jeudi 25 février 2010

La peine de mort

Il est dommage que je n'ai pas eu, hier, pourma conférence sur " Trois écrivains face à la peine mort" le texte de cette chronique qui vient d'être publié dans le Monde et qui aurait donné une actualité certaine à mes propos.
Les lecteurs de ce blog pourront cependant en prendre connaissance et constateront que parler de la peine de mort est encore nécéssaire, même si, en France, elle a été heureusement abolie en 1981 par Mitterand et son remarquable Garde des Sceaux Robert Badinter. 

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/24/pour-une-abolition-mondiale-par-mario-marazziti_1310694_3232.html    

dimanche 14 février 2010

Un cadeau de Paris

Pour fêter mon séjour à Paris voici des images et une chanson:

http://www.youtube.com/watch?v=JzH48aXSBlE

Les mauvais jours finiront-ils?

C'est le titre de la journée de débat qui s'est déroulée à Sciences Po , Rue Saint Guillaume hier et à la quelle j'ai assité en partie. La journée était donc consacrée à la justice et au malaise actuellement ressenti par les magistrats, les avocats et tous ceux qui s'intéréssent au foctionnement de cette institution. L'ensemble des débats étaient consacré aux différents domaine , actuellement en crise, la justice des mineurs, des étrangers, la justice du travail et des affaires financiéres. Un très vaste domaine donc avec pour chacun des thèmes un exposé et un débat avec la salle.
Cette journée était organisée par des associations et syndicats à l'occasion de la sortie du film de Thomas Lacoste:" Les mauvais jours finiront.40 ans de justice en France.
Cela m'a donné l'occasion de visiter Sciences Po.

samedi 13 février 2010

Algérie-France:L'histoire passera-t elle?

La récente initiative de quelques parlementaires Algériens qui ont déposé un projet de loi pour disent-ils "criminaliser la colonisation" a fait beaucoup de bruit et a révéillé les passions qui ne dorment jamais tout a fait entre l'Algérie et la France. je pense que cette initiative est aussi bête que celle des quelques parlementaires français qui avait voulu légiferer sur le " côté positif de la colonisation" et qu'elle aura, grâce à l'intelligence la même suite, c'est à dire la poubelle.
Voici en tous cas une chronique parue dans le Monde  qui fait le point de manière complète et sereine.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/13/france-algerie-la-guerre-des-memoires-par-georges-morin_1305325_3232.html 

jeudi 11 février 2010

Assia Djebar: Nulle part dans la maison de mon père

Je viens de terminer ce livre d'Assia Djebar que j'ai acheté au "Maghreb des Livres". Je connaissais déjà une partie de l'oeuvre de cet écrivain, première femme algérienne entrée à l'Académie française et sur laquelle j'ai fait, il y a deux ans, une conférence à l'Institut Culturel Interâge. Elle revient dans ce livre sur son enfance et sur ses relations avec un père institeur et sur sa situation en Algérie entre deux communautés qui ne communiquaient pas entre elle.Elle revient sur ses premières lectures lorsqu'elle fut pensionnaire au Lycée, sur ses premières émotions musicales et sur son premier amour. le livre se termine lorsqu'elle est sur le point de se fiancer. Ce n'est pas, elle le précise bien, une autobiographie avec une chronologie et des faits précis mais, plutôt la juxtaposition de moments, d'émotions de souvenirs qui reviennent, dans le désordre, à la surface.
J'ai passé un agréable moment à la lecture de ce livre et je le recommande.

dimanche 7 février 2010

Le 16° Maghreb des Livres

J'ai passé cette matinée de dimanche au Maghreb des livres qui se tenait, cette année, dans le Palais de la Porte dorée, qui habrite de manière permanente la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration. Ce Palais a été construit en vue de l'exposition coloniale de 1927, entièrement " art deco", il contient au rez de chaussé, des deux côtés de la vaste entrée, deux salons restés dans leur décoration d'origine et dans lesquels recevait le Maréchal Lyautey.
Quant au Maghreb des livres, auquel j'ai moi-même participé en 2000 pour "Algérie, Algérie, que me veux-tu ?", j'y venais surtout pour assister au débat sur : " Les liberaux d'Algérie, cinquante ans aprés la mort d'Albert Camus".
Participaient à cette table ronde, Denise Ibrahimi, l'écrivain Anouar Benmalek, l'historien Benjamin Stora, spécialiste de l'histoire de l'Algérie et Cyrille Duchemin un étudiant de Sciences Po Grenoble qui fait une recherche sur ce thème.
Le débat a été tès intéréssant et notamment les interventions de Denise Ibrahimi, consacrée à l'appel pour une trêve civile lancée par Camus en 1956 et de Benjamin Stora qui a fait une synthèse tout a fait remarquable.
Il a souligné que si les "liberaux d'Algérie" avaient été l'honneur des européens d'Algérie, il s'agissait d'un groupe hétérogène qui n'avait jamais eu de véritable espace politique.
Ils n'en n'avaient pas en Algérie où la grande majorité des européens était favorable au statut quo. Ils n'en n'avaient pas, non plus, en Fance ni à gauche où " l'intelligentsia" menée par Sartre avait pris clairement position pour l'indépendance, ni dans les partis de  gauche qui étaient incertains et penchaient, en réalité plutôt à droite pour le maintien d'une Algérie française. Il a rappelé qu'au moment même où Camus lançait son appel pour une trêve civile, se tenait à Paris un meeting où Sartre soutenait l'indépendance de l'Algérie.
Les liberaux n'avaient pas non plus d'espace dans une droite favorable, elle aussi, à l'Algérie française.
Le seul moment qui s'était offert à eux est celui de l'arrivée du Général de Gaulle au pouvoir et qui était, au début, favorable à un mécanisme d'association. Mais à ce moment là les quelques personnalités "libérales" furent victimes d'assassinats ciblés.
Cet absence d'espace politique explique en partie le "silence de Camus".
De fait, comme l'a souligné l'écrivain Anouar Benmalek, l'histoire n'aime que " les efficaces", elle n'aime pas les partisans de l'équilibre, de la mesure, de la justice. Il a cité, en comparaison, le conflit actuel en Palestine. Il y a, a t-il dit, des modérés qui pourraient parvenir à des accords, mais l'histoire va leurs préférer le conflit et la guerre.

samedi 6 février 2010

Les gardes a vue

Le Tribunal correctionnel de Paris aprés celui de Bobigny et d'autres encore  veint de rendre une décision trés importante et a annulé cinq gardes à vue en estimant que l'avaocat n'avait pas pu jouer pleinement son rôle de défense et en se référant à la jurisprudence Européenne. C'est une excellente nouvelle et les Juges sont sur ce point fidéles à leurs missions qui est de protéger les libertés individuelles.
On trouvera ci-dessous quelques liens qui font état et commentent ces décisions. Il s'agit maintenant de voir ce que va faire le Parquet.


http://maitre-eolas.fr/ 


http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/libertes_sous_pression/20100206.OBS6052/cinq_gardes_a_vue_annulees_pour_non_respect_des_droits_.html

jeudi 4 février 2010

Activités parisiennes

Je profite de mon séjour parisien jusqu'au 20 Février pour suivre quelques conférences. C'est ainsi que dimanche 7 j'irai parcourir les stands du " Maghreb des Livres" à la Porte Dorée et assister à la table ronde qui réunira divers historiens dont Benjamin Stora  et Mohamed Harbi à propos de Camus et des liberaux dans la guerre d'Algérie. L'aprés-midi je verrai le film de Jean Daniel consacré à Camus.

Le 13 Février à Sciences Po Paris, Rue Saint Guillaume j'assisterai à la journée consacrée au malaise de la Justice.

Entre temps et, ce sera sans doute plus gai j'assisterai ce soir à la représentation de la "Vie parisienne" d'Offenbach au Théatre Antoine.

P-S Il y avait dans le foyer du théatre une vitrine contenant quelques souvenirs sur Camus et notamment la Presse annonçant son décés. Il y avait aussi ne belle photo de lui avec Michel Bouquet et Pierre Blanchard lors des répétitions dans ce théatre des Possédés en 1959.

mardi 2 février 2010

Pierre Jean Bel

J'ai été ce matin, à Croissy où devait avoir lieu une cérémonie à la suite du décés de Pierre Jean. Je croyais que la cérémonie aurait lieu en début d'aprés midi et enréalité elle avait déjà eu lieu. Je me suis contenté d'aller au cimetière où ses cendres avaient été déposées. Des gerbes m'ont permis de retrouver l'endroit et parmi elles, celle de la Mairie d'où j'ai retiré, mouillé déjà par la pluie le texte d'une chanson que ses élèves avaient dû chanter. Inspiré par une chanson d'Hughes Aufray. Voilà ce que les petits élèves lui ont chanté.

A Monsieur Bel

Les enfants font une farandole
Car le vieux maître Bel n'est plus
Hier, il a quitté sa chère école.
Sur son estrade, il ne montera plus.

Refrain

 Adieu Monsieur le Professeur,
 On ne vous oubliera jamais
 Et tout au fond de notre coeur
 Ces mots sont écrits à la craie.
 Nous vous offrons ces quelques mots
 Pour dire conmbien on vous aimait
 On ne vous oubliera jamais.
 Adieu Monsieur le Professeur

Une larme est tombée sur nos mains.
Plus dans sa classe il n'est assis.
Il en a vu défiler des gamins
Qu'il a aimés tout au long de sa vie.

Refrain

 Il enseignait comme au temps  de nos aînés,
 L'histoire de France et les dictées,
 Autour de lui, nous sommes tous rassemblés.
 Une dernière fois les enfants vont chanter.

Je connaissais Pierre Jean depuis le Lycée d'Aumale à Constantine. Nous nous étions perdus de vue quand je suis parti poursuivre mes études en seconde à Alger au Lycée Bugeaud et je l'avais revu, par hasard, à Paris plus de vingt ans aprés et depuis nous étions restés en contact. Il est parti, il avait très exactement le même âge que moi, d'un cancer qui l'a emporté en quelques mois.
La Comune de Croissy sur Seine lui a rendu hommage en donnant à voir sur son site une video dans laquelle il dirige ses élèves qui chantent le chant des partisans et dont voici le lien:

http://www.youtube.com/watch?v=Lhvbr6sbHfA