré à la musique romantique française et inauguré en 2009. Des concerts, conférences, colloques y sont régulièrement organisés et la Fondation édite de nombreux ouvrages consacrés à la musique romantique française. On peut retrouver davantage de précisions sur les activités sur le site du Palais Bru-Zane.
Le concert a eu lieu dans le très beau salon du Palais qui comporte une galerie limitée par une rampe en boiseries anciennes et sous un plafond en gypse et à fresques.On pouvait se croire revenu dans un salon de musique du XVIII° siècle!
Au programme du piano, cette fois, mais toujours des oeuvres de Theodore Dubois, ici interprétées par deux pianistes, un canadien, Olivier Godin et l'arrière petite fille de Théodore Dubois, Carole Dubois.
Moment agréable , dans un lieu superbe.

lundi 21 mai 2012

Intrigue a Venise






En vue de mon séjour à Venise j’ai téléchargé sur mon livre numérique plusieurs romans et essais et parmi les romans « Intrigue à Venise » d’Adrien Goetz (Grasset 2012), sorte de roman policier dans le milieu artistique de Venise, celui des écrivains, des peintres et des collectionneurs d’œuvres d’art.

L’intrigue se déroule autour de la disparition d’un tableau inconnu de Rembrandt, cette disparition entraînant quelques meurtres. Pénélope, qui est apparemment une héroïne habituelle de l’auteur, est conservatrice à Versailles , spécialisée dans les « tissus coptes anciens » et elle se trouve mêlée à l’intrigue alors qu’elle participe à un colloque à Venise sur « l’histoire des gondoles » !

Le cœur de l’intrigue se déroule dans le milieu des « écrivains français de Venise » sorte de club animé par la passion de cette ville et, ou, comme dans tout groupe humain, toutes les petites passions, les petites jalousies trouvent a se développer.

Derrière l’intrigue proprement dite il y a, tout au long de ce roman et c’est ce qui en fait le charme, une critique ironique de ces amoureux de Venise et sur tous les lieux communs associés à cette cité qui a fait couler tant d’encre.

Il semble que ce club d’écrivains français ait vraiment existé et qu’il s’appelait le « club des moustaches » !

Il y a aussi quelques aperçus sur l’Italie fasciste et sur le pillage, pendant cette période, des œuvres d’art appartenant aux juifs. Ce roman se lit bien et l’on y apprend quelques petites choses même si , selon moi, ce n’est pas un grand roman. Il a eu, en revanche, pour moi un autre intérêt puisque l’ensemble de l’action se déroule dans divers lieux de Venise que je connais et que j’étais en train ou que je m’apprêtais à revoir.



vendredi 18 mai 2012

La recherche de San Stefano

De notre baie vitrée tout juste en face, je vois depuis notre arrivée, le campanile d'une église qui penche assez fortement sur la droite. Pas tout a fait la tour de Pise mais.... J'ai donc voulu savoir quelle était cette église parmi le millier de Venise.
A vue d'oeil elle me semblait assez près et juste derrière le quai des Zatterre qui nous fait face. En réalité il m'a fallu pérégriner pour la trouver. Il m'a fallu franchir le Grand Canal par le pont de bois de l'Académia, traverser le Campo San Vidal puis le Capo San Stefano et, là, juste derrière se trouve, en effet, camapnile penché vers un petit canal, l'église San Steafano construite, d'après la plaque qui figure à l'entrée entre le X° et le XI° siècle et retouchée plusieurs fois. Cela ne nous rajeunit pas et explique, sans doute, son côté un peu penché!
Le quartier tout autour est très vivant avec de nombreux commerces, terrasses de bar et de restaurant et cette grende place le Campo San Stefano. C'est sur ce Campo que le 2 Avril 2005   vers 22 heure j'ai appris la mort du Pape Jean Paul II. Toutes les cloches du millier d'églises de Venise se sont mises alors à sonner le bourdon et ce son lent, sourd et puissant était très impressionnant dans la nuit et, émouvant aussi, car j'aimais bien ce Pape à qui nous devons pour une grande part, ne l'oublions jamais, la chute des régimes communistes.

mercredi 16 mai 2012

Arrivée à la Giudecca

Arrivée à la Giudecca






15 Mai. Après un voyage sans encombre nous découvrons le petit logement loué sur internet. C’est effectivement assez petit, un ancien commerce réaménagé en appartement, mais la pièce à vivre a un charme fou car elle a conservé l’ancienne vitrine du commerce du commerce remplacée par une glace sans tain.




Nous voyons donc en face de nous tout le quai des « Zaterre » avec, un peu sur la gauche l’Eglise baroque des « Gesuati », un peu sur la droite l’arrière de la « Salute » qui se trouve à l’entrée du Grand Canal et très à droite la très belle « San Giorgio Maggiore » avec son campanile., autrement dit et sans conteste la plus belle vue de Venise.

Nous allons donc passer un mois avec cette vue sublime sur le Canal de la Giudecca du petit déjeuner au soleil couchant !

Avec cette glace sans tain nous voyons tout ce qui se passe sur les quais et sur le canal, les gens qui passent en se regardant dans notre glace, réajustant une coiffure ou même se prenant en photo. On a la drôle d’impression qu’ils nous voient alors que c’est nous qui les voyons sans qu’ils s’en doutent.

Tout le long de la baie vitrée il y a une longue table sur laquelle j’écris ces lignes en levant, de temps en temps mon regard sur le paysage et en regardant la vie vénitienne se dérouler sur le canal et sur les quais. Avec ce spectacle magnifique et vivant le risque est de ne plus bouger.

Il y a , cependant, en face, les quartiers de Venise qui nous appellent et que nous serons très heureux de revoir.

16 Mai. Nuit excellente et, ce matin, ciel très noir, pluie dense et vent sur Venise au point que Randy n a même pas voulu rester une minute dehors pour faire ses besoins !

Heureusement que nous avons un mois devant nous car ce temps aurait pu nous déprimer ! Nous nous installons donc à notre table de travail face à ce paysage magnifique mais bien mouillé : une autre facette de Venise ! Les gens passent ce matin devant nous en ciré, sous leurs parapluies qu’ils tiennent fermement en luttant contre le vent. On ressent d’autant plus le plaisir d’être à l’abri.

lundi 14 mai 2012

Je voterai Bayrou


J’ai toujours, depuis que, je suis en âge de voter, donné ma voix au parti socialiste et j’ai fait partie des deux premiers conseils municipaux d’André Labarrére.  Par contre je n’ai jamais adhéré au parti socialiste, mon tempérament m’empêchant de me plier entièrement à la discipline partisane et il m’est arrivé d’être critique à l’égard de telle ou telle décision du parti et de tel ou tel comportement du pouvoir socialiste. En un mot j’ai toujours souhaité conserver ma totale liberté et je vais en user, cette fois encore, en votant clairement pour François Bayrou.
Je ne suis pas le seul et, même au seing du parti socialiste, des voix se sont élevées pour appeler à faire une place à Bayrou lors de ces législatives. Il semble cependant que l’appareil du parti, par la voix de Martine Aubry, ait décidé de maintenir sa candidate Nathalie Chabanne  dans la circonscription de Bayrou. C’est une erreur. Voilà pourquoi.
Je n’ignore évidemment pas que F. Bayrou a, même en appelant à voter F. Hollande, a critiqué la partie économique du programme du parti socialiste. Est-ce une raison suffisante pour ne pas l’aider à conserver son siège de député ?
Je crois d’abord que le pays tout entier perdrait à ne pas donner à la voix forte de Bayrou la possibilité de s’exprimer au Parlement. Il a sur le plan des valeurs et du renouveau de la vie démocratique dans ce pays une position qui n’est pas très éloignée de celle de F. Hollande et je pense que son soutien ne sera pas de trop lorsqu’il faudra faire passer des textes tendant à moraliser la vie politique et à aller vers une  démocratie plus forte et plus juste. Je ne veux absolument pas faire injure à la candidate du parti socialiste mais il est clair que, pour le moment, sa voix portera moins que celle de F. Bayrou.
Or cette question des valeurs est aussi importante que le programme économique pour réconcilier les français avec la classe politique et pour, ce faisant, combattre le Front National.
Ce geste vers Bayrou aurait aussi un autre très grand mérite c’est d’éviter de donner au Parti socialiste une image sectaire qu’il a eu quelques fois dans le passé.
On va me dire que cette attitude fâcherait le Front de gauche et Mélenchon.  Or aider Bayrou à sauver son siège ce n’est pas adopter son programme et cela seul pourrait, en effet, irriter Mélenchon. J’ajoute que le parti socialiste gagnerait également à aider dans le même temps  Mélenchon à gagner un siège dans la circonscription de Marine Le Pen.
Il y aurait là deux gestes qui indiquerait clairement que le parti socialiste a un programme et qu’il s’y tiendra mais qu’il est pour que d’autres idées puissent s’exprimer au Parlement et être, ce que Bayrou et Mélenchon ont promis, dans une opposition constructive et non systématique. Et que l’on ne me parle pas de « petits arrangements politiciens »Ils existent déjà et amplement avec les Verts notamment.
Voilà pourquoi, en ce qui me concerne et pour la première fois, je voterai F. Bayrou.

samedi 5 mai 2012

Chapeau bas M. Bayrou!

La prise de position de F. Bayrou est courageuse et il faut la saluer. Le voilà , en effet, bien isolé au sein de la droite et cet isolement il savait qu'il arriverait et il l'a clairement accepté au nom de ses valeurs essentielles. Pour mesurer à la fois son courage politique et sa fermeté sur ses convictions profondes il suffit de comparer avec un certain nombre de prétendus "humanistes" qui mettent en avant leurs valeurs et qui, pourtant  soutiennent Sarkozy et sa dérive droitière,sa politique de division des français, de stigmatisation outrancière des étrangers, sa volonté de placer des frontières ( évidemment entre les hommes) car pour les capitaux c'est ouverture à tout va. Je pense ici aux discours des Borloo, Bockel, Rama Yade et autres radicaux  qui soutiennent qu'ils partagent les même valeurs d'ouverture et de tolérance que Bayrou mais qui cautionnent le discours nauséabond de Sarkozy. Doit- on encore croire Borloo, Bockel, Rama Yade et autres "humanistes" autoproclamés?
Cette position de Bayrou  est un évènement important et aura des conséquences. Je ne crois pas du tout qu' à la longue Bayrou en souffre. Au contraire il confirme sa stature hors du commun et loin des petits calculs politiciens. les Français lui en sauront gré je pense et sa voix continuera de porter.
Quant aux autres, je pense toujours au Bockel, Borloo ,Rama Yade et autres ils vont à la défaite et ils sont, à mes yeux, déshonorés et n'ont plus aucune crédibilité car qu'ils ne viennent pas nous dire qu'ils espéraient peser de l'intérieur sur la dérive de Sarkozy. On a vu le résultat :il est parlant.