vendredi 29 janvier 2010

Sarkozy et la justice

L'appel du Procureur de la République de Paris dans l'affaire concernant de Villepin est un très mauvais coup porté à la Justice. A qui fera t-on croire, en effet, que Monsieur Marin a agi de sa propre initiative? Dans une affaire de ce genre et quand on connait la pratique des Parquet, il est certain qu'une demande lui a été adressée.

La duplicité de Sarkozy est éclatante. D'un côté il déclare qu'il ne fera pas appel, alors qu'il ne peut ignorer, en sa qualité d’avocat, qu'il n'avait pas cette possibilité. Il se donne ainsi, à peu de frais, l'allure du magnanime, alors que, par ailleurs il donne au Parquet l'ordre de faire appel.

Voilà encore un exemple très clair que les magistrats du Parquet ne sont pas des Juges indépendants ce que la Cour Européenne a déjà déclaré. Mais, comme le grand public ne fait pas suffisamment la différence entre Juges et Membres du parquet, c'est toute la Justice qui est salie par cette affaire dans l'esprit public.
Ainsi Sarkozy se montre petit, vindicatif et surtout ne remplissant pas son rôle institutionnel qui est de grantir une Justice Independante. Il ne sortira pas grandi de cette affaire qui va laisser de sérieuses traces.

samedi 23 janvier 2010

La Mediathéque André Labarrére

Les quotidiens de ce jour font état de l'inaguration à Pau de la Médiathéque qui en train de s'édifier dans le quartier des halles. Un parchemin a été entérré dans une des pierres de l'édifice avec cette citation que je trouve tout à fait bienvenue d'Aimé Césaire:
"Aucune race ne posséde le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force: il y a place pour tous au rendez vous de la conquête."
On apprend aussi que cette Mediathéque portera le nom d'André Labarrére. C'est une excellente idée qui convient parfaitement à cet homme de culture que fût André Labarrére, qui aimait les livres, la musique en un mot la culture. Il a lui-même écrit des livres et il avait une plume reconnaissable. Que l'on rajoute son nom à la place rénovée devant cette Médiathéque et l'hommage sera parfait et juste.

jeudi 21 janvier 2010

Hélé Béji: Nous décolonisés.

Je viens de terminer la lecture de l’essai d’Hélé Béji « Nous décolonisés » paru en 2008 aux Editions Arléa et ce livre fait un constat sévère, mais difficilement contestable, sur l’échec des peuples décolonisés qui, alors, qu’ils s’étaient battus pour pouvoir disposer d’eux-mêmes, en invoquant à juste titre les principes des Lumières, n’ont pas voulu où su installer chez eux la démocratie et la liberté.


Pourquoi ? Héli Béji fait une analyse profonde et fine et estime que ces peuples se sont réfugiés dans une nostalgie de leurs pratiques culturelles passées, qui, humainement avaient du bon et dans la religion. Cela leurs permettaient aussi de s’opposer ainsi à l’occident.

La partie très originale de cet essai consiste à nous montrer aussi que l’occident de son côté

Connaît aussi l’échec et que cela écarte certains de ce modèle.

Elle écrit ainsi :

« C’est vrai, Occidentaux, vous êtes politiquement beaucoup plus perfectionnés que nous. Mais socialement vous êtes plus grossiers. Peut-être que, sachant cela, nous tissons entre nous ces douceurs que nous refusent ceux qui nous gouvernent, en compensation de nos frustrations politiques. Vous avez mis toue votre intelligence dans la subtilité de vos rouages démocratiques, mais vous avez laissé à l’abandon les rapports humains les plus simples. »

Le constat est donc sévère mais je n’ai pas réussi à savoir si, malgré ce constat, Hélé Béji restait optimiste et pensait que tout pouvait encore être sauvé où si elle estimait que tout était perdu et qu’il était trop tard. Je pense quant à moi que rien n’est jamais perdu et qu’il y a encore un espoir.

Je replace ici la critique parue dans le Nouvel Observateur:
http://bibliobs.nouvelobs.com/20080228/3578/les-lendemains-qui-dechantent 

lundi 18 janvier 2010

Mon groupe" Les amis de camus" sur Facebook

J'ai creé un groupe sur Facebook consacré aux amis d'Albert Camus et j'y ai mis pratiquement tous les articles parus ces derniers temps dans les divers journaux et dans certains blog. Cela permet d'avoir ,facilement accessible, toutes ces analyses.

http://www.facebook.com/profile.php?id=1034493008&v=info&viewas=1034493008#/group.php?gid=50069070958

mercredi 13 janvier 2010

Jean Claude Grosliere

J'ai appris , hier, au cours d'un dîner, le décés de Jean Claude Grosliére. je le savais malade depuis quelques temps mais cette nouvelle m'a attristé car j'avais estime et admiration pour lui.
Jean Claude Grosliere  a été un grand professeur de droit à Toulouse et à Pau où je l'ai connu et les étudiants appréciaient particulièrement son éloquence et sa clarté.
Il avait  soutenu sa thése en 1955 à la faculté de Paris et , jeune agrégé, il avait enseigné à Tunis. Il gardait un bon souvenir de cette période de sa vie.
J'avais découvert en faisant mes recherches à Aix en provence dans les archives de l'Algérie que son oncle, avocat à Alger, avait été l'avocat de la Compagnie Genevoise des Colonies Suisses de Sétif au temps ou mon grand père dirigeait cette Compagnie. J'en avais fait état dans mon premier livre: Algérie, Algérie Que me veux tu?
Je garderai et tous ses étudiants aussi un bon souvenir de lui.

mardi 12 janvier 2010

Hélé Béji et Daniel Rondeau

J'ai découvert Hélé Béji grâce à Internet et plus précisément à Facebook. Hélé Béji est un écrivain tunisien, agérgée de Lettres modernes et qui a été, un temps, fonctionnaire à l'Unesco. Elle a fondé en 1988 le Collége Internationnal de Tunis, dont le siége est dans sa maison de Tunis et où elle organise des conférences littéraires. Ce Collége Internationnal de Tunis  est un groupe sur Facebook auquel j'ai adhéré, ce qui me peermet de suivre ses activités.
Pourquoi  associer Hélé Béji et Daniel Rondeau? Le hasard. Je feuilletai quelques livres , ce matin, au Parvis et je suis tombé sur un des derniers livres de Daniel Rondeau: "Carthage" paru dans la collection Folio.Dans ce livre Daniel Rondeau consacre quelques pages chaleureuses à Hélé Béji dont il rappelle le parcours et les oeuvres. De Daniel Rondeau je connaissais  son livre: " Tanger" et je savais qu'il avait été nommé ambassadeur à Malte.
Voici dans le Nouvel Observateur une analyse critique d'un des derniers livres de Hélé Béji:

http://bibliobs.nouvelobs.com/20080228/3578/les-lendemains-qui-dechantent

Quand je serai à Tunis, à la fin de l'été, j'essaierai d'assister à une de ces conférences du Collége Internationnal de Tunis

vendredi 8 janvier 2010

Mes conférences de l'année

En ouvrant ce blog pour cette nouvelle année, tout d'abord tous mes voeux d'heureuse année à mes quelques lecteurs.
Je viens de fixer les dates de mes conférences de cette année. Trois auront lieu au Centre Culturel Interâge au Complexe" de la Republique et une à l'Université du temps Libre à la faculté des Lettres.

23 Février à 15 h. Complexe de La Republique:  Trois Ecrivains face à la peine de mort:Victor Hugo, Albert Camus et Robert Badinter.

le 2 Mars même lieu:  André Gide: courage et lucidité

le 4 Mars même lieu:  Lecture, sans doute avec Pascale de textes d'André Gide.

le 5 Mars enfin à l'Universityé du Temps libre:  Henry Dunant, fondateur de la Croix Rouge