vendredi 28 décembre 2012

Histoire de l'Algérie


Je viens de terminer la lecture de cette nouvelle « Histoire de l’Algérie à la période coloniale » publiée en 2012, sous la direction de Abderrahmane Bouchène, Jean Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thènault,  conjointement par les éditions La Découverte et les Editions Barzakh à Alger. C’est une somme composée d’articles sur un très grand nombre de thèmes et qui peuvent donc être lus séparément. J’avais déjà lu un ouvrage composé, un peu de la même façon et qui est celui publié sous la direction de Mohamed Harbi et Benjamin Stora : « La guerre d’Algérie 1954-2004 La fin de l’amnésie en 2004 chez Laffont.
Ces ouvrages faits de contributions variées sont, je le crois, un bon moyen d’appréhender cette histoire à la fois longue et complexe.
Dans  celui de Bouchène et Peyroulou j’ai d’abord trouvé une description et des éléments sur la violence de la colonisation et sur la souffrance qu’ont enduré les algériens et que vient de reconnaître, à juste titre, F. Hollande.
Que tous ceux qui, contre toute raison, vantent encore les côtés positifs de la colonisation, lisent les pages consacrées à la violence de la prise de l’Algérie, qu’ils lisent la façon dont la France a traité les « indigènes » pendant toute cette période. J’ai dit, dans un autre texte, qu’il ne pouvait y avoir un quelconque effet positif lorsque l’essentiel, c'est-à-dire la dignité d’un peuple est méconnue et méprisée comme cela a été indiscutablement le cas.
Cet ouvrage m’a permis de retrouver les destins, que j’avais déjà croisé dans mes lectures, de l’Emir Abdel Kader, de son petit fils l’Emir Khaled mais celui d’autres encore  intéressant et très méconnu comme Ismail Urbain.
Enfin un article m’a intéressé particulièrement parce qu’il est en lien avec des problèmes très actuel c’est celui consacré à la manière dont la France a appliqué en Algérie la loi de 1905 sur la laïcité. Là encore elle a, comme elle l’a fait trop souvent, transigée avec les principes.
Je ne peux que conseiller à tous ceux qui s’intéressent à l’Algérie de lire cet ouvrage.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"la violence de la colonisation"dont parle notre Président et dont vous vous faites l'écho "à la lettre" n'est que la géométrie variable d'un sujet dont chacun d'entre nous voit les facettes selon son état d'âme!

jpryf a dit…

J'avoue que je ne comprends pas très bien ce commentaire car je parlais d'histoire après avoir lu attentivement le livre dont je rends compte. je ne parle pas d'état d'a^me mais de réalité et la réalité est comme toujours forte.