vendredi 6 décembre 2013

Au revoir là haut.

Au revoir là haut, au-delà ce roman qui vient d’obtenir le prix Goncourt est une belle histoire, triste souvent, et dans laquelle on trouve une grande diversité de types de personnages, mais l’essentiel est, selon moi, la belle histoire d’amitié entre deux jeunes combattants de la grande guerre Albert Maillard et  Edouard Petricourt. Albert doit la vie  a Edouard qui, en le sauvant d’une mort affreuse va lui-même devenir une de ses gueules cassées comme la Grande guerre en a tant fabriqué. Il n’a presque plus de visage et en cela je n’ai pas pu m’empêcher de penser a un autre roman que j’avais beaucoup aimé : « La chambre des officiers » de Marc Dugain.
L’amitié de ces deux hommes, complètement perdus au retour de la guerre après ce qu’ils ont vécu est émouvante.
Mais il y a aussi dans ce roman une intrigue complexe mettant en scènes ceux qui, après la fin de la guerre, ont fait de l’argent avec  le souvenir, les commémorations les monuments aux morts. Les caractères, les ambitions, les saloperies sont remarquablement racontés et l’escroquerie à laquelle se livre les deux amis est époustouflante. C’est donc un beau roman sur la guerre, sur ses suites sur la façon dont ceux qui en réchappent voient désormais la vie. On peut entre l'auteur le lire


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